La tempête Ida et les inondations à New-York ont été l’occasion pour bon nombre de journalistes, d’éditorialistes et de bonnes consciences sur les réseaux sociaux de nommer le coupable : le réchauffement climatique. Responsable de tous les maux, il fait même exploser le nombre de catastrophes naturelles et leur caractère destructeur. Les rapports du GIEC (que certains considèrent comme les saintes écritures) prédisent même qu’elles seront encore plus nombreuses et plus violentes dans les années à venir. La réalité des faits laisse cependant planer quelques doutes sur les arguments de l’émotion.
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Assimilé au capitalisme, le libéralisme n’a pas toujours bonne image. A dire vrai, il n’est pas le capitalisme, puisqu’il peut aussi y avoir un capitalisme d’Etat ou coopératif. Le libéralisme économique est d’abord le système de liberté entrepreneuriale qui a permis la prospérité. Mais il est plus qu’un système économique. Il est une conception ouverte de la vie, intrinsèquement morale.
Nommée ministre des Solidarités et de la Santé en 2017, Agnès Buzyn avait, dès que l’épidémie s’était montrée plus virulente que prévu en février 2020, fui ses responsabilités pour tenter, de manière aussi peu glorieuse, de devenir maire de Paris. Dans ses fonctions, elle avait accumulé les bévues et les preuves de son incapacité jusqu’à son épisode de sortie suivi de ses déclarations lamentables autant que larmoyantes en juin 2020 : Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. (…) Depuis le début [de la campagne municipale], je ne pensais qu’à une seule chose : au coronavirus. On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade, alors même qu’avant sa démission, elle avait évoqué des risques très faibles de propagation massive du Covid-19. Elle essayait sans doute ainsi de faire oublier ses responsabilités pendant qu’elle se faisait recaser dans un poste plus tranquille et peut-être plus lucratif comme représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il n’est pas de jour, de semaine ou de mois sans qu’un article, sans qu’une étude, sans qu’une tribune ne se penchent doctement sur les moyens de faire rendre gorge aux retraités pour relancer notre économie, en amputant encore plus sévèrement qu’aujourd’hui leur pouvoir d’achat déjà fort entamé.
C’est un film français qui agace la gauche et recueille les suffrages de la police. Ces informations n’en font pas un bon film, mais elles suffisent à éveiller notre curiosité. Nous sommes donc allés voir ce « tract politique pour le Rassemblement national », que Libération renomme « cinquante nuances de droite ».
Jeudi 9 septembre, notre président Jean-Philippe Delsol est intervenu lors de la grande conférence de clôture des Universités d’été de la profession comptable, à Paris.
Météo-France nous annonçait une canicule digne de nos pires cauchemars, nous n’aurons eu qu’un été grisâtre, embelli juste par quelques jours de soleil. L’opérateur fait partie de ces services de l’Etat aussi chers que peu utiles, bel exemple d’organisme qui sert surtout à brasser de l’air, et auquel la privatisation ferait grand bien.
L’expérimentation des emplois francs était l’un des engagements de campagne du président de la République. Elle a été introduite par l’article 175 de la loi de finances pour 2018 et s’est déroulée entre le 1er avril 2018 et le 31 décembre 2019. Le taux de chômage dans les QPV (quartiers prioritaires de la ville) est, en effet, très élevé, proche de 25 %, soit de plus 2,5 fois le taux national : d’où l’idée d’une aide pour inciter les entreprises à embaucher ce type de publics.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel est-il le garant de la liberté d’expression ou son fossoyeur ?
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a été créé en 1989 en lieu et place de la Commission nationale de la communication et des libertés. Cette nouvelle autorité administrative indépendante, au même titre que son prédécesseur, a comme mission la régulation des contenus audiovisuels. Après la libéralisation des médias télévisuels, l’Etat a cherché à maintenir un pouvoir de contrôle sur les nouveaux acteurs médiatiques privés grâce à la loi de 1986 sur la liberté de communication. Moins une loi de liberté que de régulation, elle marque les débuts du contrôle de l’Etat sur la création télévisuelle.
Début 2011, une vague de soulèvements politiques a balayé le monde arabe, qu’on a appelée le « printemps arabe ». Les manifestants de plusieurs pays sont descendus dans la rue et ont réclamé des changements de gouvernement, la liberté, du pain et la dignité. Les raisons qui ont enflammé les foules dans toute la région (Moyen-Orient et Afrique du nord) sont liées à la corruption, aux brutalités policières, au manque de libertés politiques, aux faibles niveaux et fortes inégalités de revenus, aux taux élevés de chômage des jeunes et, enfin et surtout, aux régimes dictatoriaux.