Il y eut d’abord en janvier 2020 l’apparition officielle du virus en Chine, à laquelle et malgré la présence de notre consulat à Wuhan, personne ou presque ne daigna chez nous vraiment porter attention, moquant même ceux qui se risquaient à y voir autre chose qu’une grippe exotique, passagère et bénigne. Ensuite vint la menace, le virus se propageant de manière alarmante, et même avec tous les freins et les retards que la Chine mit à en convenir, on commença à la prendre au sérieux. Puis éclata enfin la pandémie tardivement déclarée par l’OMS, avant que ne se dessine peu à peu inégalement la propagation à tous les continents, alors que les recherches entreprises sur le patient zéro en détectent l’origine de plus en plus tôt, dès novembre 2019, voire bien avant.
Etat providence
Cent cinquante Français ont, nous dit-on, été tirés au sort pour former cette Convention pour le climat qui a accouché d’une débauche de propositions parmi lesquelles la sottise semble le disputer à l’absurde. Qu’on ne s’y trompe pas pourtant. Il s’agit beaucoup plus probablement d’une machine de guerre que quelques-uns ont su diriger pour détruire ce qui reste de nos libertés.
Les propositions de la Convention pour le climat ou la nouvelle société totalitaire écologique
A l’automne, Emmanuel Macron et le gouvernement avaient demandé aux 150 participants à la Convention citoyenne pour le climat, tirés au sort, de « définir une série de mesures en matière de lutte contre le changement climatique permettant d’atteindre une baisse d’au moins 40% des émissions de gaz à effet de serre [GES] d’ici 2030 (par rapport à 1990) dans un esprit de justice sociale ». On découvre ces mesures et on est effaré !
Le racisme antiraciste bat son plein aux Etats-Unis. Il y a quelques jours, un groupe d’étudiants, se définissant eux-mêmes comme « non-noirs »,de l’Université de Californie à Los Angeles, UCLA, a demandé à son professeur de comptabilité, Gordon Klein, d’adapter sa notation pour les étudiants Noirs et de reculer pour ceux-ci les dates de rendu de certains devoirs.
Les retraités ont vraiment de la chance : plus de 30 000 morts dus à la pandémie !
Il est actuellement de bon ton à gauche et même plus largement dans les rangs d’une partie du Parlement d’affirmer haut et fort que, face à la pandémie, les retraités s’en sortent bien, puisque à l’inverse de nombreux salariés qui ont perdu et qui vont continuer à perdre dans le chômage partiel une partie de leur salaire, ils ont, eux, réussi à conserver l’intégralité de leurs pensions. Certains vont même jusqu’à prétendre que les vieux seraient responsables des conséquences économiques désastreuses du confinement, qui n’aurait été décidé que pour les protéger. On voit bien entendu tout de suite où mène ce genre de réflexions, qui font par avance des retraités les cibles privilégiées des politiques d’austérité à venir.
Des émeutes prospèrent aux Etats-Unis, en France et ailleurs au nom de l’antiracisme. La crise est accusée d’avoir fait souffrir les Noirs plus que les autres, justifiant ainsi leur révolte. En réalité, l’antiracisme est instrumentalisé par la gauche radicale pour manifester et semer la révolution. Aux Etats-Unis, la population noire a largement profité de la croissance économique de ces dernières années et elle est désormais très intégrée. Elle n’a pas pâti plus que les autres de la crise.
Jean-Philippe Delsol est cité (20 mai) dans Esquerda à propos des réformes économiques à faire. Lire.
Déjà nous vivions sous la tyrannie du bien, ou plutôt de ce que le gouvernement croyait être bien pour nous. Le 11 mai nous introduit dans une nouvelle période de théocratie impériale. Nous serons surveillés par des brigades d’anges gardiens qui veilleront à ce que tous ceux qui ont été contaminés ou sont susceptibles de l’être soient confinés chez eux ou dans des hôtels-prisons. Pour ce faire il faudra bien sûr généraliser une politique de délation qui commencera par les médecins auxquels, à l’encontre de leur déontologie, on demandera de violer le secret professionnel pour dénoncer ceux qui devraient être isolés. Bien pire, ils seront payés pour ça !
Ministères, politiques, agences, haute autorité, haut conseil, haut comité, stratégies…
Le rédacteur de cette note a recherché dans les textes régissant nos principales institutions sanitaires françaises, les missions dont elles étaient investies et particulièrement celles concernant leur rôle dans l’anticipation et la prévention des pandémies. Il s’agit donc très clairement d’une recherche orientée sur ces deux points et pas sur la gestion de la crise sanitaire.
Inspirée de l’exemple de nombreux pays, à l’instar de Singapour, la France réfléchit au déploiement de StopCovid, application de traçage pour limiter la transmission du Covid-19. Comme de nombreux autres sujets depuis le développement du virus, StopCovid n’a pas échappé aux polémiques. Celles-ci portent sur plusieurs enjeux : la faisabilité technique, la fiabilité de l’application et l’impact sur nos libertés individuelles.