Lors des élections de 2020, l’un des thèmes de campagne du candidat Joe Biden était la « justice fiscale ». Il ne voulait pas que les riches échappent aux impôts. Il voulait même qu’ils en payent plus. Il visait, bien sûr, Donald Trump, qu’il accusait d’être un tricheur de première. Or, Joe Biden avait un meilleur exemple sous la main : son propre fils.
En effet, selon le témoignage de deux agents de l’IRS (Internal Revenue Service ou le fisc américain) devant la Commission d’enquête de la Chambre, un très gros dossier concerne les affaires fiscales de Hunter Biden entre 2014 et 2019.
Comme l’explique le Wall Street Journal, l’un des agents a affirmé que les déclarations de Hunter de 2014 et 2015 impliquaient un « plan pour échapper à ses impôts sur le revenu grâce à un partenariat avec un individu condamné ». Il s’agit des 83 000 $ par mois (1 008 000 dollars par an) que Hunter recevait pour siéger au conseil d’administration de Burisma, la société énergétique ukrainienne. Selon ce témoignage, Hunter avait mis au point, en 2014, une série de transactions fictives afin qu’il « n’ait rien à déclarer au fisc ». Le fils Biden a demandé à Burisma de verser l’argent sur le compte de la société Rosemont Seneca Bohai, ou RSB, une entité détenue par son partenaire commercial Devon Archer, qui a été reconnu coupable de fraude en 2018. RSB virait ensuite l’argent à Hunter sous forme de… prêt. Il est évident, explique l’agent du fisc, que « vous ne pouvez pas vous prêter votre propre argent ».
D’autres dossiers montrent que RSB a versé plus de 10 000 $ en factures médicales à Hunter et a acheté pour lui une Porsche de 142 000 $ via d’autres fonds reçus de la part d’un homme d’affaires du Kazakhstan. Il convient également de noter les dépôts de Hunter en 2018 et 2019, que l’équipe de l’IRS considère devoir faire l’objet d’accusations d’évasion fiscale et de fausses déclarations. Hunter avait omis de déclarer ses revenus pour 2018 jusqu’à 500 000 $, en falsifiant les déductions « professionnelles ». Cela incluait la déduction de dizaines de milliers de dollars payés à des « employés fictifs » – y compris une prostituée qui, selon Hunter, était une « assistante ». Il a déduit 10 000 $ en qualité » de membre d’un club de golf » et a même réussi à déduire ses frais dans un « sex club ». Il a également déduit une chambre d’hôtel pour quelqu’un que les agents pensent être « un de ses trafiquants de drogue », des chambres d’hôtel pour sa petite amie de l’époque et deux nuits pour « une chambre d’hôtel pour son père, Joe Biden ». Ce denier n’était-il vraiment pas au courant ?
3 commentaires
Comme dit le dicton populaire : « Faites ce que je vous dis mais, surtout, ne faites pas ce que je fais ».
Les démocrates américains n’ont jamais été des parangons de vertu depuis que l’Amérique existe.
Pire, ils peuvent vous proposer des combines pour contourner les lois et réduire la facture de leurs impôts.
On pourrait me poser la question : Comment le savez-vous ? Ma réponse : Malheureusement, je le sais …
Je constate, avec grand regret, que M. Lecaussin continue de se poser comme admirateur de Trump, et qu’il continue ses attaques, souvent pas biens fondées, en parlant des fautes du fils du président Biden, qui semble effectivement être un raté!!
Pour moi Trump est la plus grande catastrophe possible pour le parti Républicain US. Liz Cheney la bien expliqué au sénat US, car en principe je préfère les Reps aux gauchistes des Libs.
Je viens de lire un article sur le même sujet dans la NZZ (Neue Züricher Zeitung) un journal vraiment libéral mais souvent critique de Trump quand cela se justifie, pour ses différentes déboires avec la justice US.
Il n’y a selon le NZZ aucune preuve, quoi que soit, que le père serait concerné par les actions débiles de son fils, qui va payer pour ses conneries.
Cet article est très différent de celui de M. Lecaussin, qui ne semble manquer d’impartialité!!!
Si M. Lecaussin le désire, qu’il me donne une adresse mail ou je lui enverrai l’article en allemand, avec sa traduction française Google!!!
Cher Monsieur,
décidément, vous persistez… Si je critique Biden, dois-je être forcément pour Trump ? Si je critique Trump, suis-je pour Biden ? Je suis anti-communiste, suis-je nazi ? Soyons sérieux, je vous ai déjà envoyé des liens, nous avons critiqué Trump et même dit qu’il allait perdre les élections (comme l’avait écrit le Wall Street Journal). Il fait fuir les indépendants et une partie des républicains, il est même donné perdant face à Biden aujourd’hui ! Ce serait la plus mauvais solution pour eux et, si vous nous lisez, nous avons écrit sur de Santis, Pence, Haley, Tim Scott, comme de bien meilleurs candidats. Mais on n’aime pas les deux poids, deux mesures. Joe Biden a dit plusieurs fois que son fils était innocent dans des affaires qui auraient du éclater avant les élections de novembre 2020 ! Les médias, sauf le WSJ qui fait son travail, les a niées… Or, on voit bien que c’est sérieux, beaucoup plus sérieux qu’on ne le dit (avez-vous lu les témoignages des deux agents ?).
Tout le monde sait depuis longtemps que le fils Biden est une crapule (par ailleurs, plusieurs membres de la famille Biden sont concernés). Y compris son père (vous vous imaginez bien que les services secrets le lui ont bien dit….) alors qu’il avait dit que son père était innocent. il est impliqué dans de nombreuses affaires et il s’est servi du nom et de la fonction du père. Impossible que Joe Biden ne soit pas au courant ! La fraude fiscale c’est pour la galerie. Si Joe Biden a seulement fermé les yeux c’est déjà très grave, vu ses fonctions ! Mais on sait aujourd’hui qu’il a rencontré l’un des individus louches qui faisait des affaires avec son fils. Il faut que l’enquête continue et qu’elle soit indépendante. Oui, il faut accuser Trump et le condamner s’il est coupable ! Mais il faut faire la même chose avec Biden.
Cordialement