Un abonnement à 75€ par mois pour se déplacer en Île-de-France, cela peut paraître cher quand on fait Paris-La Défense deux fois par jour. Ça l’est moins si l’on fait…
Dépense publique
La France a préféré accorder des aides qu’investir dans les vaccins
Le gouvernement français se vante de son « Quoi qu’il en coute ». Des milliards qui sont déversés en aides, en subventions, en chèque « psy ». Des aides en…
La pandémie laissera des traces ! A vrai dire, son impact est très disparate selon les pays, eu égard, notamment, à la solidité de leurs dépenses publiques respectives. Au sortir de la crise de 2008, nombre de pays étaient endettés mais beaucoup ont engagé des réformes pour y remédier. La France a attaqué la crise sanitaire avec des finances publiques dégradées, une dette qui atteignait 98,5% du PIB, et donc une marge de manœuvre bien plus réduite que bien des membres de l’OCDE.
Selon les premières estimations de l’Insee dans sa note n°82 du 28 mars 2021 reprise sur le site du Ministère de l’Economie et des Finances (CDEF), le déficit public pour 2020 s’établit à 211,5 milliards d’euros, soit 9,2 % du produit intérieur brut (PIB), après 3,1 % en 2019. Le taux de prélèvements obligatoires augmente de 0,9 point et s’établit à 44,7 % du PIB. Les dépenses progressent de 73,6 Md€. La dette des administrations publiques au sens de Maastricht atteint 115,7 % du PIB à fin 2020.
C’est bientôt l’ouverture du Forum de la culture à Bordeaux et, à cette occasion, la mairie a voulu attirer les Bordelais sur un espace de débat à l’aide d’une campagne…
Les aides et subventions versées par le gouvernement aux uns et aux autres se multiplient en ordre dispersé. Beaucoup sont légitimes pour compenser les préjudices causés par les décisions gouvernementales. Mais certains en profitent de manière indue, par exemple des professionnels de la restauration déjà au bord de la faillite avant la Covid. Ils bénéficient du fonds de solidarité, font payer leur personnel en chômage partiel et empruntent en sachant qu’ils ne pourront pas rembourser. D’autres, qui ont démarré leur entreprise fin 2019, sont à la peine parce qu’ils ne peuvent pas donner de référence comparative sur les mêmes mois de 2019. Certains métiers sont indemnisés et d’autres non, selon les méandres bureaucratiques des nomenclatures gouvernementales.
Le quoi qu’il en coûte fait des émules dans les collectivités locales qui, à leur tour, dispensent sans compter l’argent des contribuables, comme cette ville de la métropole lyonnaise dont le conseil municipal de majorité Les Républicains a voté des crédits non négligeables (300 000€) pour subventionner à 50% les achats chez les commerçants de sa commune.
Macron veut abandonner la règle des 3% de déficit pour dépenser davantage
La France présidera l’Union européenne au premier semestre 2022, et Emmanuel Macron compte bien en profiter pour faire disparaître un symbole : la barre des 3 % du PIB comme…
L’Etat français n’a pas toujours été un monstre bureaucratique et dépensier ! En 1928, la part des dépenses dans le PIB s’élevait à 18%. D’après François Facchini, économiste et professeur agrégé des universités, une rupture nette intervient en 1946 sous l’effet de plusieurs leviers, dont le constat que l’Etat doit agir en tant qu’assureur des risques que chaque citoyen affronte au cours de sa vie. Une volonté politique qui s’explique par les conséquences sociales de la Seconde Guerre mondiale. Autre levier, l’influence nouvelle et grandissante des communistes au Parlement (premier parti aux élections législatives de 1946 : 28.26% des voix).
L’année 1946 a aussi marqué une rupture dans l’organisation administrative de l’Etat. L’élargissement de ses prérogatives nécessitait une augmentation substantielle de ses effectifs. En ce sens, la loi du 19 octobre 1946 votée à l’instigation de Maurice Thorez a consacré le premier statut général de la fonction publique.
Jeudi, un projet de loi concernant le retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA passera devant le Sénat. Ce projet prévoit, à l’article 3, que “les revenus professionnels perçus dans…
La crise sanitaire a durement frappé Air France et l’État a choisi de l’aider au moyen d’un prêt de trois milliards d’euros, remboursable sur quatre ans. Las, il se trouve…