Philippe Bargeton, énarque, ancien membre du Parti socialiste et sénateur de Paris LaREM depuis 2017, vient de déposer une proposition de loi pour « faciliter l’accès à des bureaux de proximité et le maintien de la vie sociale des travailleurs à distance », co-signée par une vingtaine de ses collègues de la majorité présidentielle mais aussi par deux sénateurs Les Républicains (Joëlle Garriaud-Maylam et Antoine Lefèvre).
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« Tout est poison, rien n’est poison : c’est la dose qui fait le poison », cette observation, au XVIème siècle, de Philippus Aureolus Theophrastus Bombast von Hohenheim, plus connu sous le nom de Paracelse, est encore vraie au titre des dépenses sociales. Efficaces à petites doses, les dépenses sociales empoisonnent un pays à dose plus élevée. Pourquoi ?
La dette générée par la crise sanitaire et sa gestion par le gouvernement sont dans tous les esprits. Faut-il l’annuler ? La rembourser normalement ? Attendre un peu ? Beaucoup ? François Bayrou propose une nouvelle solution : ne commencer à la rembourser qu’en 2030. Une option hasardeuse.
La citoyenneté a envahi notre vocabulaire et le fait est en lui-même révélateur. Tout est « citoyen » en France aujourd’hui : les associations, les entreprises, les comportements. A un point tel qu’un nom est devenu aussi adjectif, fût-ce de manière coupable. C’est ainsi qu’est née la « Convention citoyenne (sic) pour le climat », mise en place par le chef de l’Etat en 2019 avec pour objectif de réduire de 40 % par rapport en 1990 les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 « dans un esprit de justice sociale (sic) » -expression qui eût exaspéré Friedrich Hayek-.
La Global Warming Policy Foundation (GWPF) vient de publier un rapport du chercheur Indur Goklany, ancien membre et fondateur du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), qui fait le point sur l’état des phénomènes naturels majeurs en compilant des dizaines de données et de sources différentes. Les conclusions sont assez, voire très éloignées du constat alarmiste diffusé par le GIEC et repris par la majorité des médias.
Voici quelques exemples :
Une (autre) honte française : plusieurs anciens présidents de la République mis en examen et condamnés
La France est-elle devenue un pays du tiers-monde ? Certes, Nicolas Sarkozy reste présumé innocent tant que sa condamnation n’est pas définitive et le comportement de certains magistrats dans cette affaire ne paraît pas avoir été toujours exemplaire. Mais en l’état, la condamnation à trois ans de prison dont un ferme de l’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, se rajoute à la très longue liste de mises en cause par la justice de responsables politiques français. Tous n’étaient pas coupables mais très nombreux ont été condamnés. Abus de biens sociaux, détournements de fonds, enrichissements personnels, emplois fictifs, ou délits d’initiés sont les formes de corruption les plus répandues. Même si les élus bénéficient de relations, sont protégés par l’immunité parlementaire et peuvent se cacher derrière l’opacité des fonds publics, la liste des affaires est longue.
Ségur de la santé : le rendez-vous manqué pour une vraie réforme structurelle
Lorsque la crise sanitaire a révélé la fragilité et la rigidité de notre système de santé, le gouvernement a promis des réformes et des investissements. Après plusieurs mois de négociation, le Ségur de la santé est arrivé à un certain nombre d’accords. Si les 8,2 milliards annuels alloués à l’hôpital public ont permis de calmer les esprits, aucune réforme de fonds n’est prévue.
Dans un précédent article, nous avons relevé un déséquilibre commercial entre la France et l’Allemagne en faveur de la seconde. Les dernières données d’Eurostat, parues en février 2021, confirment cette tendance. L’Allemagne dégage le plus grand excédent commercial des pays de UE tandis que la France présente le plus grand déficit. Les deux Etats du prétendu « moteur européen » sont aux antipodes en matière de balance commerciale. Une analyse plus poussée de ces données fait ressortir une dynamique interne à l’Europe : les pays se situant dans l’Hinterland, la zone d’influence historique de l’Allemagne, obtiennent des résultats commerciaux positifs. Plus que jamais, la France doit revoir son modèle industriel, sinon elle risque d’être reléguée à la périphérie du centre de gravité européen.
Nombreux sont ceux qui, parmi nous, ont pris l’habitude d’avoir une conception manichéenne de la vie : le camp du bien, où bien sûr ils se comptent, et le camp du mal, où ils placent leurs adversaires. Mais la vie n’est pas ainsi et souvent le choix pratique qui s’offre à nous est entre deux biens. Une bonne illustration peut être trouvée dans la parabole du Bon Samaritain. Il existe au moins deux façons de l’interpréter : celle qui décrète où est le bien et le mal et celle qui, sans pour autant éliminer cette dichotomie, fait émerger le dilemme ainsi que son dépassement possible.
Des interactions sociales ressenties comme injustes suscitent généralement une demande de rectification par la loi. Mais ce type d’intervention n’est pas sans prix et a des conséquences imprévisibles.