Le site De Particulier à Particulier (PAP), qui met notamment en relation des propriétaires avec des locataires potentiels, a publié récemment une étude sur la loi « Climat et Résilience…
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La flambée des prix de l’énergie, gaz, pétrole et électricité, a servi d’argument aux opposants du marché libre pour dénoncer ses excès et blâmer le « capital » de s’enrichir en profitant de la pénurie. Les anti-libéralisation du marché de l’énergie sont nombreux à l’extrême-gauche, à gauche et même à droite. Leur discours idéologique tient assez peu, face aux faits. Rappelons que la flambée des prix que nous connaissons est inédite par son ampleur. Elle est surtout causée par une conjoncture non moins exceptionnelle. Cette situation n’est pas appelée à durer et les prix devraient sensiblement redescendre en mai-juin 2022. Les opposants oublient deux faits substantiels : avant la crise les prix de l’énergie avaient atteint un niveau très bas, personne ne s’était plaint de la libéralisation du marché à ce moment-là ; et contrairement à ce qu’ils professent, c’est la France qui a le moins libéralisé son marché de l’énergie parmi les pays d’Europe de l’Ouest. Elle s’y est résolue sous la pression de la Commission européenne, mais elle a néanmoins maintenu divers mécanismes de régulation. Enfin, le Gouvernement est aujourd’hui engagé dans un contentieux avec la Commission, car celle-ci souhaite que la France poursuive la libéralisation de son marché de l’énergie.
Le Macron candidat de 2017 avait donné peu de gages au nucléaire. Usant de son fameux « en même temps » il n’avait pas affiché de ligne directrice claire. Mais force est de constater que depuis un an, le revirement est complet. La ministre de la Transition économique, jadis si prompte à dénoncer l’énergie nucléaire a, elle aussi, reconnu ses bienfaits. Le gestionnaire du réseau électrique, RTE, dans son rapport « futurs énergétiques 2050 », reconnaissait la nécessité de continuer à investir et entretenir les installations existantes tout en planifiant la construction de nouvelles installations. Pourtant, à l’heure actuelle, à part quelques déclarations floues, aucune feuille de route n’a été avancée ni par le gouvernement ni par Emmanuel Macron, à l’exception notable de l’annonce d’investissement en faveur du développement des SMR (Small Modular Reactor). La technologie n’est pour l’heure ni mature ni opérationnelle et ne le sera pas avant 2030. Le rapport de RTE précise que pour maintenir une part importante de nucléaire dans notre mix énergétique à horizon 2050, il faudrait démarrer la construction de nouveaux EPR sans tarder.
Avec la construction de 150 nouveaux réacteurs sur les 15 ans à venir, la Chine va construire plus de centrales que le reste du monde au cours des 35 dernières années.
La crise énergétique que nous vivons à l’échelle de la France, est aussi globale. Les raisons sont multiples : forte demande en Asie, fragilité des infrastructures russes, augmentation du prix de la tonne de carbone et indexation du prix du gaz sur celui du pétrole. Les nombreux débats autour des énergies renouvelables, du nucléaire et des énergies fossiles n’ont guère rendu très claire, jusqu’ici, la vision de nos dirigeants à court, moyen et long terme en matière de politique énergétique.
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