L’économie des pays européens a été touchée par la crise fin 2008 et la plupart des gouvernements ont choisi de réagir avec des mesures keynésiennes. C’est le cas de la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne (un peu plus tard que les autres), le Royaume-Uni et tous les autres, même si, comme il arrive souvent en Europe, il y a des exception a la règle – en République Tchèque par exemple, les dépenses de l’Etat on diminue en 2008. Néanmoins, en règle générale la crise a mis fin a la discipline fiscale et aux reformes. Comme on peut le lire dans le rapport sur l’Italie de Giorgio Brosio, « la crise économique mondiale a détourné l’attention des réformes fiscales structurelles pour l’orienter vers l’impact immédiat des aide financières pour soutenir l’activité économique ».
Allemagne
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En 476, le dernier empereur romain Occident est chassé par les invasions de peuplades germaniques dont le sens de la propriété repose en fait sur la capacité à acquérir des biens et des territoires par la force. Wisigoths en Espagne, Ostrogoths en Italie. L’ancienne Gaule romaine fait place au territoire des francs.
Toujours prompts à mettre l’Europe entière à l’heure de la France, les médias ont salué l’accord passé entre Angela Merkel et les libéraux du FDP comme une convergence des politiques de relance. En dépit de quelques rares points communs il n’en est rien. Evidences rappelées par le Pr.Jacques Garello, administrateur de l’IREF, président de l’ALEPS
Des baisses d’impôts se profilent en Europe : voilà en effet de quoi stimuler les entreprises, décidées à investir davantage, et les ménages, encouragés à épargner. Mais en même temps il n’y a aucune baisse sensible des dépenses publiques et l’on observe un accroissement vertigineux de l’endettement : la fiscalité valse à l’endroit et les dépenses publiques à l’envers.
Entretien avec Isabelle Bourgeois , chargée de recherches au CIRAC (Centre d’information et de recherche sur l’Allemagne contemporaine) et rédactrice en chef de la revue Regards sur l’économie allemande
La nouvelle majorité d’Angela Merkel pourrait changer la face fiscale de l’Europe. En effet, dans sa dernière phase, le thème essentiel de la campagne de la CDU et du FDP a été la baisse des impôts et des dépenses publiques. Beaucoup de gouvernements européens s’engagent visiblement dans cette voie. A quand le tour de la France ? Commentaires de Jacques Garello, administrateur de l’IREF et de Jean Yves Naudet dans la Nouvelle Lettre (numéros 1009 et 1010).
Arnaud de Puyfontaine, chargé du pôle industriel des Etats généraux de la presse vient de remettre son Rapport à l’Elysée et au ministère de la Culture. Ce Rapport omet une chose essentielle : le monopole inacceptable depuis 1947 des NMPP (Nouvelles Messageries de la presse parisienne), véritable Etat dans l’Etat pourvu des plus incroyables privilèges.