Comparer le libéralisme au communisme ! Il fallait oser. C’est pourtant ce que vient de faire le philosophe Ryszard Antoni Legutko dans un livre (Le diable dans la démocratie) et…
Libéralisme
Le gouvernement débattra avec les députés au sujet de la crise sanitaire, sans vote, le 24 mars prochain. Sur demande du président de l’Assemblée nationale, il doit rendre des comptes. Qu’il est devenu rare le contrôle parlementaire de l’exécutif depuis le début de cette crise voilà bientôt un an ! Une crise qui marque la grande faiblesse du Parlement, voire sa soumission à l’exécutif. Un exemple : des membres du Sénat LR réunis en commission mixte paritaire ont réclamé un contrôle parlementaire accru, non plus tous les trois mois comme ce qui est prévu par la loi, mais à chaque prise de décision portant sur de nouvelles restrictions sanitaires. Eh bien, cette proposition a été rejetée par la majorité LREM à l’Assemblée. De fait, depuis mars, la France vit sous le régime de l’Etat d’urgence garanti par l’article 16 de notre Constitution.
Dans son essai intitulé La nouvelle censure (Robert Laffont, 1977), Jean-François Revel énumère plusieurs formes de censure : la censure d’Etat, officielle ou officieuse ; la censure par l’argent, occulte et insidieuse ; la censure sociale, qui exclut les non-conformistes ; l’autocensure ; enfin, la censure idéologique en démocratie qui dissuade le public de prendre connaissance d’une œuvre, quelle qu’elle soit, non conforme à la doxa. Tout est alors bon pour la démolir et déconsidérer son auteur. Peu importe le contenu, peu importe l’argumentation. Il ne s’agit pas d’analyser, de discuter, mais de rejeter en bloc, comme on repousse l’hérésie, ce qui ne peut être que nulles et méprisables opinions. A l’époque, Revel était un « dangereux anticommuniste » qui osait mettre en doute, à la fois, l’échec du capitalisme et le succès du marxisme. De nos jours, cette censure idéologique s’est « enrichie » grâce aux nouveaux moyens de communication et aux changements de la société.
Depuis l’élection présidentielle de 2017, il semble que la droite française ne parvienne pas à trouver un chef capable de rassembler et d’impulser des idées libérales. Pourtant, le soutien écrasant au programme de François Fillon lors de la primaire des LR et son score de 20% au premier tour de l’élection, et ce malgré ses affaires, démontrent qu’il y a un public conséquent pour un discours libéral. C’est pourquoi la droite française serait bien inspirée de s’intéresser à la politique autrichienne et à son jeune chancelier : Sebastian Kurz.
La ministre de l’égalité homme-femme, Elisabeth Moreno déclarait, ce dimanche 7 mars sur RTL, être favorable, « à titre personnel », à la gestation pour autrui (GPA). Cette déclaration intervient…
Non Antoine Foucher, le libéralisme n’est pas responsable de la crise Covid !
Vendredi, on pouvait trouver dans Les Echos le point de vue d’Antoine Foucher, ancien directeur de cabinet de Muriel Pénicaud au ministère du Travail, selon qui la crise Covid a démontré les errements du libéralisme. Apparemment, selon M. Foucher, dans la crise économique et sanitaire actuelle, “l’État protège l’économie réelle du risque d’effondrement” et, d’ailleurs, “le retour de l’État est réclamé par la population”.
Une affirmation étrange, car il nous semble plutôt que la population réclame au contraire moins d’État dans la gestion de la crise sanitaire.
Si celle-ci avait été plus libérale, les mesures auraient été moins centralisées et autoritaires. La vaccination aurait probablement été plus rapide, car menée par les médecins, les pharmaciens et le privé. Les entreprises et leurs salariés auraient pu adapter les contraintes aujourd’hui uniformes, avec moins de fermetures, moins de télétravail imposé, moins d’administratif, moins de morosité, moins de dépression.
Ce n’est pas le libéralisme le responsable de la crise, mais bien le coronavirus. Et l’État a plus souvent aggravé qu’amélioré la situation.
Pour Charles Consigny, les Français ne sont pas traités comme des citoyens libres
Nous mettons en lumière aujourd’hui, l’intervention d’un libéral dans les médias. Charles Consigny, dans l’émission de RMC « Les Grandes Gueules », disait en début de semaine, que la « France est un pays sous-développé sur les vaccins ». Mettant en avant que le Maroc vaccine plus que la France.
Le truculent journaliste, qui ne cache pas son libéralisme, appelle à ne plus respecter les « conneries » édictées par un Etat qui écrase fiscalement ses citoyens et qui est impotent, incompétent et vacillant.
Il faut remettre la liberté dans l’espace public, laisser les individus responsables d’eux-mêmes agir. « Nous sommes traités comme des veaux et non comme des citoyens libres », finit-il par dire. Cette parole, rare dans le monde médiatique, est un bol d’air pour chaque Français qui ne comprend plus les directives d’un État qui sacrifie de plus en plus les libertés individuelles sur l’autel de la force publique.
52% des lycéens favorables au port des signes religieux à l’école : la faillite de la liberté de conscience
D’après un sondage IFOP publié le 3 mars, les lycéens sont majoritairement favorables au port de signes religieux à l’école. Deux éléments transparaissent dans les conclusions de cette enquête. D’une…
L’idéologie racialiste s’attaque à la culture : une Blanche ne peut pas traduire l’œuvre d’une Noire !
L’écrivaine Marieke Lucas Rijneveld devait traduire en néerlandais les vers de la poétesse américaine Amanda Gorman. Seul problème, Mme Gorman est noire et Mme Rijneveld est blanche ! Voilà que…
Nombreux sont ceux qui, parmi nous, ont pris l’habitude d’avoir une conception manichéenne de la vie : le camp du bien, où bien sûr ils se comptent, et le camp du mal, où ils placent leurs adversaires. Mais la vie n’est pas ainsi et souvent le choix pratique qui s’offre à nous est entre deux biens. Une bonne illustration peut être trouvée dans la parabole du Bon Samaritain. Il existe au moins deux façons de l’interpréter : celle qui décrète où est le bien et le mal et celle qui, sans pour autant éliminer cette dichotomie, fait émerger le dilemme ainsi que son dépassement possible.