Olivier Marteau est chef d’entreprise. Son expérience du terrain, ses déplacements (il passe la moitié de l’année à l’étranger), ainsi que ses connaissances de l’économie l’ont poussé à écrire cet ouvrage qui montre, preuves à l’appui, comment la France a perdu la bataille de la mondialisation. Enarques, politiques incompétents et étatistes, dépenses publiques extrêmement élevées ainsi qu’une imposition confiscatoire font partie des principaux chefs d’accusation de l’auteur. Sans langue de bois mais avec une solide argumentation chiffrée et comparative, Olivier Marteau passe en revue les ravages de l’Etat providence …
Mondialisation
La réussite américaine « durable », c’est la victoire de l’initiative sur l’assistanat, de l’entreprise sur l’administration, de la société civile sur l’Etat. Le poids de l’économie américaine est impressionnant (un quart du produit mondial) alors qu’on a annoncé périodiquement son déclin. Aux Etats-Unis, les entreprises nouvellement créées génèrent tous les ans plus d’un cinquième du PIB marchand. En 2010, tous les nouveaux emplois ont été créés par des entreprises de moins de cinq ans d’âge.
Entre 1992 et 2012, l’économie mondiale a augmenté de 70 %, en passant de 32 trillions de dollars à 54 trillions. Et ceci, malgré la crise et grâce à la mondialisation, qui enrichit les pays.
C’est la prédiction du couple Bill et Melinda Gates dans un remarquable article publié par le Wall Street Journal (17 janvier 2014). Contrairement à ce que nous affirment les antimondialistes…
Au début des années 1970, plusieurs rapports et ouvrages (dont celui de Paul Ehrlich, intitulé La bombe « P » à 7 Mds d’Hommes) pronostiquaient de terribles famines sur Terre à l’horizon de l’année 2000. Relayés par les écologistes, ces « savants » et autres technocrates considéraient que la population mondiale ne pourrait plus se nourrir. Qu’en est-il réellement aujourd’hui ? D’après l’Organisation mondiale de l’Agriculture et de l’Alimentation qui dépend de l’ONU, entre 1970 et 2011, la production de céréales a augmenté de 193 % en Asie, de 319 % en Afrique et de 199 % en Amérique du Sud. Pas vraiment de quoi inquiéter les populations de ces régions…
N’en déplaise aux pourfendeurs de la mondialisation, le monde se porte beaucoup mieux aujourd’hui qu’il y a 20 ans. D’après le FAO (l’agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture) que…
Cette note, rédigée par Lucas Léger, chercheur à l’IREF et auteur d’un ouvrage récent sur la mondialisation, rappelle l’irréalisme et les dangers du « protectionnisme modéré » à la mode dans les médias. Non, la mondialisation ne crée pas le chômage, ne diminue pas les salaires et n’accroît pas les inégalités.
Pascal Lamy, Directeur de l’OMC pour quelques semaines encore, nous avait habitués à des déclarations plutôt en faveur des libertés économiques et commerciales. Ces derniers temps, il semble avoir changé…
Les Editions du Muscadier présentent en un seul et même ouvrage les arguments pour ou contre la mondialisation. Quel est le résultat ? On peut voir d’un côté la faible argumentation et les mensonges des altermondialistes et, de l’autre, l’analyse de Lucas Léger, chercheur à l’IREF, qui rappelle que la mondialisation a enrichi tous les pays, créé des emplois, et que sans libre échange on n’aurait jamais connu ni la Renaissance ni la Révolution Industrielle ni la fin du Tiers Monde.
Victoire : la culture échappera au libre échange atlantique ! Cette « exception française » est inspirée d’abord par la haine du libéralisme, de la concurrence, voire des Américains, ensuite par les privilèges et prébendes dont bénéficie le monde culturel français. Victoire à la Pyrrhus sans doute.