L’État Providence est-il devenu un luxe ? Les « réformes » fiscales qui se suivent et se ressemblent semblent nous le prouver de jour en jour. Depuis un peu plus de 6 ans, 84 nouveaux impôts et taxes ont été instaurées[[Le Monde du 4 septembre 2013]], afin d’éviter la faillite imminente de notre modèle social. Nicolas Sarkozy et François Hollande nous ont montré l’étendue de leur talent lorsqu’il s’agit de recourir à l’impôt plutôt que de se confronter aux réformes structurelles nécessaires.
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La plupart des médias français ont la fâcheuse habitude d’ « oublier » les événements qui n’arrangent pas leur credo idéologique. C’est le cas concernant les très récentes élections australiennes qui ont à peine été mentionnées. Et pour cause. Après six années de gouvernement travailliste, les Australiens ont choisi d’élire un vrai libéral-conservateur comme Premier ministre, Tony Abbott.
L’embellie économique inespérée ne doit pas faire oublier la très mauvaise santé de notre économie. Il ne faut pas oublier qu’il n’y aura pas de reprise “durable” sans faire des réformes économiques indispensables, en commençant par la libération fiscale et réglementaire des entreprises.
Nouveaux membres pour l’UE, renflouement et régulation bancaire
L’Union européenne: les réformes structurelles plutôt que l’austérité
La politique d’austérité ne convient pas à nombre de gouvernants des pays de l’Union. Ils prennent prétexte des débats sur les effets de l’austérité sur la croissance pour passer à autre chose : la promesse de réformes structurelles qui devraient satisfaire leurs partenaires. Ils remplacent un objectif mesurable (la baisse des déficits) par une promesse peu fiable.
Avec la « réforme des retraites », la question de la « pénibilité au travail » revient sur le devant de la scène. Mais nos politiques devrait savoir que la…
Dans le domaine de la fiscalité les bonnes nouvelles sont rares par les temps qui courent. Mais bien vite une bonne nouvelle en annonce une mauvaise. Deux exemples actuels : les hauts salaires et les auto-entrepreneurs. On n’en est pas à quelques contradictions près.
L’étalage des patrimoines peut-il moraliser la vie politique ? Il confirme que nos ministres ont fait carrière dans la politique, ignorant la « France d’en bas », le secteur privé et l’entreprise. La vraie moralisation consisterait à supprimer les privilèges des syndicats et de la fonction publique, à libérer l’entreprise et l’école.
Le nouveau plan logement établi par le gouvernement prévoit de nouveaux privilèges pour le logement social : réduction des taux de TVA et croissance des financements publics. Les avantages fiscaux pour le secteur public sont trois fois supérieurs à ceux qui concernent le secteur privé ! Un rapport de l’IREF (2010) avait pourtant démontré le coût et l’injustice du logement dit « social ».
Face à la montée incessante du chômage, les gouvernants français ne veulent pas envisager la réforme radicale : supprimer des emplois publics. C’est pourtant ce qu’ont fait les Allemands depuis plusieurs années et les Etats Unis depuis trois ans. Avec succès. Pourquoi ?
Dans le programme présenté à Lille par Jean-François Copé mardi dernier et dans un document récent, l’UMP avance 20 propositions, tendant à alléger fiscalité et dépenses publiques. Mais nos apprentis réformateurs manquent encore d’audace …