A l’occasion d’un référendum d’initiative populaire, les Suisses ont rejeté massivement l’idée d’un revenu de base universel. Environ 77 % des électeurs ont dit non à cette proposition soutenue seulement par le parti des Verts.
Europe
Etude comparative des performances des systèmes éducatifs en Europe
L’IREF a comparé les résultats des systèmes éducatifs dans 31 pays européens en fonction des : dépenses publiques et privées, résultats des élèves, taille des classes, salaires des enseignants, etc…
Les conclusions sont claires : une dépense publique élevée dans le domaine de l’éducation n’implique pas de meilleurs résultats, bien au contraire. Dans le classement de l’IREF, la France se classe à la 12ème place sur 31 pays malgré des dépenses publiques largement plus élevées que les autres pays.
La Banque Centrale Européenne a décidé, le 4 mai, de mettre fin, en 2018, à l’impression de billets de 500 euros. Officiellement, il s’agit de lutter contre le grand banditisme et le terrorisme, qui utilisent largement ces coupures. Mais les arrières pensées sont moins avouables. A terme c’est la monnaie papier qui pourrait être visée.
Niveau de vie : la France à la 12ème place en Europe
L’Etude menée par le Galssdoor Economic Research et le Llewellyn Consulting est passée inaperçue dans notre pays. Pourtant, ses conclusions sont extrêmement inquiétantes. Le niveau de vie des Français (relation…
TAFTA / TTIP : le gouvernement instrumentalise la peur de la mondialisation
Faut-il avoir peur du TAFTA (Trans-Atlantic Free Trade Agreement), le traité de libre échange entre l’Europe et les USA en cours de négociation ? Alors que la treizième session des négociations a repris à New York le 25 avril, la France semble vouloir bloquer la négociation. Douche froide pour Barack Obama venu en Europe défendre le traité et qui, la veille en compagnie d’Angela Merkel, pressait les Européens d’aboutir.
Bruxelles a proposé le 8 mars une modification de la directive de 1996 sur les travailleurs détachés. La France et d’autres pays de l’Ouest se plaignent d’un « dumping social », tandis que les pays de l’Est plaident pour le maintien de la directive, au nom d’une concurrence légitime. Cette concurrence est salutaire, si elle fait prendre conscience aux Français que le vrai problème est celui du coût excessif de leur protection sociale.
Parmi les 200 meilleures universités européennes, la France ne possède que 4 établissements supérieurs. Dans le dernier classement du Times Higher Education, la première université française n’arrive qu’en 12e position, loin derrières les universités du Royaume-Uni, de l’Allemagne ou encore de la Suisse. Pour que les universités françaises soient mieux classées à l’international, il faudrait les rendre libres, autonomes et prêtes pour la concurrence !
L’idée d’aligner la fiscalité des revenus du capital sur la fiscalité des revenus du travail faisait partie des promesses du candidat Hollande pour l’élection présidentielle de 2012. Pourtant, le facteur capital est une condition essentielle de la croissance économique, puisque c’est l’accumulation du capital qui permet l’investissement et le progrès technique, dont le rôle dans la croissance a été maintes fois démontré par les économistes.
L’accueil des migrants et les barrières à l’entrée sur le marché du travail
Deux chercheurs de l’IREF ont publié une étude, disponible sur notre site anglais, et dont une traduction résumée est livrée ci-dessous. Elle a le mérite d’exposer des propositions concrètes pour favoriser l’accueil et l’intégration des migrants. Bien entendu, l’accueil des migrants doit également être subordonné à un engagement fort de ceux-ci de respecter scrupuleusement le droit et les mœurs du pays d’accueil. Mais il est important de rappeler que les pays qui se ferment à l’immigration risquent de s’affaiblir, surtout quand la démographie faiblit et que le pays vieillit. L’immigration est un moyen de s’enrichir culturellement et économiquement. L’accueil de certains migrants chassés de leurs terres par la guerre est également, dans certaines limites, un devoir moral. Mais à condition bien sûr que ces migrants sachent s’intégrer. Et le meilleur moyen de s’intégrer, c’est le travail. Cette étude veut y contribuer.
Le constat
– Le nombre de primo-demandeurs d’asile en Europe a fortement augmenté ces dernières années et atteint un pic fin 2015 avec 1.3 millions demandes
– L’apport de ces migrants aux pays européens dépend de leur intégration sur le marché du travail
– Or, une analyse des réglementations sur le marché du travail en Allemagne, en France et au Royaume-Uni montre que ces réglementations sont extrêmement importantes et varient d’un pays à l’autre
– Ces réglementations empêchent les migrants d’accéder plus facilement au marché du travail des pays respectifs
– Une réduction des barrières à l’entrée des migrants sur le marché du travail aurait des effets positifs sur l’emploi dans les pays respectifs
Les propositions
– Il faut abolir toutes les restrictions qui empêchent les migrants d’avoir accès au marché du travail des pays respectifs
– Accorder aux demandeurs d’asile la possibilité de conclure des contrats de travail temporaires, des possibilités de créer leur propre entreprise
– Il faut une dérogation pour les migrants concernant le salaire minimum
– Mettre en place un droit du travail allégé et dérogatoire pour les travailleurs migrants
– Il faut abolir les autorisations de travail inutiles
C’était la mesure phare du programme du nouveau Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, en novembre 2014 : la création d’un Fonds européen pour les investissements stratégiques (EFSI) de 315 milliards d’euros. De quoi relancer la croissance et l’emploi, selon la Commission européenne. Un an plus tard, on n’a pas beaucoup avancé, et ce projet n’est en réalité qu’un plan de relance keynésien à l’échelle européenne, qui échouera comme tous les précédents.