Lors de l’émission dimanche politique diffusée sur France 3, un propos du candidat communiste Fabien Roussel a fait réagir. Ce dernier estime en effet qu’« un bon vin, une bonne viande,…
nucléaire
Le texte était attendu pour 2021. La Commission européenne aura fait languir les Etats membres jusqu’au dernier jour de l’année pour dévoiler son projet de « taxonomie verte », c’est-à-dire,…
Les politiques écologiques de la France et de l’UE mettent leurs systèmes énergétiques sous tension
Les prix de l’électricité sur les marchés de gros ne cessent d’atteindre des sommets. Hier, les prix fluctuaient entre 380 et 500€/MWh. Avant la crise du Covid ils atteignaient difficilement…
Le Cérémé, Cercle d’étude réalités écologiques et mix énergétique, a invité l’IREF à son colloque sur le mix électrique qui avait lieu jeudi 9 décembre dernier à l’Assemblée nationale. Présidé par Xavier Moreno, ce think tank spécialisé dans le domaine de l’énergie et dont la devise est « L’énergie de la raison » a été créé par un groupe de citoyens actifs qui souhaitent que le débat sur la politique énergétique de la France soit fondé sur des analyses objectives et indépendantes de tout intérêt financier, débarrassées de tout préjugé. Le colloque s’est déroulé en trois tables rondes, qui seront les trois parties de ce résumé.
Le nucléaire revient à la mode, les entreprises françaises sont-elles prêtes ?
A l’approche de l’élection présidentielle, l’énergie est redevenue prégnante dans le débat public. Chacun affine son programme : les Verts et LFI veulent une production 100% renouvelable d’ici à 2035, quand Valérie Pécresse promet la construction de six nouveaux EPR.
La multitude de rapports publiés récemment par le gestionnaire du réseau électrique RTE ou par le think tank Négawatt vient nourrir l’argumentaire des pronucléaires comme des antinucléaires. Le président -en campagne- Emmanuel Macron affiche maintenant un certain volontarisme en matière d’énergie nucléaire : plusieurs milliards d’euros devraient être consacrés à la construction des futurs réacteurs EPR. Est-ce réalisable ? Il existe de sérieux doutes sur la capacité de nos entreprises à rénover, moderniser et reconstruire notre parc nucléaire. D’ailleurs, la France part avec un certain retard sur les Anglais, les Russes, les Chinois ou les Américains. Le fort pouvoir de nuisance des écologistes et les hésitations de nos décideurs publics en sont, pour partie, la cause.
La propagande écologiste est efficace, et le nucléaire ne doit probablement sa survie qu’à des avantages incontestables, tant pour le niveau de vie des consommateurs d’électricité que pour, justement, la planète.
Le Macron candidat de 2017 avait donné peu de gages au nucléaire. Usant de son fameux « en même temps » il n’avait pas affiché de ligne directrice claire. Mais force est de constater que depuis un an, le revirement est complet. La ministre de la Transition économique, jadis si prompte à dénoncer l’énergie nucléaire a, elle aussi, reconnu ses bienfaits. Le gestionnaire du réseau électrique, RTE, dans son rapport « futurs énergétiques 2050 », reconnaissait la nécessité de continuer à investir et entretenir les installations existantes tout en planifiant la construction de nouvelles installations. Pourtant, à l’heure actuelle, à part quelques déclarations floues, aucune feuille de route n’a été avancée ni par le gouvernement ni par Emmanuel Macron, à l’exception notable de l’annonce d’investissement en faveur du développement des SMR (Small Modular Reactor). La technologie n’est pour l’heure ni mature ni opérationnelle et ne le sera pas avant 2030. Le rapport de RTE précise que pour maintenir une part importante de nucléaire dans notre mix énergétique à horizon 2050, il faudrait démarrer la construction de nouveaux EPR sans tarder.
Avec la construction de 150 nouveaux réacteurs sur les 15 ans à venir, la Chine va construire plus de centrales que le reste du monde au cours des 35 dernières années.
Ce n’est un secret pour personne, Greenpeace hait le nucléaire et tout ce qui s’y apparente. Depuis quelques semaines, l’ONG a communiqué sur le fait que l’entreprise Orano (ex-Areva) envoie…
La crise énergétique que nous vivons à l’échelle de la France, est aussi globale. Les raisons sont multiples : forte demande en Asie, fragilité des infrastructures russes, augmentation du prix de la tonne de carbone et indexation du prix du gaz sur celui du pétrole. Les nombreux débats autour des énergies renouvelables, du nucléaire et des énergies fossiles n’ont guère rendu très claire, jusqu’ici, la vision de nos dirigeants à court, moyen et long terme en matière de politique énergétique.