L’émotion, c’est normal, les hommages, c’est inévitable (en France), mais où sont les responsabilités ? Alors que l’on n’a encore aucune certitude sur les causes de l’incendie, le président Macron a déjà décrété que dans cinq ans (pas quatre, ni dix), la cathédrale sera reconstruite tout en lançant, de concert avec son Premier ministre, la polémique sur la façon dont elle sera refaite : à l’identique ? Plus « moderne » ? Plus « adaptée » à notre époque ? Ce qui peut faire craindre le pire car la France excelle dans le domaine de la « modernisation » du passé.
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Comme lors de la croisade de 1212, on a manipulé et utilisé les enfants pour « combattre le mal » ! Les marches organisées avec la jeune suédoise Greta Thunberg et avec des centaines d’enfants et d’adolescents ressemblent à cette fameuse croisade du XIIIe siècle partie d’Allemagne et de France. Heureusement, ceux qui manifestent aujourd’hui n’ont pas connu le sort de leurs prédécesseurs qui sont morts de faim et de maladies bien avant d’arriver à la Méditerranée. Mais les enseignements pourraient être les mêmes.
Tout le monde se souvient de la phrase adressée par Emmanuel Macron le 16 septembre 2018 à un chômeur qui l’interpellait : « je traverse la rue, je vous en trouve » du travail.
Le constat d’une défiance toujours plus grande entre les Français et la notion même d’élitisme est désormais un lieu commun. Comme s’il n’était plus légitime, pour une société, de se doter de cadres spécialisés dans les fonctions dirigeantes. Comme si l’horizontalité absolue était synonyme de vertu et de bonne gouvernance. L’ENA fait donc les frais de cette utopie.
Ailleurs, leur nom est gravé à l’entrée des monuments, donné aux hôpitaux, aux universités ou aux laboratoires qu’ils ont financés. En France, on les insulte parce qu’ils ont donné.
Que se passerait-il si l’on organisait au Grand Palais une expo consacrée à l’art nazi avec une boutique qui proposerait des marque-pages avec la tête de Goebbels, des mugs avec celle d’Hitler souriant ou des stylos sur lesquels on apercevrait Himmler ? Ce serait inconcevable et cela provoquerait, à juste titre, des protestations de toutes parts. Par contre, l’art totalitaire communiste, pourtant identique à l’art nazi, bénéficie d’une sorte d’immunité idéologique.
Malgré toutes ses imperfections et les possibles manipulations de ses résultats, le Grand Débat a eu le mérite de libérer la parole, parfois de manière surprenante et positive. En l’état des morceaux de discours que M Macron a laissé diffuser par la presse, la réponse n’est pas à la hauteur.
En pleine réforme des retraites, une fable redoutable nuit considérablement aux retraités, en faisant croire qu’ils sont quasiment les obligés de la population active, parce que les cotisations des actifs financent leurs pensions. Pour mieux réfuter cette mystification, nous la disséquerons dans un premier temps (I), puis nous la dissiperons à travers le triple spectre d’une approche juridique (II), assurancielle (III) et statistique (IV). Ceci fait, nous reviendrons brièvement sur les vérités à rétablir (V) et avant de conclure (VII), nous proposerons une synthèse (VI) qui montre qu’en réalité, les retraités ne sont ni des parasites, ni des assistés, mais bien des assurés ou des ayants-droit.
Mais où sont passés les journalistes qui s’insurgent à longueur de journée contre les tweets du président Trump accusant les médias américains de grossière partialité ? Très souvent à juste titre, d’ailleurs. Je n’en ai pas entendu beaucoup protester contre les propos d’Emmanuel Macron sur la « nécessaire régulation des médias » et son souhait de voir l’Etat les financer : « Le bien public, c’est l’information. Et peut-être que c’est ce que l’Etat doit financer…pour la vérification de l’information (sic), il faut une forme de subvention publique assumée… ». (cité par Le Point du 4 avril)
Les contribuables sont à la fête en ce moment. Non, il ne s’agit pas d’un poisson d’avril à retardement. La suppression de deux taxes a été annoncée par le ministre de l’Action et des Comptes publics.