Certainement pas, d’après Nicolas Lecaussin, qui commente le profil socio-professionnel des 577 occupants du Palais Bourbon. Ce n’est guère étonnant : une armée de fonctionnaires et de professions libérales ignorant mondialisation et concurrence, et 18 chefs d’entreprises !
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Nous ne cessons de le dire. Et voici qu’un rapport « confidentiel » d’Etat le dit aussi : la spéculation sur les marchés agricoles n’est pour rien dans la hausse…
Au nom des Républicains, majoritaires à la Chambre des Représentants, Paul Ryan propose un budget qui diminue drastiquement les dépenses publiques et allège la fiscalité – tout en supprimant des niches fiscales démagogiques. Les Etats Unis reviennent à Reagan : c’est la conclusion de Nicolas Lecaussin, directeur du développement de l’IREF.
D’après l’American Enterprise Institute, l’un des think tanks américains les plus huppés, sur 1 dollar dépensé par le gouvernement, 24 cents sont consacrés à la Défense, 6,50 cents aux intérêts de la dette, 41 cents aux trois programmes nationaux Medicare, Medicaid et Social Security et 16 cents aux diverses subventions, en particulier aux agriculteurs.
En France le culte d’Obama n’a pas résisté au dernier vote qui a installé les Républicains au Congrès. Désormais l’administration Obama ne cesse de faire des coupes sombres dans les dépenses publiques. Nicolas Lecaussin s’est amusé à faire une comparaison entre le budget Obama et le budget Sarkozy : explosif !
Au prétexte d’« économies » le gouvernement a lancé une nouvelle vague d’impôts. Les contribuables en seront-ils conscients ? Les techniciens, eux, ne s’y trompent pas. Maître Jean Philippe Delsol, administrateur de l’IREF, passe en revue les dispositions de la loi de finances 2011 présentée au Parlement , qui se traduiront par des charges fiscales accrues, arbitraires et nocives pour la « sortie de crise ».
Pour que « les agriculteurs sachent à l’avance ce qu’ils vont gagner » la nouvelle « Loi de Modernisation de l’agriculture » les engage (ou les oblige) à signer des contrats d’approvisionnements annuels à prix fixes. Est-ce souhaitable ? Question posée par Michel Gâche, chercheur associé à l’IREF.
Le métro de Paris est rempli d’affiches publicitaires concernant une exposition consacrée aux aliments. Le principal sponsor de cette manifestation est le ministère de l’Agriculture et de la Pêche dont le nouveau slogan est : « Le Ministère de votre Alimentation ». Cela veut dire que les fonctionnaires de cette administration décident de ce qu’on doit manger ou pas. Cette mission rappelle les caractéristiques des sociétés totalitaires où tout est entre les mains des gouvernants, du parti et de la machine étatique.
S’agit-il d’un revenu mensuel ? Non, mais d’un pur gaspillage. A Poligny, le président Sarkozy a annoncé (sans aucune consultation parlementaire) une aide de 1,65 Mds d’euros à l’agriculture. Dans un contexte économique extrêmement difficile et avec un Etat en faillite, on peut déjà se demander comment le président obtiendra l’argent nécessaire pour le redistribuer aux agriculteurs. Mais ce serait mieux encore de savoir à quoi servira cet argent. Car cette somme équivaut à 2 750 euros par exploitant agricole*.