L’INSEE a fourni aux candidats des chiffres qui laissent penser que les salaires versés par les entreprises françaises sont moins élevés que ceux des concurrents étrangers. Mais l’INSEE ne tient aucun compte du « salaire complet » : celui-ci est très supérieur au salaire net versé : le double ! Analyse pertinente de Lucas Léger, chercheur à l’IREF.
Articles
T actique bien éprouvée depuis trente ans : les socialistes se scandalisent d’une entente électorale éventuelle de l’UMP avec le Front National. On s’étonne de ce que la gauche française ait oublié les crimes du communisme dont l’idéologie est vantée par Jean Luc Mélanchon. Amnésie ? Folie ?
5,4 millions d’Américains travaillent dans des entreprises étrangères implantées aux Etats-Unis. La mondialisation ne détruit pas des emplois, elle en crée dans les pays « attractifs ». Rappel de quelques chiffres.
Les voix de droite l’emportent, il n’y a pas eu de vague socialiste. Le vote protestataire explique le succès de Marine Le Pen. Les ouvriers ne croient pas au communisme. Mais les hommes politiques croient toujours à l’Etat et aux impôts.
Il s’agit bien sûr de conseillers ou membres éminents du Parti Socialiste qui vivent de l’argent public. Mais la justification de leur soutien en dit long sur ce qui attend l’économie française, les salariés du privé et les contribuables.
Ceux qui fuient le fisc sont nombreux et ils ont de bonnes raisons de le faire. Leur déclarer la guerre avec une exit tax est dangereux pour l’économie, mais aussi pour les libertés : va-t-on revenir aux « crimes économiques » ? Question posée par Jean Philippe Delsol, avocat fiscaliste et administrateur de l’IREF.
Nul ne sait dire combien il y a chaque année de Français qui fuient le fisc. Les chiffres mélangent les petits pois et les carottes ; ils ne comptent que les assujettis à l’ISF qui se délocalisent, mais ils comprennent les cadres aisés envoyés par leur entreprise à l’étranger pour quelques années, aussi bien que les contribuables qui partent pour éviter les ardeurs excessives de l’administration fiscale française.
Le prix du gaz naturel a chuté dans le monde entier. Mais pas en France : faillite de notre politique et pénalité pour les consommateurs. Lucas Léger, chercheur à l’IREF, explique ce paradoxe.
«J’ai beaucoup d’estime pour l’administration française, mais il est évident qu’elle n’est pas faite pour changer le visage du pays. Son rôle est au contraire de maintenir l’état des choses qu’on lui confie. Les hauts fonctionnaires qui la dominent ont toutes les qualités sauf l’esprit d’entreprise. Pour transformer la France, il faudrait transformer les grands corps de l’Etat. Je n’ai pas l’intention de confier les commissions de modernisation à des fonctionnaires », affirme Jean Monnet.
Onze premiers ministres ont signé un appel destiné aux autorités de Bruxelles afin de mettre en place un programme économique libéral de nature à relancer la croissance européenne. Réaction contre l’axe Paris-Berlin, enferré dans le dirigisme ?
La crise et la mondialisation n’expliquent pas la situation actuelle de l’économie française. Le mal français est celui des charges sociales (coûts de la Sécu), du Code du Travail, de la fiscalité et des dépenses publiques. C’est le modèle social français qui plombe notre économie. Le candidat président promet-il une vraie rupture ?