Après s’être occupé de mesures peu utiles, voire injustes, Biden s’attaque aux mesures illégales, non pas pour les abolir, mais pour les créer. Il a donc créé un moratoire interdisant…
État et administrations
Les propriétaires savent combien l’Etat aime les assommer de démarches lourdes à l’efficacité incertaine. La Loi Climat en rajoute. Actuellement devant le Conseil constitutionnel, après une adoption par le Parlement,…
Imposons deux pass à Emmanuel Macron : le pass sécurité et le pass réformes !
Le pass sanitaire joue probablement un rôle très incitatif car la moitié de la population, ou presque, a maintenant reçu ses deux doses. La perspective de devoir payer son test…
De la nécessité d’introduire l’esprit d’entreprise dans les secteurs aujourd’hui publics
Évidemment, parler de coopération au sein de la sphère publique est quelque peu problématique puisque cette sphère se distingue des deux précédentes par la possibilité d’un recours éventuel à la coercition. Pour autant il est difficilement envisageable d’imaginer — au moins pour les quelques décennies ou quelques siècles à venir — une société sans État et, même s’il n’est pas interdit d’imaginer une telle société, mon propos ici sera plutôt d’examiner comment organiser aujourd’hui cette sphère publique de telle sorte qu’elle ne puisse nuire à l’épanouissement des autres formes de coopération.
Covid, vaccination obligatoire, pass sanitaire et la liberté, la responsabilité et la vigilance
Nos derniers articles après l’intervention d’Emmanuel Macron ont provoqué beaucoup de réactions de la part des lecteurs et sur les réseaux sociaux. L’article de Nicolas Lecaussin, comme l’indique le titre, s’oppose aux mesures coercitives annoncées par le président tout en rappelant les responsabilités que devraient assumer tous les Français en ces temps de pandémie, ainsi que les retards pris par la France dans la vaccination. Pour Jean-Philippe Delsol, la liberté de chacun dépend des libertés et des responsabilités de tous et, à l’heure actuelle, seule la vaccination nous assurerait ces libertés. Il vaut toujours mieux éviter un nouveau confinement. D’ailleurs, dès le mois de mars 2020, l’IREF a critiqué ces mesures restrictives, comme il a été l’un des premiers à pointer du doigt la bureaucratisation et la faillite du système hospitalier française malgré ses coûts faramineux.
Le Conseil d’État laisse le champ libre au gouvernement sur le passe sanitaire
Le Conseil d’État n’aura finalement guère fait usage de son rôle de contre-pouvoir de l’exécutif. Alors que dans un précédent jugement (CE Quadrature du net, 6 juillet), il avait autorisé…
Les derniers Présidents de la République aimaient la dépense publique. Emmanuel Macron, lui, l’adore. En effet, celui qui est encore qualifié de libéral par certains a ouvert en grand les…
L’un des piliers d’une réforme libérale est la réduction des dépenses publiques. Mais on ne peut, comme l’ont fait de nombreux « gilets jaunes », réclamer à la fois cette réduction et souhaiter davantage de services publics. Pourquoi d’ailleurs tant de services publics, d’administrations, de fonctionnaires dans notre pays ? C’est, dit-on, parce qu’ils sont indispensables pour produire des biens publics. Je propose de prendre la séquence à l’envers. Existe-t-il des biens publics [[Le concept de bien public n’a rien à voir avec celui de bien commun, ensemble des conditions qui permettent l’épanouissement de l’individu, son accomplissement en tant que personne, au sein de la société. Le bien commun, n’a d’ailleurs rien à voir avec l’intérêt général, dont le théorème d’Arrow a démontré la vacuité. Mais, dans le discours politique, on mêle imprudemment, parfois volontairement, bien public, bien commun et intérêt général : autant de piliers de la « justice sociale ».]] ? La théorie économique n’en repère que très peu – au contraire semble-t-il de la science politique ou juridique. S’il y a peu de biens publics, nul besoin d’autant de services publics ; ils n’existent qu’à titre subsidiaire. D’ailleurs les biens publics doivent-ils être produits par des monopoles publics ? Il va de soi que réduire la sphère des services publics c’est obligatoirement diminuer les dépenses publiques payées par l’impôt et autres prélèvements obligatoires. Je crois donc nécessaire de remonter à la source des dépenses publiques : les biens publics.
François Bayrou, haut-commissaire au Plan, a rédigé une note sur les enjeux futurs du secteur agricole. Celui dont le poste, selon son propos, vise à « identifier tous les problèmes…
Emmanuel Macron a fait preuve de beaucoup d’autorité. On eût aimé qu’il montre autant de détermination dans d’autres circonstances, notamment à l’égard de l’insécurité qui règne en France, dans les banlieues hors contrôle mais aussi un peu partout où les « jeunes » font la loi. Mais bon, ce n’était pas le sujet du jour. Le virus revient, il faut agir, il faut montrer que l’on agit.
Nous pensons, à l’IREF, qu’en effet, exiger un pass sanitaire dans les transports (ça existe déjà dans les transports aériens) et obliger le personnel soignant à se faire vacciner, est une évidence ; qu’un contrôle lors de grands rassemblements, dans les parcs d’attraction et autres lieux très fréquentés où l’on sait que les gestes barrière ne peuvent, et ne seront pas, respectés, est relativement facile à mettre en place. Il n’y a pas pas de quoi crier au scandale. Pour d’autres professionnels en revanche, cette décision pose de très gros problèmes : quel patron de restaurant, de brasserie, aura le temps de contrôler le pass sanitaire de tous ceux qui franchissent la porte de son établissement ? Surtout si le concurrent d’en face, moins sourcilleux, laisse tout le monde entrer librement. Toutefois, cette mesure devrait réjouir les admirateurs de Poutine car à Moscou il faut bien un pass sanitaire (ou il faut être vacciné) pour aller dans les bars et les restaurants.
Encore une fois, nous sommes confrontés à des injonctions à la hache. La situation entraîne des gênes plus ou moins importantes pour tout le monde. Il n’est pas normal qu’elles mettent certains en réel danger, sans nécessité impérieuse.