C’est un rapport choc sur l’immigration que vient de publier le Conseil d’analyse économique (CAE). Selon l’organisme, l’immigration en France est trop familiale, trop peu qualifiée et trop peu diversifiée.…
Formation professionnelle, apprentissage
Les entreprises attendent des étudiants plus professionnels
A la demande de la Conférence des présidents d’université, 500 chefs d’entreprise ont donné leur vision de l’université. Si 85% d’entre eux en ont une bonne image, ils considèrent majoritairement…
L’INSEE a annoncé vendredi dernier un taux de chômage de 8,1%. Le taux d’emploi a augmenté depuis la fin du dernier confinement pour revenir au niveau de l’avant Covid. Les…
Pour ne plus subir la médiocrité de l’enseignement français, des entreprises créent leur propre école
Quel est le point commun entre Auchan, Carrefour, Atol ou l’ADMR (Aide à domicile en milieu rural) ? Face à la pénurie de candidats spécialisés dans leur domaine (boucherie, commerce,…
Plutôt que d’assister la jeunesse, il faut la responsabiliser et la libérer
A l’approche des élections régionales et présidentielles, de nombreuses propositions sont formulées par des candidats et des think-tanks afin de venir en aide à une jeunesse durement touchée par les restrictions liées à la pandémie de COVID-19. Toutes ne sont que des distributions d’aides publiques ou des « cadeaux gratuits ». On attendrait plutôt qu’un responsable politique adresse deux mots d’ordre à la jeunesse : liberté et responsabilité. C’est ce que propose l’IREF.
Alors que le taux de chômage des jeunes s’établit à 22,1% et est encore aggravé par la crise sanitaire, une solution semble exister : encourager l’apprentissage.
Mais pour rendre le dispositif plus efficace, il faudrait vraiment laisser la main aux entreprises.
Tout le monde se souvient de la phrase adressée par Emmanuel Macron le 16 septembre 2018 à un chômeur qui l’interpellait : « je traverse la rue, je vous en trouve » du travail.
La ministre du Travail Muriel Pénicaud a dévoilé le 27 avril 2018 son « Projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel ». Le texte n’apporte rien de nouveau sur la formation professionnelle par rapport à ce que nous savions déjà et que nous avons détaillé ici-même il y a quelques jours. Il est donc peu probable que les « mesurettes » de Muriel Pénicaud arrivent à changer la donne. Le mal est bien plus profond, et c’est une tout autre politique en matière d’enseignement qu’il faudrait mettre en œuvre.
Pour la nième fois depuis 1971, la formation professionnelle va donc être réformée. Muriel Pénicaud, ministre du travail, annonce un « big bang ». Est-ce vraiment le cas ? Derrière les grands mots ne se cache-t-il pas plutôt, une fois de plus, une politique des petits pas ?
Le chômage a baissé mais il reste au moins deux fois plus élevé qu’en Allemagne. Sans réformer sérieusement le marché du travail, les vraies créations d’emploi ne seront pas au rendez-vous.