Alors que les Démocrates attaquent le président Trump sur un supposé conflit d’intérêts, l’économie américaine a créé 136 000 nouveaux emplois au cours du mois de septembre, auxquels s’ajoutent 45 000 autres pris en compte lors de révisions à la hausse pour juillet et août. Le taux de chômage est même tombé à 3,5%, soit 2.5 fois moins élevé qu’en France, le plus bas niveau depuis un demi-siècle ! Le nombre d’Américains employés a bondi de 391 000, ce qui a fait grimper le taux d’emploi global à 61%, son plus haut niveau depuis décembre 2008.
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Le succès du statut de l’auto-entrepreneur se confirme d’année en année.
En créant ce régime il y a 10 ans, le secrétaire d’État chargé des entreprises et du commerce extérieur de l’époque, Hervé Novelli, entendait promouvoir l’esprit d’entreprise. Ne disait-il pas : « Cela abolit, d’une certaine manière, la lutte des classes. Il n’y a plus d’exploiteurs et d’exploités. Seulement des entrepreneurs : Marx doit s’en retourner dans sa tombe » ?
Le 20 septembre 2019, le président Bolsonaro signe la loi 13874 sur la liberté économique visant à établir des garanties pour le marché libre au Brésil. Quoi que l’on pense du dirigeant brésilien, cette mesure envoie un signal positif pour la plus grande économie d’Amérique du Sud, d’autant plus qu’elle est cosignée par le ministre de l’économie Paulo Guedes, un libéral convaincu et par le ministre de la santé Luiz Henrique Mandetta membre du parti DEM, un parti libéral de centre droit. La situation économique du pays qui est gangrené par la corruption est préoccupante et nécessitait une réforme.
Tout le monde est d’accord pour dire qu’il a été quelqu’un de très sympathique. Il en avait l’air, avec ses blagues et ses remarques souvent drôles. Probablement, il était quelqu’un de très agréable, la personne qu’on aime inviter régulièrement aux dîners parce qu’elle détend l’atmosphère et raconte des histoires marrantes. Mais en tant que politique, Jacques Chirac a été la représentation parfaite de la soif du pouvoir et de sa conquête par tous les moyens. Il n’y a pas lieu de passer en revue tous ces faits, il faudrait un livre. Mais résumons-nous à l’aspect qui nous semble essentiel.
A l’Académie de médecine qui, à une très large majorité de 69 voix sur 80 exprimées, a déclaré que « la conception délibérée d’un enfant privé de père constitue une rupture anthropologique majeure » et n’est « pas sans risques » pour son « développement psychologique », Agnès Buzyn a répondu que « considérer qu’il y a un lien direct entre défaut de construction de l’enfant et famille monoparentale est faux » et que « heureusement on arrive à se construire même quand on est élevé par un parent seul ».
On sait que la démocratie, la véritable démocratie, est un tout et que moins elle est complète, moins elle est parfaite. C’est ainsi qu’une démocratie qui ne serait que politique, sans être sociale, ni économique, ne serait pas tout à fait une véritable démocratie. Et sur ce plan, l’exemple de la France des retraites est particulièrement édifiant.
Le mercredi 18 septembre, le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, ratifiait une loi contraignant un certain nombre de plateformes de VTC à requalifier leurs prestataires indépendants en salariés. Cette nouvelle législation a été introduite après des années de débats relatifs à la nature des rapports qu’entretiennent les travailleurs avec les entreprises appartenant au secteur de l’économie numérique et des plateformes. Ces entreprises représentatives de la fameuse « ubérisation de l’économie » ont longtemps fait valoir l’indépendance qu’elles offraient à leurs « collaborateurs ». Pas de comptes à rendre. Pas de hiérarchie ni de supervision. Mais les changements de politiques tarifaires, les systèmes de notation et les cadences imposées aux prestataires indépendants suggèrent l’existence d’un rapport d’autorité. Dans ces conditions, ces entreprises pratiquent-elles du « salariat déguisé » ? Comment distinguer un travailleur indépendant d’un travailleur salarié ?
La haine de la propriété privée est l’apanage des esclavagistes en herbe
Jamais une institution n’aura suscité autant de controverses que le droit individuel de propriété. « La propriété, c’est le vol ! », s’écriait Proudhon dans un élan contradictoire, omettant que l’existence d’un vol atteste la présence d’un propriétaire lésé. Sans doute est-ce pourquoi la figure du fédéralisme ouvrier s’est finalement ravisée en proclamant qu’elle est synonyme de liberté.
Grâce à l’AME, revoilà l’immigration ! Les débats sur ce thème sont inépuisables et ont d’ailleurs connu plusieurs mutations ces trente dernières années. Dans les années 1990, le sujet était évité par la majorité des partis politiques pour « ne pas faire le jeu du Front national », expression culpabilisante lancée par les moralisateurs de gauche et les grands médias. Ensuite, avec l’aggravation des problèmes dans les banlieues et les vagues d’immigrés, tout le monde a commencé à se prononcer, à commenter et à proposer des solutions. La droite, en grande majorité, est aujourd’hui décomplexée, la gauche aussi mais un peu embarrassée quand même, car elle continue à nier les réalités, tandis que la droite extrême veut tout contrôler et tout interdire. Les positions et solutions s’avèrent de part et d’autre peu réalistes pour un pays européen historiquement et culturellement ouvert aux autres. Il serait plus efficace de garder l’esprit lucide.
Les données économiques en provenance d’Amérique peuvent servir d’arguments infaillibles aux libéraux. Elles apportent la preuve indubitable que les baisses d’impôts et les déréglementations accélèrent la croissance économique, la création d’emplois et la hausse des salaires. D’après les dernières données du Census Bureau (l’INSEE américain), les revenus des travailleurs américains ont augmenté de 3,4% en 2018, tandis que le taux de pauvreté a diminué de 0,5 point à 11,8%, le niveau le plus bas depuis 2001. Le nombre d’inscrits au programme Medicaid (aide médicale selon certains niveaux de revenus) diminue car les travailleurs à faible revenu gagnent davantage.