L’auteur du Capital au XXI ème siècle nous livre un nouvel ouvrage (Capital et Idéologie, Seuil) comme une somme endormeuse de 1200 pages souvent répétitives. Il décrit par le menu des problématiques qu’il pourrait exposer en quelques phrases. Mais il n’a sans doute pas pris le temps de faire court [[Pascal, Les Provinciales, lettre 16 : » … mes Lettres n’avaient pas accoutumé de se suivre de si près, ni d’être si étendues. Le peu de temps que j’ai eu a été cause de l’un et de l’autre. Je n’ai fait celle−ci plus longue que parce que je n’ai pas eu le loisir de la faire plus courte. »]], ce qui lui aurait peut-être évité bien des erreurs et des partis pris ! En réalité, son ouvrage n’est pas scientifique, mais tout entier idéologique, pleinement engagé à la gauche de la gauche. Son seul but est de démontrer la faisabilité de mesures extrêmes de taxation et de nivellement.
Thomas Piketty
On croyait que la chute du mur de Berlin avait discrédité les idéologies collectivistes. C’était sous-estimer la créativité intellectuelle illimitée des héritiers de Karl Marx. Dans son ouvrage intitulé La Grande Parade, Jean-François Revel avait entrepris d’analyser le révisionnisme des intellectuels socialistes pour retarder la déchéance de leur idéologie. Il est une autre stratégie que ces derniers ont mis en œuvre.
En avril dernier, une étude de l’Université George Washington, publiée par l’ITIF (Information Technology & Innovation Foundation), et intitulée Sensational, But Wrong : How Piketty & Co. Overstate Inequality in America remettait en cause les travaux de Piketty sur les inégalités. Elle montrait comment Piketty sélectionne soigneusement les données et opère des choix méthodologiques discutables qui maximisent l’effet des résultats, surestimant considérablement le taux réel de croissance des inégalités.
Sauf erreur de notre part, seul le site Atlantico a mentionné l’étude de l’Université George Washington, publiée par l’ITIF (Information Technology & Innovation Foundation), qui remet en cause les travaux de Piketty sur les inégalités comme l’avait déjà fait l’IREF. Le site d’information en parle par le biais d’une interview avec l’économiste Michel Ruimy de la Banque de France et affilié à l’ESCP-Europe. C’est très louable sauf que les conclusions de l’étude américaine ne ressortent pas suffisamment de l’entretien. Elles sont accablantes à l’égard de Piketty. En commençant par le titre : Sensational, But Wrong: How Piketty & Co. Overstate Inequality in America.
Le Rapport sur les inégalités de Piketty est plus idéologique que scientifique
Les incertaines conséquences de l’inégalité
Lecture critique du World Inequality Report 2018
On le croyait retiré quelque part, plein de regrets, culpabilisant après avoir truqué ses statistiques. Eh bien non, Thomas Pikett revient comme si de rien n’était. Dans une longue interview accordée au magazine Challenges (14 décembre), il reprend sa charge contre les riches, à l’occasion de la publication d’un nouveau rapport sur les inégalités dans le monde. « La captation de la croissance par les plus riches est inquiétante », soutient-il péremptoirement sans se soucier des éventuelles critiques qui pourraient lui être adressées. Il sait que les journalistes n’en feront pas et pour ce qui est des autres, il a pris l’habitude de ne pas y répondre.
Un article scientifique paru le 13 octobre dans la revue Social Science History (Cambridge University Press) confirme les analyses publiées par l’IREF en 2014 lors de la sortie en librairies de l’ouvrage de Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle.
Notre ouvrage Anti-Piketty est sorti aussi dans les librairies américaines. Un beau succès pour l’IREF et une excellente occasion de faire connaître les tromperies de Thomas Piketty de l’autre côté de l’Atlantique.
Pour Lénine le communisme devait être le « stade suprême du socialisme », une société « multilatéralement développée » dans laquelle tous les gens seraient parfaitement égaux. Il avait même envisagé à un moment donné le même revenu pour tous, solution idéale pour niveler parfaitement la société et la soumettre à l’Etat et au Parti. Certains, en France, sont en train de suivre les préceptes léninistes.
En avril 2014, l’IREF publiait une Etude intitulée « Richesse et croissance. Les tromperies statistiques de Thomas Piketty » en montrant, chiffres et statistiques à l’appui que la théorie de Piketty sur une croissance sans fin des patrimoines ne résiste pas à l’analyse des faits et que, contrairement à ce qu’il soutient, en moyenne, le rendement nominal du patrimoine net des ménages ne peut pas être supérieur au taux de croissance économique. En juin 2015, on publiait aussi un ouvrage collectif intitulé « Anti-Piketty » rassemblant les principales critiques à l’égard des thèses de Piketty.