Quelle coïncidence ! Alors que l’on célèbre le centenaire du « putsch communiste d’octobre », les émissions et débats autour de la présidence de Donald Trump ressemblent aux procès staliniens. Tous juges et accusateurs. Difficile dans ces conditions de se faire une idée neutre de ce qui s’est passé depuis … 9 mois (élu en novembre, le président américain ne prend ses fonctions qu’en janvier). Il ne s’agit pas de défendre un personnage complètement atypique, provocateur et imprévisible mais il mérite au moins une analyse impartiale. Par contraste, chez les mêmes inquisiteurs, le président Macron bénéficie d’une aura qui frise le grotesque. Puis, souvenons-nous, il fut un temps où Carter n’était qu’un « mangeur de cacahuètes » et Reagan un « demeuré » et un « cow-boy de série B ».
Donald Trump
Réformes fiscales de Macron et Trump : des ambitions bien différentes …
Alors que Donald Trump est sur le point d’opérer une véritable révolution fiscale outre-Atlantique par le biais de son « Tax Cuts and Jobs Act », Emmanuel Macron peine grandement à opérer les réformes fiscales nécessaires en France.
On peut critiquer le président américain Donald Trump à bien des égards. On peut en revanche difficilement lui reprocher de tenter de faire ce qu’il avait promis en matière de « choc de simplification », comme on dirait de ce côté-ci de l’Atlantique. Durant sa campagne, il avait indiqué que 70 % des réglementations étaient inutiles. M. Trump tente désormais de rationaliser le cadre réglementaire de la bureaucratie de l’État américain ainsi que de certains secteurs de l’économie.
Indignation générale lors de l’annonce faite par Trump à propos du retrait des Etats-Unis de l’Accord de Paris. Condamnation unanime, aucune voix discordante dans les grands médias et même sur les réseaux sociaux (sauf certains milieux libéraux). Ce qui démontre déjà que, malgré la « toile », de nombreux sujets sont de véritables tabous. De toute façon, Trump est, depuis, son élection, et quelles que soient ses décisions, la cible prioritaire des bien-pensants et autres fidèles du politiquement correct. Pourtant, une simple et rapide analyse des faits montre que Trump a des raisons d’abandonner ces accords, raisons qu’on ne peut pas balayer d’un revers de main médiatique.
Réforme fiscale de Donald Trump : la France devrait s’en inspirer !
La grande réforme fiscale de Donald Trump, qui prévoit « les plus importantes baisses d’impôts à destination des entreprises et des ménages de l’histoire des Etats-Unis », a pour objectifs de doper la croissance, créer des millions d’emplois et simplifier le code des impôts. Notre prochain Président ferait bien de s’en inspirer rapidement pour relancer l’économie française…
Le programme économique du président Donald Trump est généralement perçu comme un mélange hétéroclite de mesures protectionnistes, d’allègements d’impôts pour les riches, d’augmentations incontrôlées dans les dépenses d’infrastructures et de réductions antisociales dans les prestations de santé. Priorité à la consommation, tel a été le dogme des décideurs politiques depuis la présidence d’Alan Greenspan à la Fed [Réserve fédérale] ; le plan d’infrastructure de Donald Trump pourrait changer tout cela.
Les nouvelles des deux côtés de l’Atlantique sont presque monopolisées par des rapports négatifs sur le président des États-Unis, Donald Trump, et sur ses activités. De plus, les politiciens et même les dirigeants nationaux se joignent à ce chœur de condamnations. Des manifestations publiques contre le président sont organisées et des remarques agressives sur lui sont faites. Elles dépassent les limites de l’objectivité et du bon goût. Certaines des choses que M. Trump a dites lui-même méritent des critiques sérieuses, mais le niveau de ses déclarations n’a pas été inférieur à celui de certains de ses adversaires. Rarement quelque chose de positif est rapporté ou reconnu dans son programme, ses actions et ses rendez-vous. Chaque nomination présidentielle est confrontée à des allégations d’agendas cachés et de conflits d’intérêts et M. Trump lui-même n’est pas épargné par de telles accusations.
L’article de Nicolas Lecaussin est publié par le quotidien Le Figaro (18 novembre) sur son site. Assiste-t-on à l’avènement d’un nouveau courant politique, le libéral-populisme ? Lire.
L’élection de Trump signifie le rejet des systèmes étatiques et l’aspiration à une libération de l’Etat sauf pour celui-ci à assurer la sécurité, intérieure et extérieure.
Quel Trump va-t-il gouverner les Etats Unis désormais ? Le conservateur ou le populiste ? Le conservateur ravalerait son discours raciste et xénophobe, réduirait l’Etat Providence et les dépenses publiques, et reviendrait à un véritable fédéralisme. Mais Trump n’est pas Reagan. Le populiste continuerait à creuser les plaies ouvertes de la société américaine, mises au grand jour par la campagne.