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Le salut de la France viendra des réformes vers la liberté

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La gestion d’un pays n’est pas compatible avec l’exécution de promesses électorales. Le premier ministre grec en a fait la démonstration. En revenant devant l’électeur, il valide sa signature des accords européens, et ceux des Instances Internationales. Sans l’aide des autres pays, en majorité vertueux, il n’avait aucune chance de réussir.

La lecture du résultat électoral en Grèce par le président Hollande est stupéfiante. Il y voit «un formidable espoir pour la gauche européenne». Une gauche qui, rappelons-le, ne dirige aucun des pays qui réussissent actuellement en Europe.

Depuis trois ans, la France est le plus mauvais élève de la classe, avec la croissance la plus faible, le chômage le plus élevé, un arsenal fiscal démesuré et spoliant. Les investissements étrangers sont en baisse et l’endettement du pays ne cesse de croître. Jeunes et moins jeunes s’installent à l’étranger. Tout cela laisse dubitatif sur l’aptitude de la gauche française à gouverner notre pays. Les sanctions tombent, la note de la France est encore dégradée par Moody’s alors que les économies autour de nous s’améliorent. Ce qui n’était pas le cas la 1ère fois, avec le prédécesseur de président. La presse et les socialistes n’étaient pas avares de critiques, leur silence interpelle?

Le redressement de nos finances par le Général de Gaulle et Jacques Rueff en 1958 est ignoré, bien que de brillants hommes de gauche aient contribué au plan, Jean Marcel Jeanneney pour n’en citer qu’un. Depuis 1981, seul M. Bérégovoy, premier ministre socialiste, avait compris la nécessité de favoriser l’investissement, il créait le PEA, un compte pour l’investissement aux plus-values partiellement défiscalisées.

Les dirigeants français ont à apprendre de Milton Friedman, prix Nobel d’économie, pour qui «Une société, qui place l’égalité avant la liberté, finira par n’avoir ni égalité ni liberté […] Une société, qui place la liberté avant toutes choses, finira par obtenir, sans l’avoir cherché, davantage d’égalité en même temps que davantage de liberté». Cette pensée confirme les analyses de Jacques Rueff sur les économies du XXe siècle.

Thomas Piketty, économiste «engagé», en 1000 pages du «Capital au XXIe siècle» ne cite pas une seule fois le nom de Jacques Rueff. «THE SUN» dans son édition du 21 avril 2014 et Le Président du «Lehrman Institute», John D. Mueller, ont révélé l’omission et tempéré notablement les honneurs américains dont la presse française s’était fait gloire.

La gauche affectionne les méthodes contraignantes, elle adopte des attitudes autoritaires qu’elle proclame vertueuses et morales, oubliant que «La légalité, c’est la loi»,… mais «La légitimité, ce qui est juste», selon Jean-Jacques Rousseau
Pour assurer le développement économique, la compréhension entre les hommes, la paix dans le monde, l’embargo est une arme dangereuse. Les politiques ne devraient être que les vecteurs du développement, s’interdire les positions coercitives, sauf en cas d’accords non respectés.

L’embargo envers la Russie est une faute qui engendre un antagonisme entre nos deux peuples que les échanges rapprochaient. L’addition est très coûteuse, c’est une entrave au troisième principe de l’économiste Mark Skousen, pour qui: «lorsque les parties sont bien informées, à l’occasion d’une transaction librement consentie, l’acheteur et le vendeur font une bonne affaire.»

Les pays occidentaux se sont très mal comportés vis-à-vis de la Russie, l’entente et la coopération ont laissé la place à l’humiliation, après la chute du rideau de fer. Relisons l’allocution télévisée du Général de Gaulle du 31 mai 1960, ardent défenseur d’une coopération entre les peuples, un dialogue «Poutine – de Gaulle» aurait changé la face du monde.

L’État, en économie, doit être incitatif et non pas coercitif:

– Réduire les déficits publics par une réduction des dépenses, refondre la fiscalité, diminuer une pression fiscale trop inégalement répartie, tendre vers celle de nos voisins. Sanctionner «le déficit» par l’inéligibilité des auteurs!

– un ministre ne peut pas «débloquer des enveloppes»… Derrière ce vocabulaire, se cache un comportement désastreux: on achète la paix sociale avec de l’argent qui n’existe pas.

– Supprimer les subventions, qui ne créent pas d’emploi contrairement à une idée ancrée dans les têtes politiciennes et à leur clientélisme naturel.

– Réduire le code du travail, un mur contre l’emploi.

– Les lois économiques poussent l’entrepreneur à automatiser, une machine fait volontiers 2×35 heures de travail par semaine, voire plus… C’est la recherche de valeur ajoutée, du savoir faire unique, des techniques avancées qui créent l’emploi.

Milton Friedman savait dire les choses simplement (1986): «Ce qui est extraordinaire avec la science économique, c’est que toutes ses lois tiennent réellement en une page, mais leur simplicité n’a jamais été acceptée par la plupart des gens.»

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Astérix 27 octobre 2015 - 3:06

L'espoir vain !
Remarquable article malheureusement sans suite tant que les Français ne comprendront pas qu'il faut baisser massivement les prélèvements, impôts et taxes en réduisant considérablement nos dépenses publiques.

Imaginez ce que serait la France d'aujourd'hui si le Pays n'avait pas été géré de manière lamentable par tous nos incapables depuis 35 ans.

Il suffisait simplement d'inscrire dans la constitution l'interdiction de prélever sur le secteur privé plus de 30 % de la richesse créée. Nous n'aurions plus de chômeurs et le pouvoir d'achat des Français serait un des plus élevé au monde.

Impossible à faire comprendre en France cette évidence !

Nous préférons le socialisme, mourir à petit feu et finir comme la Grèce par notre incommensurable bêtise !

Continuons !

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