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Le président Joe Biden et le ministère de la Vérité

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Le Département américain de la sécurité intérieure a annoncé la création du Conseil de gouvernance de la désinformation, chargé de « lutter contre la désinformation ». C’est Alejandro Mayorkas en personne, le secrétaire à la sécurité intérieure, qui a fait cette annonce. Il a déclaré que le but de cet organisme sera d’avertir les Américains des mensonges provenant de pays étrangers tels que la Russie, la Chine et des cartels qui font passer clandestinement des migrants aux États-Unis. Le souci, comme l’écrit le Wall Street Journal, n’est pas que ce Conseil espionne les Américains. Le problème c’est qu’il pourrait choisir de jouer le rôle de vérificateur national des faits, une sorte de PolitiFact du gouvernement. Les fonctionnaires feront de leurs bureaux de Washington telle ou telle déclaration et diront aux masses ce qui est vrai et ce qui est faux.

Bien évidemment il est utile d’informer les migrants qu’ils seront expulsés s’ils cherchent à traverser la frontière mexicaine vers les États-Unis. Et il faut surveiller et réfuter la propagande russe ou chinoise. Mais comment savoir si ce conseil se limitera aux mensonges de ces pays ? La tentation sera grande d’aborder des questions qui font partie du débat politique intérieure d’autant plus que la première directrice exécutive du comité de désinformation serait Nina Jankowicz, dont les sympathies pour le gauchisme radical sont bien connues. N’a-t-elle pas déclaré, en 2020, au moment de l’affaire Hunter Biden, le fils du président, que les mails prouvant ses mauvaises (mais lucratives) fréquentations étaient « un produit de la campagne Trump » alors qu’aujourd’hui, même les médias progressistes reconnaissent que c’est une réalité. Elle dénonçait également les « attaques incessantes de l’administration Trump contre le quatrième pouvoir ». Une chargée de lutte contre la désinformation très politisée donc…

Comme nous l’avons écrit à l’occasion de la loi Avia et des tentatives du gouvernement de « réguler l’information » sous prétexte de lutter contre les « fake news », s’immiscer et contrôler le débat politique n’est pas le travail du gouvernement. Laissons le problème de la désinformation au libre échange d’idées sur la place publique.

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3 commentaires

Obeguyx 3 mai 2022 - 7:35

Ah, ces politicards et « LEURS » vérités !. Partout la même chose et le peuple en prend plein la « figure ». Comme d’hab’ dirait mon petit-fils qui n’arrive même plus à s’exprimer complètement.

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REMI 3 mai 2022 - 1:22

« Laissons le problème de la désinformation au libre échange d’idées sur la place publique. »… Écrivez-vous… ?

N’est-ce pas un peu uthopique, lorsque l’on connait les enjeux et les conséquences des « fausses informations  » qui veulent instrumentaliser des État, des gouvernements, des leaders d’opinions….etc…. ?

UN ORGANISME D’ÉTAT DE CONTRÔLES ET DE RÉGULATION me parait être une nécessité dans les systèmes actuels qui se peaufinent et se développent avec des moyens de communications toujours plus perfides et efficaces….

Contrôler c’est gérer la LIBERTÉ …. et alimenter La Démocratie…!

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Nicolas Lecaussin 3 mai 2022 - 2:57

Les plus grands menteurs ont été (et sont encore) certains hommes d’Etat..
NL

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