La gauche française démocrate et progressiste aurait tout intérêt à méditer l’exemple tragique de la gauche libanaise, avant que de persister dans sa stratégie douteuse d’union façon NUPES, imposée par une « France insoumise » devenue l’otage de ses compromissions avec les militants islamistes et autres apprentis fédayins.
Au début des années 1970 le Liban est un pays prospère, surnommé « la Suisse du Moyen-Orient ». Sa géographie en fait, depuis l’Antiquité, un important carrefour commercial. Il y règne alors une véritable douceur de vivre et, sur le plan politique, des équilibres complexes ont été construits permettant de préserver une démocratie fragile regroupant une grande diversité de communautés et de religions. Mais, en raison du conflit israélo-palestinien, cette nation va connaître une véritable submersion migratoire. Par solidarité et sous la pression internationale, le gouvernement libanais accepte en effet l’arrivée massive de populations déplacées. Les camps de réfugiés de l’OLP s’installent, avec leurs milices de fédayins qui rapidement se comportent en armée d’occupation dans les endroits qu’ils contrôlent. Le conflit devient inévitable entre les forces militaires libanaises et les groupes combattants étrangers vivant sur le territoire, comme il l’avait été quelques années auparavant en Jordanie, où les troupes royales avaient dû écraser dans le sang les bases palestiniennes pour chasser l’OLP et sauver leur Etat. Face à cette situation, la gauche libanaise se trouve confrontée à un dilemme. Elle doit soit s’unir aux partis chrétiens conservateurs afin de défendre la souveraineté de la nation, soit s’allier aux organisations palestiniennes contre le régime en place, au nom de la solidarité internationale et de ses espérances révolutionnaires.
La grande majorité de la gauche libanaise va choisir son idéologie plutôt que l’unité de son propre peuple. Rangée au côté des fédayins, elle s’engage dans une guerre civile sanglante, persuadée qu’elle obtiendra ainsi le pouvoir et qu’elle pourra imposer à l’ensemble de la population libanaise ses idéaux tiers-mondistes. Le bilan ne sera cependant pas celui-là. Des décennies plus tard, la gauche libanaise est quasiment anéantie, écrasée par ses alliés islamistes les plus rétrogrades. Le pays se trouve en ruine, soumis à la pression constante du Hezbollah chiite et des pratiques violentes par lesquelles il impose ses conceptions archaïques de la société, notamment son antiféminisme extrême. Le rêve d’émancipation de la gauche libanaise a tourné au cauchemar. L’économie s’effondre. La misère se répand partout. Les couches sociales défavorisées souffrent plus que jamais.
La France n’est pas le Liban. Les migrants qui forcent nos frontières ne sont pas des Palestiniens en armes bâtissant sur notre sol des camps militaires. Cependant, le syndrome de la gauche libanaise consistant à jouer avec les présences migratoires pour déstabiliser sa propre nation et s’emparer du pouvoir existe dans notre pays. Il suffit pour s’en convaincre de rappeler les prises de position de l’organisation Terra Nova, fixant comme plan pour la gauche d’abandonner ses combats ouvriers traditionnels pour s’orienter vers la défense des minorités. Certains mouvements politiques croient en une alliance entre les luttes sociales et les revendications islamistes. Ils pensent possible d’instrumentaliser les populations immigrées pour profiter de leur force électorale. Ils se trompent. Ils capitulent d’ailleurs déjà sur toutes leurs valeurs pour complaire à leurs alliés de l’islam radical, à la manière d’un monsieur Piolle à Grenoble ou d’un monsieur Troussel en Seine-Saint-Denis. La gauche française démocrate et progressiste aurait tout intérêt à méditer l’exemple tragique de la gauche libanaise, avant que de persister dans sa stratégie douteuse d’union façon NUPES, imposée par une « France insoumise » devenue l’otage de ses compromissions avec les militants islamistes et autres apprentis fédayins.
5 commentaires
NUPES est un gros tas de boue dans lequel se complaisent bon nombre de Français parmi lesquels on trouvent tous les assistés et fainéants de la République persuadés que l’argent va rester gratuit longtemps encore et pour lesquels les loisirs passent avant le travail. Leur seul objectif est de piller les patrons sans se rendre compte que les US à travers divers moyens y compris les fonds de pension sont venus en France pour y voler tous les biens et d’autres venus des 4 coins du monde pour y faire la même chose à travers un assistanat fort généreux offrant surtout pour leur santé bien plus d’avantageux que ceux qui travaillent et cotisent pour obtenir encore quelque chose tout en chantant les louanges de ce système bien plus pourri que tout ce que nous connaissons aujourd’hui et ce n’est pas peu. Pas étonnant alors que tous les fainéants extrémistes s’y complaisent. La République est devenu quelque chose de petit et de fainéant mais bien trop prétentieux pour s’en rendre compte.
Ah là là quelles lectures édifiantes ! Sans l’IREF les citoyens lambda comme moi ne seraient au courant de rien! Merci.
En plus le Liban autorisé l’esclavagisme en relation avec les nombreuses familles qui emploient des domestiques étrangers d’Afrique) à moindre frais, et l’état qui retient leur passeport.
Vous adossez au mot « gauche » le mot « démocrate ». Soit c’est antinomique, soit le mot démocrate ne veut plus rien dire. Ces 2 mots ne peuvent être réunis sauf à tromper délibérément le lecteur (ou l’auditeur). La dite « idéologie » de gauche est la plus mortifère jamais connue, bien devant les religions. Il suffit simplement de faire les comptes pour le voir. La France est le Liban à vitesse limitée (80 km/h comme dirait JR que je salue bien amicalement), mais avec le même destin au final. Ceux qui refusent de le voir grand bien leur fassent, mais je refuse de tomber dans ce piège.
Bonjour Obeguix, merci pour vos salutations et je vous salue amicalement à mon tour.
Oui, la France va devenir le Liban c’est certain, chaque jour les exemples se multiplient.Il y a 35 ans un « sachant » m’expliquait que la trajectoire (pas la foutue supercherie sur la trajectoire Carbone de E.Philippe le traitre à 80 km/h..) était inéluctable. Nous y sommes, maintenant comment en sortir ! Une chose est certaine, ce n’est pas avec des petits Macronistes et des petites Macronnettes aux ordres (types Montchanin ou Attal) que nous allons sortir de l’ornière. Hormis les 80 km/h, les malus à 50 000 €, l’inaction énergétique et les mesures liberticides rien ne les intéresse. Ah si, la nouvelle préoccupation de E. Borne c’est les 110 km/h sur autoroute, décidemment quelle ambition pour notre ex pays. E.Philippe ne lui a t-il pas expliqué qu’il avait bloqué le pays 18 mois avec sa mesure phare, les 80 km/h ?
Non seulement ils sont médiocres et nuisibles, mais ils cautionnement les yeux fermés la supercherie climatique générant la gigantesque escroquerie en bande organisée, qui va coûter la modique somme de 150 000 Mds de $, soit 50 % des taxes & impôts… Il s’agit du casse du siècle, là, sous nos yeux. A côté, l’attaque du train Glasgow-Londres en 1963 resté dans les annales, à côté, c’est de la rigolade ! Le Giec (officine Onusienne) peut se targuer d’avoir fait fort. Il ne restera plus rien dans nos portefeuilles et en plus vous serez assignés à résidence. A quand un grand procès pour escroquerie en bande organisée avec préméditation ? Merci. Bien à vous