Les gouvernements nationaux et les organisations supranationales comme l’OMS continuent de réclamer plus de pouvoir pour éviter la prochaine grande crise. Mais ils ne peuvent pas assurer la sécurité des citoyens contre des catastrophes imprévisibles comme le Covid-19. Les vraies solutions viendront plutôt des organismes locaux, à condition qu’ils restent flexibles et préparés.
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La question de la vaccination obligatoire contre la Covid revient trop souvent dans le débat politique pour qu’il ne s’agisse pas d’une tentative de l’instaurer à terme. L’Académie nationale de médecine l’a recommandée ce mardi 25 mai 2021, en proposant de commencer par obliger à se vacciner les professionnels ayant le plus de contacts, mais aussi les enfants et adolescents, seul moyen, selon elle, d’atteindre « une immunité collective suffisante pour contrôler l’épidémie ». M. Macron a répété depuis l’an dernier qu’il n’y était pas favorable, mais le discours est sans doute en train de fléchir.
Depuis 2019, le glyphosate est interdit à la vente et à l’usage pour les particuliers, complexifiant l’entretien des jardins. Cette interdiction est également prévue pour les agriculteurs, à une date pas encore fixée. Et elle n’est en aucun cas légitime ! Si certaines cultures pourraient s’adapter grâce à des innovations techniques, d’autres sont en revanche dépendantes de l’herbicide dont la suppression sans solution de rechange pourrait entraîner une baisse drastique de la production agricole nationale. Attention au danger pour notre agriculture que cette interdiction représente. D’autant plus que sa nocivité pour l’homme, comme pour l’environnement, est scientifiquement infondée !
Le député Laurent Saint-Martin est le candidat de la majorité présidentielle à la présidence de la région Ile-de-France. Les électeurs parisiens viennent de recevoir le programme « Envie d’Ile-de-France » du candidat. De l’entretien insipide du « Francilien d’adoption » en liminaire, on retenait pourtant avec espoir la phrase suivante : « J’apporterais [le conditionnel est utilisé] ma compétence de rapporteur du budget de la France et ma rigueur budgétaire au service de la région ». Pourtant de rigueur budgétaire il n’y en a point au terme de la trentaine de pages qui suivent et des 154 actions prévues. Bien au contraire, toutes les lubies actuelles s’y retrouvent autour de l’écologisme, du féminisme et du jeunisme sirupeux.
Le récent détournement d’un avion civil de la compagnie Ryanair dans l’espace aérien Bélarus est un acte extrême, de la part d’un État. L’avion, qui effectuait un vol Athènes – Vilnius (Lituanie), a été détourné par un appareil militaire Mig-29 qui a obligé l’équipage à se poser en urgence à Minsk, la capitale du Bélarusse. Officiellement, pour cause d’alerte à la bombe. En réalité, le dictateur Alexandre Lukashenko voulait arrêter un opposant politique en exil qui était à bord, Roman Protassevitch. L’avion est d’ailleurs reparti sans qu’aucune bombe soit découverte et avec un seul passager manquant à l’appel, l’opposant politique en question.
L’aide publique au développement : sans une vraie stratégie, ni contrepartie
Le 2 mars 2021, l’Assemblée nationale a adopté, dans une discrétion relative des médias, le projet de loi de programmation relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales, c’est-à-dire la programmation pluriannuelle des dépenses d’aide publique au développement (APD) de la France. Rien n’oblige un pays africain à accorder un marché public, un pont ou une route par exemple, à une entreprise française, alors même que notre pays finance le projet.
La Cour européenne des droits de l’homme est née en 1950 de la volonté des États membres du Conseil de l’Europe. Elle assure l’application juridictionnelle de la Convention de sauvegarde des droits et des libertés fondamentales. Cette Convention contient peu d’articles, une vingtaine en tout, auxquels s’ajoutent 16 protocoles. La France, pays des droits de l’homme, ne l’a ratifiée que tardivement, en 1974.
Elle s’assure que les Etats qui y adhèrent respectent leurs obligations en matière de droits et libertés fondamentales. Chaque justiciable lésé dans son pays d’origine peut saisir la Cour pour demander réparation.
Notre article du 10 mai dernier, « Quand l’inspection du travail se démasque… en pleine pandémie », a suscité de nombreux commentaires. Que nos lecteurs soient remerciés d’avoir pris le temps de contribuer au débat.
Près de la moitié des contributeurs (n° 1, 3, 5, 9, 11, 16, 17) apporte de l’eau à notre moulin, et semble approuver les propos de celui qui se fait appeler « montesquieu » affirmant que « l’inspection du travail est une administration anti entreprises privées et qu’elle recrute et attire des individus qui pensent de même ».
La ministre déléguée chargée de l’Autonomie, Brigitte Bourguignon, souhaite déposer un projet de loi sur la dépendance avant 2022. Ce « plan grand âge » aurait pour objectif de maintenir le plus grand nombre possible de personnes dépendantes à leur domicile plutôt que de les envoyer en maison de retraite. Pour autant, est-il nécessaire de légiférer sur le sujet ? « On peut faire beaucoup sur la dépendance sans attendre une loi ». C’est ce qu’explique Sophie Boissard, directrice générale de Korian, entreprise française de gestion de maisons de retraite médicalisées (EHPAD), dans un entretien accordé à L’Opinion. Elle pointe trois solutions qui ne nécessitent pas de nouvelle loi. Au contraire.
Au début de l’année, l’IREF alertait ses lecteurs sur l’émergence des monnaies digitales de banques centrales (MDBC), un phénomène d’ordre technique à l’origine mais qui peut avoir un impact économique,…