Le projet de fusion des deux grandes chaînes de télévision nationales, annoncé en mai de l’année dernière, ne verra finalement jamais le jour : la faute à l’Autorité de la concurrence qui a réclamé le démembrement des chaînes réunies, ce qui, manifestement, aurait rendu la fusion inutile.
La nouvelle structure aurait, en effet, dépassé France Télévision en rassemblant 30 % des parts d’audience et trois quarts des recettes publicitaires du paysage audiovisuel français. Arguant du problème de la trop grande concentration du nouveau géant né du mariage entre TF1, propriété du groupe Bouygues, et M6, propriété de RTL, l’autorité publique a sciemment choisi de vider l’opération de son sens, prouvant une fois de plus les effets néfastes de l’intervention de l’Etat sur l’économie.
Ajoutons que la suppression de la redevance TV n’ayant pas été suivie par la privatisation de l’audiovisuel public, celui-ci continue de grever le budget de l’Etat, et donc celui des contribuables, pour un intérêt culturel somme toute limité.
Alors que la concurrence des plateformes américaines, Netflix ou Disney +, se fait chaque jour un peu plus rude, l’autorité de la concurrence choisit la politique de l’autruche en refusant aux entreprises nationales du secteur le droit d’atteindre une taille critique nécessaire à leur survie.
En attendant, l’Autorité de la concurrence préserve l’oligopole des chaînes publiques à l’encontre de toute équité.
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Je me souviens d’une certaine « affaire Alstom – Siemens »…. Tout est passé aux mains des « ricains »… On sent le vent venir. Bientôt une chaîne (ou un groupe idiot visuel) va passer sous le contrôle « Atlantique ». Que du plaisir en vue. Mais ça c’est prévisible, c’est pas comme la concon cucu rance, très rance dans un pays à économie dirigée !!!