Pour sortir de la crise, faire des économies est une bonne chose, réformer le secteur public et diminuer ses dépenses est encore mieux. Mais faut-il aussi recourir à plus d’impôts ? Au vu de ce que font certains pays, Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, plaide au contraire pour une réduction de la pression fiscale .
FMI
Faillite des collectivités locales en France, aux Etats-Unis, au Japon. Faillite des Etats européens. Mais à quelque chose malheur est bon, c’est un peu partout le retour à la raison. A quand le tour de la France ? Pour Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, « impossible n’est pas français » : gardons l’espoir.
On le surnomme le « Rapport Vérité ». Passé presque inaperçu en France, le Rapport sur les causes de la crise en Islande ne dénonce pas « l’ultralibéralisme sauvage » mais les connivences entre l’Etat et les banques ainsi que l’inconscience des dirigeants politiques. Mise au point de Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.
Journalistes et économistes mettent volontiers la mondialisation en accusation pour expliquer nombre des maux du continent africain. En partant de l’observation, assez réaliste, que quelques multinationales font «un peu ce qu’elles veulent» en Afrique, on en infère que la mondialisation est la cause du sous-développement africain. Mise au point pour l’IREF d’Emmanuel Martin, responsable du site « Un monde libre ».
La Grèce est au cœur de la tourmente, non seulement parce qu’elle connaît, comme d’autres pays, des déficits abyssaux de ses comptes publics, mais aussi et peut-être surtout parce qu’elle est accusée d’avoir triché. Analyse de Jean-Philippe Delsol.
Des déficits français aux initiatives du G20 ou du FMI, l’actualité démontre le piteux état des finances publiques, ce qui n’empêche pas les dirigeants de multiplier les innovations coûteuses et hasardeuses. Observations de Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF.
Détesté officiellement mais adulé en secret, le FMI (Fonds Monétaire International) est considéré ou comme un organisme « ultralibéral » coupable des problèmes économiques des pays en voie de développement ou bien comme un pompier mondial prêt à mettre la main à la poche pour distribuer sans regarder l’argent des contribuables. Le FMI a été fondé en 1944 à l’occasion de la mise en place des Accords de Bretton Woods instaurant une nouvelle organisation monétaire mondiale.
En 2007, les rapports du FMI considéraient que les subprimes étaient des instruments financiers tout à fait fiables et d’avenir. Aujourd’hui, le même FMI voit son budget multiplié par trois et est en train de devenir le « gendarme de la finance mondiale ». L’IREF a mené l’enquête sur cette administration.
La presse française est dithyrambique après le Sommet du G 20. « Le choc de confiance, titre Les Echos ; pour Le Figaro, il s’agit, ni plus ni moins d’un « Accord mondial pour un nouveau capitalisme » ; même le quotidien Libération semble très satisfait : « Un compromis historique pour une crise exceptionnelle ».