Les écologistes d’Extinction Rébellion laissent les rues de Paris dans un état lamentable

L’association extrémiste Extinction Rébellion est bien connue de nos publications. Elle a encore frappé et cette fois-ci dans le centre de Paris. Ses militants parisiens avaient annoncé qu’en ce week-end pascal, ils n’iraient ni à l’église ni chasser les œufs en chocolat dans les jardins comme de nombreux Français. Au contraire, admiratifs de leurs collègues nantais, ils ont installé une ZAD sur les Grands Boulevards au niveau de la porte Saint Denis. Des centaines de militants avaient décidé d’organiser une grande agora pour dénoncer l’inaction climatique et le manque de représentation des idées écologistes au second tour de la présidentielle. Armés de bottes de foin et de matériaux en tout genre, ils ont bloqué une partie des grands boulevards tout le week-end. Qu’importe la tranquillité des riverains ou la circulation des Parisiens, ils n’en avaient cure. Cette occupation a été saluée par l’adjoint à la maire de Paris chargé de « la transformation de l’espace public, des transports, des mobilités, du code de la rue et de la voirie » (sic), David Belliard, qui s’est réjoui que l’écologie soit de retour dans les rues.

Cependant, le tableau est plus sombre. Après le départ des militants, les agents de la Ville ont eu la désagréable surprise de retrouver la zone dans un état de grande saleté. Plusieurs façades d’immeubles et des devantures de magasins ont été tagués. Des feux rouges et lampadaires ont été dégradés. Quant à la chaussée, elle était jonchée de détritus en tout genre. L’écologie a bon dos ! La facture s’annonce salée pour le contribuable parisien qui passera à la caisse pour que les lieux soient remis en état. Le préfet de Paris aurait été inspiré de déloger les zadistes dès les premières heures de l’occupation.