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Bonne nouvelle ! Le glyphosate va rester légal en France

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En ce début d’année 2022, une proposition de loi déposée par les députés de la France Insoumise vise à interdire le glyphosate. Ils souhaitent notamment que la France soit « exemplaire et ambitieuse ». Dans ce cas, les agriculteurs attendent les élus LFI pour venir arracher les mauvaises herbes à la main ! Quoi qu’il en soit, le ministre de l’agriculture Julien Denormandie et le groupe LREM à l’Assemblée nationale, mené par l’agriculteur creusois Jean Baptiste Moreau, refusent cette interdiction.
En effet, le groupe LREM a porté un amendement de suppression pour l’article 1 de cette proposition de loi. Et il a été adopté ! Les parlementaires « marcheurs » estiment, à raison, qu’une interdiction totale du glyphosate entraînerait « des effets désastreux sur notre agriculture, en engendrant des surcoûts importants pour nos agriculteurs et en fragilisant de nombreuses filières ».
De son côté, le ministre de l’agriculture ne souhaite pas laisser les agriculteurs « dans une impasse, sans solution ». Dans ses vœux à la presse du 4 janvier dernier, Julien Denormandie s’est présenté comme pragmatique, en prenant l’exemple de la dérogation faite aux producteurs de betteraves pour utiliser les néonicotinoïdes interdits par sa collègue Barbara Pompili alors ministre de François Hollande.
Dans une diatribe contre les promoteurs de l’interdiction du glyphosate sans solution alternative, il explique être « complétement opposé à ceux qui disent loin de mes yeux, loin de mon cœur. C’est trop facile, on détruit à la fois notre système agricole et notre capacité à nourrir par nous-même notre propre peuple. Quand je vois qu’avec tout cela on augmenterait nos importations avec des produits de moins bonne qualité, les bras m’en tombent ». Pourtant, c’est ce qui se passe avec les OGM, interdits de production en France mais importés en nombre depuis l’étranger.
De même, les députés En Marche et le ministre estiment que si une autre solution existe, elle doit remplacer le glyphosate. Il n’y a pourtant aucune raison scientifique valable d’abandonner ce produit pour une alternative souvent plus chère et plus contraignante.
Quoi qu’il en soit, il est satisfaisant de voir que certains dirigeants possèdent une assez bonne connaissance du terrain et ne cèdent pas aux lobbies bio et écologistes.

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7 commentaires

Henri de Richecour 10 janvier 2022 - 6:57

Commentaire très juste d’Aymeric Belaud. Que ce soit sur l’analyse de la position du ministre, pragmatique en effet et connaisseur de la réalité du terrain. J’ajoute que je connais plutôt bien cette question agricole. Et je souscris sur la question Glyphosate comme sur la question OGM.
Mais justement, ce qu’explique le ministre c’est qu’il ne peut y avoir une réponse unique à ce genre de questionnement (suppression à 100% du glyphosate). La balance bénéfice/risque dépend beaucoup des situations, du contexte de chaque agriculteur, des pratiques qu’il met en œuvre. Cette remarque est essentielle. C’est vrai en général et particulièrement en sciences du vivant.
Du coup, je m’interroge. Pourquoi l’IREF, singulièrement MM Delsol et Lecaussin, continuent-ils à faire la promotion du 100% vaccinal en matière de gestion COVID. Une position qui n’est libérale, ni responsable – la vrai responsabilité serait que les promoteurs de l’idée (gouvernement et industriels en assument formellement les conséquences) ni cohérente avec les autres analyses proposées à raison par l’IREF comme ici sur la question du Glyphosate.

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Bousgontier 10 janvier 2022 - 1:46

Non, l’utilisation du glyphosate n’est pas une bonne nouvelle NI les OGM. Je suis fils de grand propriétaire terrien. Dans ma jeunesse, nous n’employions pas tous ces produits dits « phytosanitaires  » (ça passe mieux que « chimiques « ) et les récoltes étaient tout à fait correctes. Par ailleurs, les fruits et légumes n’étaient pas OGM et ils avaient un vrai goût, une bonne consistance, ne devaient pas être gardés à 3 degrés pour les empêcher de pourrir et ne passaient pas du jour au lendemain du statut de manque de maturité à celui de blette ou de flétri. Mais, pour apprécier cela, encore faudrait-il que le consommateur ait du goût, ce qui n’est plus le cas d’une majorité d’individus (lesquels pourtant se permettent de pérorer sur le sujet) et il faut bien connaître la Nature, ce qui n’est pas non plus le cas des décisionnaires gouvernementaux. Enfin, il faudrait qu’il n’y ait pas d’intérêt (non avoué) à faire semblant de ne pas comprendre. IGFarben affirmait aussi que le Cyclon B avait une action positive!
Quand on aura tué la Nature, alors il y aura de vrais grincements de dents et à ce moment-là, les effets seront terribles et rédhibitoires. Ah oui, c’est vrai. La non utilisation du glyphosate obligerait à passer un peu plus de temps dans les champs . Cela prendrait sans doute sur le temps à consacrer à la comptabilité ou à la paperasserie? Soyons un peu sérieux. L’exemple de l’empoisonnement des sols par le chlordécone (autorisé par le gouvernement français pour faire plaisir aux cultivateurs de bananes alors qu’on savait qu’il était dangereux ) ou des dégâts de l’amiante (là aussi autorisé par le même gouvernement alors que là, encore on en connaissait les risques), etc… ne suffisent-ils pas pour tirer la sonnette d’alarme !
L’être humain est vraiment un crétin doublé d’un inconscient à moins qu’il ne soit tellement attiré par le fric qu’il ne voit plus que ça. Désespérant.

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Aymeric Belaud 10 janvier 2022 - 2:11

Bonjour,

Veuillez trouver dans le lien ci-dessous mon article sur le glyphosate.
Son interdiction serait d’une part dangereuse pour notre agriculture et d’autre part totalement infondée scientifiquement.

https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/Sortir-du-glyphosate-est-dangereux-et-infonde/

Cordialement.

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Tibus 54 10 janvier 2022 - 7:51

La SNCF, premier consommateur de glyphosate du pays, pour l’entretien de ses voies, avait annoncé avoir trouvé un substitut pour la fin de l’année. Surcoût annuel : 110 M € . Encore une facette du quoiqu’il en coûte …

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Obeguyx 10 janvier 2022 - 11:14

Pourquoi ne pas chercher les SOLUTIONS au lieu de se disperser dans une forêt de REGLEMENTATIONS aussi stupides que destructrice.
Je n’aime pas du tout le verbe employé ci-dessous : « SOUMETTRE ». S’il doit prospérer, je me verrai dans l’obligation de ne plus lire et commenter l’IREF. Je considère que ce terme nous indique un début de chemin vers le « wokisme ». Je ne lâcherai jamais rien sur ce sujet. Vous pouvez m’expliquer que le terme n’est pas écrit dans le sens où je le reçois, je maintiens que l’exercice intellectuel de l’employer suffit à dessiner le début d’une dérive idéologique.

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Verdun 10 janvier 2022 - 12:42

Comme le transformateur de nano particules sur les automobiles. Après on vous fera des sermons sur la santé sur l’irresponsabilité de refuser une expérience genique ou sur la sincérité des comptes publics ..
Bien à vous

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Phyto77 10 janvier 2022 - 6:08

La vraie question est de savoir si les députés ont la compétence pour décider du sort du Glyphosate ou de l’avenir d’ autres produits phytosanitaires. Laissons les experts se prononcer sur la base d’études scientifiques digne de ce nom répondant à des modes opératoires strictes qui assurent la reproductibilité des études et par conséquence une lecture des résultats qui ne soit pas tronquée par de pseudo scientifiques irrespectueux des méthodes d’expérimentation et d’analyses ,voir inadaptées.Pour rappel , le Glyphosate est utilisé depuis 1974 aux USA sur une diversité de cultures ( maïs, coton, canola,soja..)et s’il devait réellement y avoir un risque de santé humaine les agriculteurs américains devraient tous en être impacté!
Pour info la procédure de développement d’une nouvelle matière active en Europe est très encadrée,avec une analyse du dossier de la substance active effectuée par l’ECHA ( European Chemistry Agency) en parallèle du dossier d’homologation biologique incluant de nombreux paramètres d’études tels que les essais Tox / Ecotox / Human safety…. qui est soumis aux autorités de tutelle pour analyse. Par la suite en France le dossier est évalué par l’ANSES qui donne au final son autorisation de mise en marché.
Concernant le Glyphosate , toutes les autorités sanitaires des plus grands pays développés ont considéré que son usage était « safe »et pour ceux qui douteraient des bienfaits des produits phytosanitaires qu’ils se replongent quelque décennies en arrière pour mieux pouvoir les apprécier ( Qualité sanitaire des récoltes,niveau de vie en campagne , indépendance alimentaire…), vouloir les bannir , ou nier les bienfaits qui découlent de leurs usages ne ferait que de nous replonger à l’époque de nos grands parents !Si l’espérance de vie n’a jamais été aussi élevée, c’est bien aussi grâce à une production de biens alimentaires sains,aux cotés des progrès de la sélection génétique et du développement de la médecine contemporaine.

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