Le président Macron a accordé le 14 avril dernier une interview au journal Financial Times. Intitulée ‘We are at a moment of truth’, elle en dit long sur sa stratégie pour détruire l’économie et mieux instaurer le socialisme.
L’article 5 de la Constitution du 4 octobre 1958, actuellement en vigueur, dispose que « Le Président de la République veille au respect de la Constitution. (…) Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités ». L’homme en charge du respect de la Constitution et des traités se rend lui-même coupable, dans l’interview mentionnée, du non-respect des traités européens : « Aujourd’hui nous fonctionnons en zone euro et en Union européenne sans respecter nos traités. Parce que nos traités, ils interdisent les aides d’Etat. Et aujourd’hui le système il fonctionne au fond comme s’il y avait des aides d’Etat. Parce que nous sommes tous en train d’apporter des garanties à nos entreprises. »
Libéralisme
Vous n’étiez sûrement pas au courant, mais il n’y a pas que Trump et Biden qui soient candidats à l’élection présidentielle. Pratiquement à chaque élection, un libertarien se présente contre les deux représentants des grands partis. D’habitude il obtient, en moyenne, entre O.30 et 0.80 % des voix et il reste dans l’anonymat. Seul l’ancien membre du Congrès, Ron Paul, candidat en 1988, est un peu plus connu car très actif dans les mouvements libertariens et auteurs de nombreux textes théoriques sur le libertarianisme. En 2020, c’est Jo Jorgensen, une femme de 63 ans originaire de l’Illinois, qui porte leflambeau. Elle avait déjà été présente sur le ticket présidentiel (en tant que colistière de Harry Browne), en 1996.
Cher(e) ami(e) de l’IREF,
Quelle place accordez-vous aux libertés individuelles dans vos représentations d’un social juste et efficace ?
Lire et s’abonner à la version papier du Journal des Libertés peut vous aider à répondre à cette question et à renouer avec les Lumières françaises.
Bon été.
«On ne permettra jamais aux extrémistes gauchistes de détruire notre mode de vie et nos libertés»
Ceux qui aiment et qui veulent défendre les libertés devraient retenir ce discours du président Trump prononcé le 3 juillet, à l’occasion du 224e anniversaire des Etats-Unis d’Amérique. Celui que (presque) tout le monde – en particulier les médias – voit comme le «diviseur de l’Amérique», a demandé au peuple américain de se rassembler autour des principes fondateurs du pays et des personnalités qui l’ont forgé. «Plus qu’aucune autre nation, a dit avec justesse le Président, c’est l’Amérique qui a fait progresser la condition humaine et le progrès humain». C’est en Amérique que les libertés individuelles ont pu s’exprimer et ont été protégées.
La trumpophobie, cette maladie qui empêche de réfléchir
L’article de Nicolas Lecaussin est publié (28 mai) sur le site du Figaro . Lire.
Le Président de la République a annoncé aux Français que le moment d’une « refondation » est venu. Il a raison : la crise a révélé les dramatiques faiblesses de…
Les difficultés économiques actuelles suscitent évidemment des suggestions pour essayer de surmonter ces difficultés. Mais elles sont aussi l’occasion pour certains de profiter de cette situation pour essayer de faire admettre des propositions de politique économique auxquelles ils tenaient bien avant la crise économique actuelle. Tel est le cas de ceux qui se déclarent en faveur de la création d’un « revenu universel », c’est-à-dire un montant de ressources auquel tous les citoyens auraient droit[[Tel est le cas, par exemple, de Gaspard Koenig, censé être un philosophe libéral. Il indique que ce n’est pas à l’État de fixer le salaire des citoyens, mais qu’il devrait en revanche instaurer un revenu universel pour leur donner un pouvoir de négociation.]].
Dans le cadre du plan Marshall, les Américains accordèrent des prêts de16,5 milliards de dollars (soit moins de 200 milliards d’aujourd’hui) aux Etats européens pour les aider à la reconstruction des villes et des installations bombardées. En échange, les Etats bénéficiaires devaient importer pour un montant équivalent d’équipements et de produits américains. Les deux parties s’entraidaient ainsi intelligemment. Mais le Covid 19 n’a pas été une guerre.
Jean-Philippe Delsol, président de l’IREF, avait titré dans un article l’année dernière que la droite française était la plus collectiviste du monde. En période normale, la droite a cette fâcheuse tendance d’approuver certaines mesures socialistes. Et la crise du coronavirus ne fait qu’accentuer cette position. Si certains portent l’idée d’une relance de type keynésienne (comme François Baroin[[https://www.lefigaro.fr/politique/francois-baroin-on-n-a-pas-le-droit-de-se-tromper-de-chemin-20200429]] ou Christian Jacob), pas si étrangère aux chiraquiens, d’autres en revanche se sont fendus de déclarations lunaires, dignes de représentants de la gauche et de l’extrême gauche.
Dans un article publié le 15 avril dernier dans le Wall Street Journal, le célèbre éditorialiste Daniel Henninger, inquiet par les conséquences économiques dramatiques du confinement, propose, ni plus ni moins, que les pouvoirs publics soient confinés et que les individus comme les entreprises se prennent en main pour redresser la barre.