C’est un exploit stylistique que réalise Alexis Ragouneau dans ce roman où résonnent du début à la fin les différents tempos musicaux de l’« Opus 77 » de Chostakovitch, compositeur partagé sous la dictature soviétique entre soumission et révolte.
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C’est bientôt l’ouverture du Forum de la culture à Bordeaux et, à cette occasion, la mairie a voulu attirer les Bordelais sur un espace de débat à l’aide d’une campagne…
Le cinéma, instrument de soft power important, est largement subventionné par l’Etat. Ces subventions vont pour une bonne part aux films à succès, et surtout à gros budget : nouveau gâchis d’argent public.
La dernière cérémonie des Césars montre le déclin du cinéma français. Malheureusement, il ne date pas d’hier. L’argent public gangrène le cinéma depuis des années, tout comme il gangrène d’autres secteurs. Chaque année, le cinéma français reçoit 500 millions d’euros de subventions, qu’il s’agisse d’aides directes ou d’incitations fiscales. Un chiffre déjà impressionnant, auquel s’ajoutent l’apport des chaînes de télévision et le régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle.
La 78e édition des Golden Globes s’est déroulée dans une grande indifférence. Pas étonnant : plus les comédiens s’impliquent politiquement, moins les spectateurs suivent. Du moins, une partie. Cela a été aussi le cas avec la NBA (championnat de basket américain) qui a enregistré, en 2020, ses plus mauvaises audiences télé depuis que la télévision existe. L’engagement en faveur du mouvement BLM (Black Lives Matter) de la part de nombreux joueurs explique, en très grande partie, cette baisse.
La cérémonie des Golden Globes a réuni 6,9 millions de téléspectateurs et c’est un record…à l’envers. Jamais elle n’a eu aussi peu de d’audience. Un nouveau prix accordé à l’actrice Jane Fonda, l’actrice engagée, n’a pas attiré les spectateurs. Les Américains aiment de moins en moins ces comédiens millionnaires qui leur font la leçon en leur disant qu’il faut voter démocrate et soutenir les mouvements des minorités. Les prix accordés à des films engagés ne sont plus des surprises mais la règle. On sait très bien aussi pour qui vote la Californie.
Le thème théologique de la grâce face au libre arbitre inspire à Anne-Claire Volongo un roman des plus inattendus qui remet à l’ordre du jour la condamnation irrévocable des Jansénistes par Louis XIV.
Les révolutionnaires ne désarment jamais parce qu’ils vivent de leurs combats et de leurs fantasmes. Quand ils ne peuvent pas se porter sur le terrain politique, ils investissent d’autres champs d’action. Depuis le marxiste italien Gramsci, ils ont compris que la conquête du pouvoir exigeait d’y préparer les esprits, notamment au travers d’une nouvelle emprise culturelle. Et c’est sans doute ce qui anime la fureur dévastatrice de toutes cultures qui sévit à travers le monde.
Réouverture des librairies : une valse-hésitation pénalisante pour le secteur et les lecteurs
Qui veut la fermeture des librairies ? Dans son point du 12 novembre à J + 15, le Premier Ministre a évoqué la date du 1er décembre pour de « premières mesures d’allégement » pour les petits commerces que son gouvernement a décrétés « non essentiels » lors de la mise en place du second confinement. Ce « sur la base d’un protocole sanitaire [encore] renforcé ». Les librairies pourraient être concernées afin de mettre des livres sous le sapin sans passer par Amazon.
« Si nous n’avions pas une petite place sur Amazon, nous serions morts aujourd’hui. C’est surtout la Poste qui nous tue »
Interview d’Alexis, gérant d’une librairie du Quartier latin par Frédéric Aimard.
Etats-Unis : les libertés et la démocratie menacées par les ravages du politiquement correct
Quelques semaines avant les présidentielles de 2016, le Comité pour la protection des journalistes américains a publié un communiqué de mise en garde contre l’élection de Trump qui serait une «menace sans précédent pour la liberté de la presse en Amérique». D’autres organisations et associations, ainsi que des personnalités des différents milieux, intellectuels ou artistiques (voir à cet égard l’ouvrage de Bret Easton Ellis) publiaient ou faisaient des déclarations toutes plus alarmistes les unes que les autres sur ce qui se passerait au cas où Trump deviendrait président : «Ce sera 1933 !» répétaient-ils la peur au ventre. « Quatre ans plus tard, on se rend compte qu’ils avaient bien raison », écrit avec ironie l’éditorialiste du Wall Street Journal, Gerard Baker. Sauf que la démocratie et la liberté d’expression ne sont pas menacées par Trump mais par les organisations gauchisantes, les élus démocrates et l’idéologie du politiquement correct.
Franck Riester, ministre de la Culture, a présenté les grandes lignes de son projet de loi de réforme de l’audiovisuel. Il satisferait les acteurs français de l’audiovisuel en leur permettant plus de publicité, notamment la « publicité segmentée, y compris géolocalisée » et une troisième coupure publicitaire autorisée dans les films et les téléfilms de plus de 90 minutes. Il autoriserait la publicité du cinéma à la télévision et plus de films sur le petit écran, notamment en supprimant les jours interdits dans la limite de 244 jours par an.