Le Gouvernement a publié au Journal officiel un décret définissant 21 expressions « dont l’utilisation est interdite pour la désignation de denrées alimentaires comportant des protéines végétales ».
Outre l’appellation « steak », on retrouve les mots jambon, escalope ou d’autre noms de pièces de viande, comme la hampe, dont l’utilisation sera proscrite pour les préparations d’origine végétale. Une limite, entre 0,5 et 5 %, est également fixée quant à la teneur en protéines végétales d’une centaine de plats ou préparations telles que les lardons, les rillettes ou le boudin.
D’une manière générale c’est l’ensemble des termes « faisant référence aux noms des espèces et groupes d’espèces animales, à la morphologie ou à l’anatomie animale » qui devra être réservé aux denrées d’origine animale.
En revanche, les aliments ne respectant pas cette règle mais fabriqués ailleurs que sur le territoire national pourront continuer à être vendus dans les supermarchés français en toute légalité.
Il s’agit de la deuxième tentative de l’Exécutif en la matière qui, pressé par des éleveurs en pleine crise, avait déjà essayé de prendre un décret similaire il y a deux ans, mais s’était fait retoqué par le Conseil d’État, saisi par les industriels de la protéine végétale.
Devant la concurrence déloyale de marques jouant sur le souvenir de la viande, tout en condamnant sa consommation, on peut comprendre le souci du gouvernement. d’éviter la tromperie sur la marchandise. Il demeure, toutefois, assez incompréhensible que les marchandises importées et consommées dans l’Hexagone n’y soient pas soumises.
10 commentaires
Cela confirme que nous avons élu des gens qui se sont donné pour mission de diluer la France dans le mondialisme. La France ? Il faut l’effacer!
c’est grave nouvelle désastreuse pas de steak pour les produit Français mais autorisé pour l’importation le conseil d’état commence a avoir les norones en pèrdition
Merci Gérald, d’avoir exfiltré un imam radicalisé ;
mais doit-on aussi le remercier pour les 2 ou 300 « demandeurs » d’asile importé de Mayotte pour habiter un château en France ?
Christian B.
Magie linguistique des frontières qui poussera l’industrie véganienne à les passer. Ubu n’est pas mort!
Au moins, cela aura le mérite d’être clair ! Nous saurons faire clairement la différence entre un produit Français et un produit étranger.
Cependant, écrire « on peut comprendre le souci du gouvernement. d’éviter la tromperie sur la marchandise », je suis sceptique quant aux bonnes intentions du gouvernement dans ce domaine et bien d’autres….
Des amateurs au gouvernement
Le traitement particulier des produits importés est non seulement incompréhensible mais particulièrement mal venu dans le contexte actuel des revendications des agriculteurs Comment peut-on continuer à délibérément construire des instruments de concurrence déloyale ? Nos représentants et ou élus seraient-ils stupides ?
Mais quel est l’argument qui serait recevable pour que les produits importés n’aient pas à suivre la même interdiction ??? dans ce cas, évidemment les producteurs français de telles « viandes végétales » seraient brimés, et l’interdiction serait à juste titre retoquée…
C’est en effet étonnant, à croire que la main droite ne sait pas ce que fait la gauche…
Une fois de plus le reflet du en même temps et la trahison de nos gouvernants face au peuple Français…