L’indigence de la culture économique en France résumée en un sondage : d’après l’enquête Odoxa-Aviva pour Challenges et BFM Business, 34 % des personnes interrogées estiment qu’il ne faudrait pas rembourser la dette contractée par l’État pendant la pandémie de Covid-19 ; 39 % des Français estiment qu’il faudrait la rembourser pour « une bonne partie avec une contribution exceptionnelle des grandes fortunes » ; 73 % suggérant de faire et l’un et l’autre…
Articles
Alors que le taux de chômage des jeunes s’établit à 22,1% et est encore aggravé par la crise sanitaire, une solution semble exister : encourager l’apprentissage.
Mais pour rendre le dispositif plus efficace, il faudrait vraiment laisser la main aux entreprises.
Une histoire banale. Elle se situe dans un immeuble modeste d’une ville moyenne. Il s’agit d’un petit logement avec un petit loyer. Ayant été occupé pendant des années, il est aujourd’hui en mauvais état. Au départ du dernier locataire, le propriétaire décide d’entreprendre des travaux lourds de rénovation, dont notamment le remplacement de tous les châssis vitrés par des doubles vitrages, l’isolation des murs, la mise aux normes de l’électricité, etc. Cette démarche était contraire à l’avis des agents immobiliers ayant visité l’appartement, ils ont souligné que cet investissement ne pourrait être amorti avant 20 ou 30 ans. Peu importe. Notre propriétaire, pas un professionnel de l’immobilier, peu argenté mais scrupuleux, tenait à remettre sur le marché un logement mieux que simplement « digne » comme on dit actuellement. Il le souhaitait vraiment agréable à vivre pour ses futurs locataires.
Les anciens pays d’Europe de l’Est, appelés « démocraties populaires » sous le communisme, connaissent un développement économique grandissant et une amélioration des conditions de vie de leur population. C’est un véritable boom. L’un des exemples les plus marquants est celui de la République Tchèque. En effet, les Tchèques deviennent plus riches que les Espagnols et les Italiens. Quelle est la recette de cette réussite? La réponse est simple, c’est le libéralisme économique.
Aux élections législatives de janvier 2015 les Grecs donnaient le pouvoir à Alexis Tsipras, le Mélenchon local, dont le programme électoral avait été « la fin de l’austérité ». Le taux des emprunts publics montait alors à 20 % l’an et le 29 juin 2015 toutes les banques grecques fermaient.
Le 13 juillet, Alexis Tsipras signait un accord avec les institutions européennes. Celui-ci prévoyait : pour le 15 juillet (soit 2 jours après la signature), « rationalisation du régime de TVA, élargissement de l’assiette fiscale et programme global de réforme des retraites » ; d’ici le 20 juillet , programme de « réduction des coûts de l’administration » ; pour le 22 juillet, nouveau « code de procédure civile, pour accélérer considérablement les procédures judiciaires ». L’accord prévoyait en outre des « privatisations de 50 milliards d’euros », un droit du travail « aligné sur les meilleures pratiques internationales » en particulier pour « les procédures de licenciements collectifs » et des « réductions quasi-automatiques des dépenses en cas de dérapages par rapport à des objectifs ambitieux d’excédents primaires » (l’excédent primaire est le solde positif du budget avant paiement des intérêts de la dette). De plus, « tout projet législatif » devait être approuvé par les institutions européennes. L’accord concluait : « Quand le Parlement grec aura approuvé tous ces engagements », il sera possible de « négocier un protocole d’accord » pour de nouveaux prêts (« 82 à 86 milliards d’euros »).
« Pas de reconfinement. Soyez libres mais responsables ! »
Le non-reconfinement a finalement été décidé, pour le moment. Par Emmanuel Macron seul et contre l’avis de beaucoup, entend-on dire. Jean Castex l’a annoncé aux Français du bout des lèvres et avec une tête d’enterrement. Un peu d’allant pour motiver les foules, un peu de force et de conviction, auraient été bienvenus. Et s’ils redonnaient confiance aux Français en les rendant responsables ? Ce qu’il nous faut, ce sont des doses de vaccin mais aussi d’énergie. Voici ce que l’IREF, et bien des Français probablement, auraient aimé entendre.
Une étude publiée par l’ONG Oxfam le 25 janvier et largement reprise dans les médias dénonce le « virus des inégalités ». Si l’étude pose la question des millions d’individus dans le monde qui sont tombés dans la pauvreté du fait de la crise économique liée au Covid-19, Oxfam emploie des raisonnements fallacieux et manipule les statistiques. On comprend que le but de ces chiffres chocs est de marquer les esprits mais cela est fait au détriment de l’honnêteté intellectuelle. Par ailleurs, certaines contre-vérités affirmées dans le rapport sont répandues dans le débat public et nécessitent donc une clarification.
Ces derniers jours avec l’investiture de Joe Biden et Kamala Harris, le président et la vice-présidente ont sans doute été les deux personnages politiques américains les plus médiatisés. Cependant, pour comprendre et analyser les mesures qui seront mises en place lors des quatre prochaines années, il faudra s’intéresser à Nancy Pelosi, politicienne peut-être moins connue en France mais qui a acquis un grand pouvoir au sein du Parti démocrate.
Il y a en France environ 750 000 personnes âgées vivant en Ehpad ou autres maisons de retraite. Par une note en date du 19 janvier 2021 les ARS ont enjoint ces établissements médicaux-sociaux de renforcer les mesures de sécurité en leur sein. Ils ont en particulier prescrit que dans tous les établissements, les sorties dans les familles et pour des activités extérieures soient suspendues jusqu’à nouvel ordre. Ce sont donc 750 000 prisonniers assignés à résidence par diktat technocratique.
Une simple décision administrative pourrait donc décider de la liberté des personnes âgées, et pourquoi pas demain des enfants, des handicapés et bientôt de nous tous. C’est le début du despotisme. Les Ehpad sont transformés en maison d’arrêt pour innocents. C’est la prison Saint Lazare sous la Terreur. Le prétexte est que le virus évolue, mais comme il évolue sans cesse, il se pourrait que tous les résidents meurent avant d’avoir été libérés de ces mesures de coercition. Est-ce acceptable ?
A dire vrai, les Ehpad sont complices de cet enfermement auquel ils consentent sans se poser de questions. Car s’ils s’en posaient, ils remettraient de telles décisions en cause.
La RATP est une habituée des rapports de la Cour des Comptes. Notoirement mal gérée, régulièrement épinglée pour les avantages peu justifiables dont ses salariés disposent, la régie des transports parisiens fait régulièrement l’objet des critiques de la Cour.
Néanmoins, c’est la première fois que l’institution analyse d’aussi près le système de primes de la RATP, avec une minutie qui permet de révéler de véritables perles.
L’IREF s’est penché sur ce rapport de plus de 100 pages, paru le 25 janvier et intitulé “La gestion des ressources humaines de l’EPIC RATP”.