La joueuse de tennis Peng Shuai, qui avait disparu suite à ses accusations de viol contre un ancien vice-Premier ministre chinois, a été aperçue dans une compétition de ski de fond organisée à Shangaï. Elle a également expliqué, dans une vidéo publiée par un média singapourien, qu’elle n’avait pas subi d’agressions sexuelles. Malgré tout, la WTA, association internationale des tenniswomen, n’est pas rassurée. On sait en effet de quel pouvoir de nuisance dispose le gouvernement chinois, et combien il lui serait facile de préparer une mise en scène destinée à rassurer la scène internationale.
Il est possible que Peng Shuai aille bien, continue ses entraînements et puisse mener ses projets comme avant. Il est possible aussi que le gouvernement la menace, elle ou sa famille, et veille à ce que son comportement soit aussi normal que possible. Dans un pays où les réseaux sociaux conventionnels n’ont pas cours, il est facile de travestir la réalité. Les agissements de la Chine contre les communautés religieuses et les opposants politiques, voire contre les célébrités qui s’affranchissent du moule du parti communiste, doivent nous maintenir en éveil.
Affaire Peng Shuai : malgré une nouvelle apparition, la vigilance s’impose
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