Lorsqu’un gouvernement veut se déculpabiliser en matière économique, il fait diversion. C’est ce que vient de faire le gouvernement argentin en nationalisant la compagnie pétrolière YPF. En l’accusant de «…
croissance économique
La récession menace les budgets puisque les recettes fiscales diminuent. Ces déficits, en dessous de 3 % du PIB, n’ont pas inquiété ceux qui ont signé les accords de Bruxelles. Mais ils ont avalisé aussi la possibilité de « déficits structurels » qui n’ont rien à voir avec les aléas de la conjoncture. Ce laxisme n’a pas échappé à la vigilance de Maître Jean-Philippe Delsol, administrateur de l’IREF.
« On préfère être Français que Britannique », dit Monsieur Baroin. Les chiffres récoltés par Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF, disent le contraire. Jugez sur pièces.
La dette publique n’est pas une affaire d’Etat
On a fait de la dette publique une affaire d’Etat : on parle de dette « souveraine ». Mais c’est avant tout une affaire qui concerne tous les particuliers, car il n’y a pas de miracle : ce sont eux qui payent déjà, et continueront de payer. C’est ce que révèle une étude de deux chercheurs de l’IREF, le Pr.Pierre Garello et Vesselina Spassova, menée et rédigée à la demande de Contribuables Associés. Analyse reprise de la Nouvelle Lettre.
Il est politiquement correct d’opposer la finance et l’économie « réelle ». On sous-entend que celle-ci souffre des erreurs de celle-là ; la finance traverserait sans problème la crise qu’elle aurait provoquée dans l’économie réelle. Or, cette année, 27 000 emplois ont été supprimés à la City de Londres qui est à son plus bas niveau d’activité depuis….1998.
Depuis trois ans, au prétexte de crise, le contribuable français croule sous une avalanche d’impôts nouveaux. Maître Jean Philippe Delsol, avocat fiscaliste et administrateur de l’IREF, démontre que non seulement ces politiques sont inefficaces (à cause des anticipations rationnelles des contribuables) mais qu’elles sont aussi nuisibles pour la croissance en bloquant toute innovation.
Le gouvernement trouve efficace et social de créer une « contribution exceptionnelle sur les très hauts revenus ». Argument avancé : les riches payent moins d’impôts que les autres contribuables. Bercy reconnaît que ce n’est pas le cas. Il faudrait plutôt encourager les Français à devenir riches : c’est bon pour la croissance, et bon pour le fisc. Données commentées par Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.
Il suffit de voir les chiffres de l’économie américaine pour voir que la relance prônée par les keynésiens ne fonctionne pas. En 2011, la croissance a été 0.4 % et de 1.3 % au premier et, respectivement, au deuxième trimestre. Tout cela après les 800 Mds de dollars injectés dans l’économie.
La crise de 2008 a fait plus de dégâts que les attentats de septembre 2001
A l’approche de l’anniversaire du 11 septembre, quelques vérités économiques s’imposent. Bean Laden souhaitait pousser l’Amérique vers la faillite suite aux attentats. Rien de cela ne s’est pas produit. Après une courte récession et malgré les coûts des attentats, l’économie a connu une forte croissance et la productivité a augmenté. Par contre, la crise de 2008 – et le plane de relance d’Obama – a eu des conséquences encore plus graves.
Le Président de la République Tchèque fête ses 70 ans. Une occasion de rappeler que cet économiste a été l’auteur du « miracle tchèque », mais aussi un farouche adversaire des Communistes, des Verts et des « Européistes ». Hommage de Jacques Garello, administrateur de l’IREF et de Nicolas Lecaussin.