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L’IVG de nouveau au centre des débats en France et en Europe

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La Haute-Assemblée a rejeté, sans même la discuter ce mercredi, la proposition de loi prolongeant le délai légal de l’interruption volontaire de grossesse. Les sénateurs ont adopté une motion de procédure à une très large majorité lors de l’examen en seconde lecture. Ce texte a une portée purement électoraliste d’affichage politique. En effet, peu de médecins se sont montrés favorables à cet allongement, insistant sur les dangers pour la santé de la mère. Le sénateur LR Alain Milon a souligné, assez justement, que « rallonger le délai de deux semaines soulève de graves questions ! Plus une IVG est tardive, plus elle est dangereuse ! A 14 semaines, le cœur bat, la tête est ossifiée, on peut déterminer le sexe de l’enfant ». Mais la majorité LREM a fait fi de ces avertissements et s’est alliée aux socialistes, écologistes et aux Insoumis pour faire passer le texte à l’Assemblée nationale car elle a besoin de montrer son engagement en faveur la cause féministe.

Le président Emmanuel Macron a d’abord tenté de se détacher du texte afin d’éviter un sujet pouvant être clivant à quelques mois de l’élection, mais nul doute qu’il en prendra tout le crédit au moment de vanter son bilan. D’ailleurs, lors de son discours devant le Parlement européen, il a appelé à inscrire le droit à l’avortement dans la Charte européenne des droits fondamentaux. Une mesure qui ne fera que diviser les Européens, entre ceux qui ont choisi de préserver la vie de l’enfant à naître (Pologne, Malte) et ceux qui privilégient le choix de la mère.

Quelques heures avant le discours d’Emmanuel Macron, la question de l’IVG s’était également  invitée dans le choix de la nouvelle présidente du Parlement européen. Les Verts ont tout fait pour empêcher l’élection de la maltaise Roberta Matsola, connue pour ses positions contre l’avortement.

Il semble qu’aujourd’hui, en France comme en Europe, il soit de plus en plus difficile d’afficher son opposition à l’avortement et de débattre du sujet. A tel point que la proposition de loi évoquée ci-dessus prévoit également la suppression de la clause de conscience du personnel médical en matière d’IVG, consacrée par la loi Veil de 1975. Sa disparition serait à n’en pas douter un recul en matière de liberté et d’éthique.

 

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2 commentaires

Pierre Bouchet 22 janvier 2022 - 4:33

A l’heure où la science montre clairement que le foetus a un ADN différent de celui de sa mère, et que donc il est déjà un être humain bien identifiable et unique, l’avortement n’est aucunement un droit de la mère à disposer de son corps: l’enfant n’est pas une partie de son corps. L’avortement est donc purement et simplement un crime contre l’enfant à naître.

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FEDYCKI 26 janvier 2022 - 9:43

a méditer : à l’heure ou on greffe un coeur de cochon a l’heure des bébés éprouvettes mais oui messieurs vous allez pouvoir avoir votre enfant mais ON TUE LA VIE SAINE !!!!

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