La flambée des prix de l’énergie, gaz, pétrole et électricité, a servi d’argument aux opposants du marché libre pour dénoncer ses excès et blâmer le « capital » de s’enrichir en profitant de la pénurie. Les anti-libéralisation du marché de l’énergie sont nombreux à l’extrême-gauche, à gauche et même à droite. Leur discours idéologique tient assez peu, face aux faits. Rappelons que la flambée des prix que nous connaissons est inédite par son ampleur. Elle est surtout causée par une conjoncture non moins exceptionnelle. Cette situation n’est pas appelée à durer et les prix devraient sensiblement redescendre en mai-juin 2022. Les opposants oublient deux faits substantiels : avant la crise les prix de l’énergie avaient atteint un niveau très bas, personne ne s’était plaint de la libéralisation du marché à ce moment-là ; et contrairement à ce qu’ils professent, c’est la France qui a le moins libéralisé son marché de l’énergie parmi les pays d’Europe de l’Ouest. Elle s’y est résolue sous la pression de la Commission européenne, mais elle a néanmoins maintenu divers mécanismes de régulation. Enfin, le Gouvernement est aujourd’hui engagé dans un contentieux avec la Commission, car celle-ci souhaite que la France poursuive la libéralisation de son marché de l’énergie.
étatisme
A l’approche de Noël et de la fin de l’année, nos boîtes aux lettres se remplissent d’appels aux dons : Secours Catholique, Apprentis d’Auteuil, Petits Frères des Pauvres, Fondation Jérôme…
Congrès des Républicains : analyse et comparaison des programmes des cinq candidats
Xavier Bertrand, Michel Barnier, Valérie Pécresse, Philippe Juvin et Éric Ciotti. Voilà les cinq candidats qui vont se disputer l’investiture LR pour la présidentielle de 2022. Leurs propositions sur l’immigration et la sécurité étant proches, différant plus sur l’intensité que sur le fond, nous allons nous concentrer sur l’économie, les dépenses publiques et la fiscalité, avec un rapide détour par l’agriculture et l’éducation. Le projet des LR pour 2022 était loin d’être convaincant ; les cinq programmes qui sont exposés aux adhérents ne sont pas non plus enthousiasmants. Comparaison.
Projet des Républicains pour la France de 2022 : l’étatisme toujours au rendez-vous
Le congrès des Républicains aura lieu du 1er au 4 décembre prochain. Les adhérents LR ont refusé, à une majorité de 58 % et avec un taux de participation de 50 %, la primaire ouverte comme en 2016 qui avait réuni plus de 4 millions d’électeurs. La désignation du candidat de « la droite » ne sera donc l’affaire que des 100 000 militants déclarés. La direction du parti a également exclu un candidat au congrès, l’entrepreneur Denis Payre, sans aucun motif valable, si ce n’est l’entre-soi politique et idéologique. Si les cinq candidats (Michel Barnier, Xavier Bertrand, Philippe Juvin, Valérie Pécresse et Eric Ciotti) affinent leurs programmes, leur parti a, lui, publié une brochure de 40 pages intitulée « Notre projet pour la France 2022 ». Elle servira probablement de base au programme du candidat désigné, et surtout aux futurs députés et sénateurs Les Républicains. Divisé en trois parties (Protéger – Libérer – Rassembler), ce projet est en réalité loin de répondre aux nécessités de réforme dont la France a besoin.
Tous les politiques français se réclament aujourd’hui du gaullisme. De gauche ou de droite, ils vantent les mérites d’une France dirigée par le Général avec, selon eux, sa grandeur et ses exploits. Ils oublient que c’était aussi une France centralisée, interventionniste et de plus en plus bureaucratisée et aussi une société en plein changement avec à sa tête, comme l’écrit Jean-François Revel dans son essai, Le style du Général, un homme avec la « manie de grandeur » et qui se considérait comme une « incarnation perpétuelle de la France éternelle ».
L’AFP est maintenant une vieille dame. Elle est l’enfant de l’agence Havas fondée en 1835 par Charles-Louis Havas, marchand et financier. Elle est plutôt singulière dans le paysage médiatique français, du fait de sa forme juridique et de son activité. Les statuts qui la régissent ont été institués en 1957. Elle n’est ni privée ni publique, sa structure se rapproche plus de celle d’une coopérative. L’AFP approvisionne nos journaux en informations internationales et nationales considérées comme particulièrement fiables. Elle dispose de sa propre salle à l’Assemblée, ce que peu de quotidiens peuvent se permettre. Elle partage le marché international de l’information avec Reuters et Associated Press.
Le gouvernement de Xi Jinping souhaite une meilleure répartition des richesses. Le prince rouge n’aime plus les milliardaires, ses dernières actions vont dans ce sens : il a infligé une…
Alerte : le Haut Conseil pour l’assurance maladie projette d’étatiser les complémentaires et prévoyance santé
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a demandé la mise en place d’un groupe de travail afin d’étudier les différents scénarios proposés par le Haut Conseil pour l’avenir de…
Saviez-vous que le grand philosophe pragmatiste américain John Dewey (partisan d’une « appropriation collective des moyens de production »), Lord Keynes (qui plaidait pour un « contrôle des mécanismes économiques par l’État ») et le philosophe John Rawls (pour qui « les talents supérieurs sont un atout » à utiliser par l’État afin de réduire les inégalités) sont désormais non seulement à considérer comme d’éminents penseurs libéraux, mais mieux encore les seuls à véritablement l’être au XXème siècle ? Et vous doutiez-vous que « l’orientation socialisante du libéralisme n’a fait que se renforcer au cours du XXème siècle », que dans la confrontation entre le « libéralisme planificateur » de John Dewey et le « collectivisme libre » de Walter Lippmann en 1925/1940, ce sont « deux conceptions opposées du libéralisme qui vont s’affronter », et accessoirement enfin que « le libéralisme ignore la société et est indifférent aux valeurs » ? Extraits de Il faut s’adapter – Sur un nouvel impératif politique (Gallimard), La fin des libertés – ou comment refonder le libéralisme (Robert Laffont) puis… Contre le libéralisme (Éditions du Rocher), trois ouvrages parus début 2019 et respectivement signés de Barbara Stigler, Monique Canto-Sperber et Alain de Benoist, ces « scoops » sont bien entendu autant d’assertions arbitraires qui, déplaçant le libéralisme sur la gauche du prisme idéologique en le teintant fortement d’étatisme et de collectivisme, contredisent l’historiographie libérale qui faisait consensus jusqu’à l’orée des années 2000.
Covid, vaccination obligatoire, pass sanitaire et la liberté, la responsabilité et la vigilance
Nos derniers articles après l’intervention d’Emmanuel Macron ont provoqué beaucoup de réactions de la part des lecteurs et sur les réseaux sociaux. L’article de Nicolas Lecaussin, comme l’indique le titre, s’oppose aux mesures coercitives annoncées par le président tout en rappelant les responsabilités que devraient assumer tous les Français en ces temps de pandémie, ainsi que les retards pris par la France dans la vaccination. Pour Jean-Philippe Delsol, la liberté de chacun dépend des libertés et des responsabilités de tous et, à l’heure actuelle, seule la vaccination nous assurerait ces libertés. Il vaut toujours mieux éviter un nouveau confinement. D’ailleurs, dès le mois de mars 2020, l’IREF a critiqué ces mesures restrictives, comme il a été l’un des premiers à pointer du doigt la bureaucratisation et la faillite du système hospitalier française malgré ses coûts faramineux.