L’affaire Griveaux pose de nouveau la question des liens entre morale et politique où pour le moins la confusion est à son comble.
politiques
Pratiquement tout a été mis en cause dans l’affaire Griveaux, depuis le Russe qui a mis en ligne la vidéo jusqu’aux réseaux sociaux, faciles et parfaits coupables. “Il faut réguler encore plus Internet”, ont clamé les politiques à l’unisson. En fait, cette affaire est symptomatique des comportements de nos « responsables » politiques. Tout le monde est coupable sauf eux. Rien d’étonnant. Rares sont ceux qui reconnaissent leurs fautes.
En 2017, dans le cadre de la dernière campagne présidentielle, et alors que monsieur Fillon était accusé sans relâche de tricheries pour des faits sur lesquels d’ailleurs la justice ne s’est toujours pas prononcée, j’ai, dans un article publié par l’IREF, accusé M. Macron de mentir sur ses déclarations de revenus et de patrimoine.
LES REPUBLICAINS existent-ils encore ? Devenus inaudibles dans la crise des gilets jaunes, ils sont absents des plateaux de télévision et livrent des discours incompréhensibles. Leur communiqué du 7 décembre dénonce « La malédiction française : toujours plus de dépenses, d’impôts et de taxes » et soutient que « Les impôts et les taxes ont atteint un niveau insupportable ». Il s’insurge à juste titre contre la hausse continue des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires : « C’est une question centrale, un problème majeur qui concerne l’immense majorité des Français. Il n’y a qu’une seule manière d’y répondre : il faut arrêter cette folie fiscale ».
La récupération politique des gilets jaunes est à cette heure incontestable. Mais qui récupère qui ?
La lecture pendant les vacances est… obligatoire. Du moins, pour ceux qui veulent comprendre comment va le monde. L’IREF vous propose déjà deux ouvrages qui paraissent, à première vue, complètement différents mais qui, en réalité, sont liés.
La droite libéralo-souverainiste de la Ligue et l’anti-parti écolo-néo-libertaire du M5S sont en train de bâtir une improbable alliance ou de s’y essayer du moins car leur accord sera sans doute soumis à bien des vicissitudes. Personne ne saurait sans doute se retrouver complètement dans le fatras de leur programme commun. Et pourtant ! Cette montée italienne d’un nouveau populisme exprime en même temps une certaine rationalité, celle d’un retour à la personne, de l’appel à un assainissement politique, d’une liberté retrouvée par la décroissance de la technocratie bruxelloise et plus généralement étatique…
« Je propose que le Medef et les branches professionnelles refusent désormais tout accord qui serait contraignant pour les entreprises »
Entretien avec Jean-Charles Simon, économiste et entrepreneur, candidat à la présidence du MEDEF
Les « affaires » ont émaillé de tout temps la vie politique. Évoquons simplement le scandale de Panama (1892), l’affaire des emprunts russes (1918), l’affaire Stavisky (1933), celle des avions renifleurs (1975) ou des diamants de Bokassa (1979).
Pour les politiques français mis en cause dans des affaires, il faut d’abord « laisser la justice faire son travail ». Ensuite, si la décision de justice leur est défavorable, ils se considèrent victimes d’un acharnement, d’une cabale et assurent qu’ils vont à tout prix démontrer leur innocence. Il est vrai aussi qu’avec le « mur des cons », on a pu remarquer une certaine coloration politique dans les rangs de notre justice.