D’Admission post-bac (APB) en Parcoursup, la grande machine étatique veut toujours gérer toutes les admissions dans l’enseignement supérieur et bataille chaque année pour trouver des places qui font défaut à ceux qui n’ont pas été admis par le système. Ce serait plus facile et moins coûteux si l’Education nationale acceptait enfin de perdre son monopole en la matière !
bons scolaires
Alors que le gouvernement prétend peiner à établir un budget ne dépassant pas les 3% de déficit, il annonce encore une fois de nouvelles dépenses. Le ministère de l’Education profitera de 1,2 milliard d’euros supplémentaire, soit 2,5% d’augmentation avant inflation. Ceci dans le but de privilégier un domaine clé. Pourtant, en matière d’éducation il n’y a pas de lien majeur entre dépenses publiques et réussite scolaire, comme le montrent les études PISA réalisées dans 75 pays et auprès de 540 000 élèves. Qu’il semble difficile de changer les vieux réflexes français !
L’Express publie (5 juillet) un classement intitulé « Merci l’école publique française ! » dans lequel on apprend qu’en France l’école est peu onéreuse. Les chiffres proviennent d’une étude de la fondation HSBC pour l’éducation.
Le compte personnel de formation : vers un système de « vouchers » ?
Doter chaque salarié d’un titre de crédit-formation personnel et transférable : cette bonne idée pourrait cependant ne pas résister à la tentation de limiter la concurrence entre organismes de formation pour renforcer le rôle de l’AFPA. C’est ce que craint Sylvain Charat, chercheur à l’IREF.