Le 3 mars 2021, le Fidesz a quitté le Parti populaire européen. En cause : la hausse des tensions entre les dirigeants du PPE – tels que le polonais Donald Tusk et l’allemand Manfred Weber – et le Premier ministre hongrois Viktor Orban. Ce départ ne va pas être sans conséquences sur la politique européenne. Le Fidesz, avec ses 13 sièges au Parlement européen, était la quatrième force du PPE. Désormais en quête de nouveaux alliés, le parti hongrois aimerait créer une nouvelle force politique à droite. La récente rencontre de Viktor Orban avec Mateusz Morawiecki, Premier ministre polonais du parti « droit et Justice » (PiS) et le dirigeant de la Ligue du Nord/Lega Matteo Salvini, permet d’entrevoir une nouvelle recomposition, mais pousse à s’interroger quant à l’avenir du libéralisme dans l’UE.
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Mixité sociale : et si les ministres la vivaient réellement ?
Ce n’est pas le ministère qui fait le ministre, c’est l’expérience. Peut-être devrait-on l’écrire en lettres d’or sur les contrats et bulletins de salaire d’Emmanuelle Wargon, pour lui éviter de…
100 000 morts de la Covid ! Mais combien à cause des mesures sanitaires ?
Depuis quelques jours, le gouvernement scrute le cumul des morts de la Covid, dont le nombre se rapproche dangereusement de la barre des 100 000. Un chiffre probablement sous-estimé, à…
Depuis plus d’un an, le gouvernement se caractérise par ses difficultés à maîtriser chaque aspect de la crise, qu’il s’agisse des masques, des tests, des vaccins, et bientôt des autotests. Pareil constat semble moins surprenant lorsqu’on connait le nombre d’organismes qui prétendent à régler les problèmes. Et ceux qui les dirigent.
Intervention d’Emmanuel Macron : ni excuses, ni leçons tirées des échecs précédents
Au moment où, à Londres (9.3 millions d’habitants), il y a zéro mort dû au Covid et que la vie commence à reprendre son cours normal, la France est à…
En France, on trouve des chômeurs et des entrepreneurs trop taxés, des sans-abris et des propriétaires trop imposés, mais aussi d’ardents défenseurs de la cause animale. Ces derniers considèrent qu’en…
Ce n’est un secret pour personne, l’Etat français entretient des connivences très fortes avec les acteurs industriels de la défense. Rien qu’en 2019, la Direction générale de l’armement a acheté pour 13,4 milliards d’euros de matériel militaire.
D’après la politologue C. Hoeffler [[Maîtresse de conférences à Sciences Po Bordeaux, spécialisée des questions de défense. De l’influence de l’Etat sur les politiques industrielles de défense]], il existe deux modèles industriels de défense : soit libéral, soit protectionniste-national. Elle distingue ensuite trois catégories pour décrire l’influence de l’Etat dans l’économie de la défense : l’Etat actionnaire-producteur, l’Etat acquéreur, l’Etat législateur.
Il y a exactement un an, les Etats, les uns après les autres et en très grande majorité, ont décidé un confinement total et la fermeture des frontières. Les conséquences de ces mesures sont pratiquement impossibles à évaluer, tant sur le plan économique que sur le plan humain. Une chute vertigineuse du PIB mondial, des milliers de milliards d’euros de dépenses publiques en plus, des dettes et des déficits qui explosent, des millions de chômeurs, ne sont que les aspects visibles de la crise provoquée par la pandémie. Il faudra sûrement des années pour retrouver la vie économique « d’avant ». Aurait-on pu éviter tout cela ? Question difficile et un peu prétentieuse car le consensus pour « fermer » a été presque mondial. Quelques arguments existent néanmoins pour soutenir que ce n’était peut-être pas la seule option…
Le populisme à l’italienne et une certaine idée de la conduite des affaires ont pris fin avec la démission du Premier ministre Giuseppe Conte et son remplacement par Mario Draghi. Le nouveau Premier ministre est devenu un héros national et a fait changer les gens d’avis. Ils ne croient plus aux discours grandiloquents ni à la sélection des députés par le biais d’un concours fantaisiste sur Internet où les candidats feraient étalage de leurs qualités et de leurs promesses.
Crise du Covid : les Français plébiscitent leur maire et…les entreprises privées
D’après un sondage Odoxa-Backbone consulting commandé par France Info et Le Figaro, 73 % des Français trouvent que leur maire a été à la hauteur au cours de l’année écoulée.…