Lundi, sur France Inter, Anne Hidalgo se plaignait que le couvre-feu ne soit pas adapté à la vie parisienne. Le gouvernement, peut-être trop centré sur les campagnes, ne connaît pas…
politique
« Tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait le poison », cette observation, au XVIème siècle, de Philippus Aureolus Theophrastus Bombast von Hohenheim, plus connu sous le nom de Paracelse, est encore vraie au titre des dépenses sociales. Efficaces à petites doses, les dépenses sociales empoisonnent un pays à dose plus élevée. Pourquoi ?
La citoyenneté a envahi notre vocabulaire et le fait est en lui-même révélateur. Tout est « citoyen » en France aujourd’hui : les associations, les entreprises, les comportements. A un point tel qu’un nom est devenu aussi adjectif, fût-ce de manière coupable. C’est ainsi qu’est née la « Convention citoyenne (sic) pour le climat », mise en place par le chef de l’Etat en 2019 avec pour objectif de réduire de 40 % par rapport en 1990 les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 « dans un esprit de justice sociale (sic) » -expression qui eût exaspéré Friedrich Hayek-.
Anne Hidalgo veut confiner Paris. Anne Hidalgo refuse le confinement le week-end proposé par le gouvernement. Anne Hidalgo propose que les étudiants prennent leurs cours dans les parcs… Dans sa…
Les Démocrates compliquent encore plus le système électoral américain
Le Sénat et la Chambre des représentants vont se pencher sur l’adoption de deux lois qui changeraient beaucoup de choses dans le processus électoral des États-Unis. Mais, si l’élection présidentielle…
Une (autre) honte française : plusieurs anciens présidents de la République mis en examen et condamnés
La France est-elle devenue un pays du tiers-monde ? Certes, Nicolas Sarkozy reste présumé innocent tant que sa condamnation n’est pas définitive et le comportement de certains magistrats dans cette affaire ne paraît pas avoir été toujours exemplaire. Mais en l’état, la condamnation à trois ans de prison dont un ferme de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, se rajoute à la très longue liste de mises en cause par la justice de responsables politiques français. Tous n’étaient pas coupables mais très nombreux ont été condamnés. Abus de biens sociaux, détournements de fonds, enrichissements personnels, emplois fictifs, ou délits d’initiés sont les formes de corruption les plus répandues. Même si les élus bénéficient de relations, sont protégés par l’immunité parlementaire et peuvent se cacher derrière l’opacité des fonds publics, la liste des affaires est longue.
La prime pour les travailleurs précaires, « inventée » par le Premier ministre Jean Castex en novembre 2020, connaît de sérieux ratés. Apparemment le décret instaurant cette nouvelle dépense, qui…
Face à la résurgence de la tentation du tout collectif, revenir aux leçons de Jean-François Revel
La crise du Covid-19 aura remis au premier plan de nos sociétés les valeurs du tout collectif. Le 15 octobre 2020, Emmanuel Macron déclarait ainsi : « On s’était progressivement habitué à être une société d’individus libres, nous sommes une nation de citoyens solidaires ». Remarquons ici deux choses : la substitution du mot « citoyen » au mot « individu » ; l’opposition apparente entre « liberté » et « solidarité ».
Qui paye commande. Selon ce vieil adage, la Commission européenne a élaboré un plan de relance de 750 Md€ sous forme de subventions et de prêts aux Etats pour faire face aux risques économiques liés à la crise sanitaire. Ce plan a été adopté à une écrasante majorité le 10 février par le Parlement européen. Mais cette manne monétaire sera versée sous condition. Pour être éligibles à ces fonds, les Etats devront élaborer un plan national pour leur utilisation et le soumettre à la Commission d’ici la fin avril 2021 en détaillant les réformes et investissements prévus qui devront obligatoirement consacrer au moins 37% des sommes allouées à des mesures en faveur du climat et au moins 20% à la transformation numérique.
Raté de la vaccination européenne : Ursula Von der Leyen fait son mea culpa
C’est une prise de responsabilité bienvenue en ces temps de crise. Devant le parlement européen, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen a admis mercredi dernier que les…