Toute la presse de ce lundi 12 avril aborde le sujet des retraites et les futures « réformes » du gouvernement. On parle de « concertation avec les syndicats », de tables rondes, de réunions entre partenaires sociaux, même de rencontres avec les partis d’opposition. Une mise en scène qui donne l’impression du « déjà vu », c’est-à-dire d’un vacarme médiatique qui débouchera sur rien de bon.
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Dans une Chronique des Echos (26-27 mars), l’ancien journaliste du Monde, auteur d’un remarquable essai intitulé « Economiquement incorrect », soutient que la réforme des retraites ne devrait pas constituer la priorité du gouvernement et qu’il faudrait plutôt améliorer la compétitivité de la France surtout par rapport à l’Allemagne.
Nicolas Sarkozy a été élu sur un programme de rupture. Il a été choisi par les Français pour faire des réformes et remettre la France sur la voie du développement économique et du plein emploi. Le diagnostic du pays qu’il avait fait durant la campagne électorale de 2007 était tout à fait juste : trop d’Etat et de dépenses publiques, trop de rigidité sur le marché du travail, trop de privilèges dans le secteur public, etc… Il ne restait au nouveau chef de l’Etat qu’à se mettre au travail et agir avec conviction, d’autant plus que l’Assemblée nationale et le Sénat lui étaient acquis.
La disparition tragique de Jacques Marseille représente une énorme perte pour notre combat libéral. Par son travail de vulgarisation de l’économie, par ses qualités pédagogiques et sa culture, Jacques Marseille avait réussi à s’imposer dans le paysage médiatique qui est généralement fermé aux penseurs libéraux.
A l’heure où l’on nous dit que l’Etat doit intervenir pour réglementer l’économie et nous protéger des dangers du marché, on est en droit de se poser la question de son rôle protecteur. Dans le cas de la récente tempête qui s’est abattue en particulier sur la côte ouest de la France et qui a causé la mort de plus de 50 personnes, l’Etat a largement failli à son principe de précaution.
Le métro de Paris est rempli d’affiches publicitaires concernant une exposition consacrée aux aliments. Le principal sponsor de cette manifestation est le ministère de l’Agriculture et de la Pêche dont le nouveau slogan est : « Le Ministère de votre Alimentation ». Cela veut dire que les fonctionnaires de cette administration décident de ce qu’on doit manger ou pas. Cette mission rappelle les caractéristiques des sociétés totalitaires où tout est entre les mains des gouvernants, du parti et de la machine étatique.
En voulant absolument démontrer les conséquences du réchauffement climatique, les fonctionnaires du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) se sont un peu mélangé les crayons. Il y a quelque temps, ils ont sorti une étude montrant que le principal glacier de l’Himalaya est en train de fondre à une vitesse redoutable. Il ne restera plus rien en…2035.
Nicolas Sarkozy n’a rien dit hier soir sur TF1. Si, il a bien rappelé qu’il était un interventionniste. Il ne touchera pas à la retraite par répartition et les entreprises qui licencient devront se méfier de l’Etat. Il reconnaît qu’il faut réformer l’Etat et faire baisser les déficits et la dette mais sans préciser comment. Le plus grave c’est quand même l’incompréhension et l’inconscience devant le problème des retraites. Et pour cause.
Ce matin j’ai reçu dans ma boîte aux lettres une enveloppe du ministère de la Santé et des Sports. A l’intérieur, une lettre de la ministre m’incitant à me faire vacciner contre la grippe A. « Nous sommes confrontés, écrit Mme Bachelot, au développement d’une pandémie grippale causée par un nouveau virus… Le gouvernement vous propose de vous faire vacciner… ». Cette lettre arrive bien tard, l’épidémie est en net recul.