Dans le domaine de la succession, la France fait partie des pays ayant les droits d’imposition les plus élevés. Une tendance à rebours de beaucoup de pays occidentaux qui les ont abolis et dont il serait judicieux de s’inspirer.
Articles
Loi anti-terrorisme : le sacrifice des libertés de tous pour le contrôle de quelques-uns
Portée par Gérald Darmanin et Jean Castex, une nouvelle loi anti-terroriste est arrivée en Conseil des ministres fin avril. Ses dix-neuf articles ont pour but de répondre plus efficacement à la menace terroriste, au prix de plusieurs de nos libertés.
La France continue de dépenser à tour de bras pour compenser les dommages causés par son confinement. Le danger est que ces aides ne s’arrêtent pas toutes avec la disparition de la pandémie. Pour récupérer le vote des jeunes, le gouvernement multiplie les projets en leur faveur. Mais plus on redistribue, plus on appauvrit les Français, comme le montre le niveau de notre salaire moyen.
Le journalisme se transforme, il devient militant et moralisateur. La chute du communisme aurait dû mettre un coup d’arrêt aux idéologies radicales d’extrême gauche mais elles font leur retour. Drapées dans de bonnes intentions, véhiculées par des journaux puissants, elles s’attaquant à ce qui fait la France : sa culture et surtout son modèle républicain et laïque.
Les voyous barbares de Viry-Châtillon et l’assassin de Sarah Halimi : pour une nouvelle loi anti-casseurs
Plusieurs décisions judiciaires viennent d’être rendues en matière criminelle et font l’objet de critiques parfois virulentes. L’affaire de Viry-Châtillon et l’assassinat de Sarah Halimi devraient inciter les politiques à changer la loi.
La logistique française n’a pas besoin qu’on lui mette des bâtons dans les roues
La crise sanitaire, en déstabilisant les flux commerciaux, a mis en difficulté le secteur de la logistique. Elle a du même coup montré à quel point il est essentiel : c’est lui qui assure les connexions entre les producteurs et les consommateurs, comme la cheville ouvrière de tous les flux.
À l’heure où les thèmes de réindustrialisation, de relocalisation ou de réorganisation des chaînes de valeurs prennent une grande place dans le débat public, il est bon de rappeler que rien ne peut se faire sans un secteur logistique efficace et compétitif.
Les impôts sur la production en France : quatre fois plus élevés qu’en Allemagne et deux fois plus que la moyenne européenne (en % du PIB)
Depuis les années 60, la chose est connue, le taux de prélèvement obligatoire dans notre pays ne cesse de monter. Du raisonnable 30% des débuts, il a franchi la barre des 40% au commencement des années 80 et en 2018 celle des 45%. Le garrotage des entreprises est allé en augmentant à mesure que de nouvelles impositions diverses et variées étaient créées, notamment des taxes locales comme la TEOM [[Taxe d’enlèvement des ordures ménagères.]], chaque nouvelle strate de collectivité (telles les EPCI [[Etablissements publics de coopérations intercommunaux.]]) ayant à cœur de se constituer des ressources propres.
Première victime : l’industrie, qui acquitte 19,2% des impôts de production bien qu’elle ne soit à l’origine que de 13,6% de la valeur ajoutée générée dans notre pays [[Ministère de l’Economie des Finances et de la relance, France relance, 3 septembre 2020, p.121]].Le secteur secondaire (industriel) ne représente plus aujourd’hui qu’environ 10% du PIB en France, contre 20.3 % en Allemagne et 8.7 % au Royaume-Uni. En 1980, les emplois industriels occupaient 22 % de la population active contre 11 % en 2017.
Plutôt que d’assister la jeunesse, il faut la responsabiliser et la libérer
A l’approche des élections régionales et présidentielles, de nombreuses propositions sont formulées par des candidats et des think-tanks afin de venir en aide à une jeunesse durement touchée par les restrictions liées à la pandémie de COVID-19. Toutes ne sont que des distributions d’aides publiques ou des « cadeaux gratuits ». On attendrait plutôt qu’un responsable politique adresse deux mots d’ordre à la jeunesse : liberté et responsabilité. C’est ce que propose l’IREF.
La déclaration de revenus : de 4 pages en 1974 à…14 pages et 300 cases en 2020
Il était une fois la déclaration de revenus 1974… Certains parmi nous se rappellent, d’autres iront voir dans leurs archives… Elle faisait 4 pages. En langage administratif, un A3 recto, verso. C’est tout ? Oui, c’était tout ! Vingt ans plus tard, en 1994, elle avait évolué, mais de peu : 6 pages. Enfin, grâce aux avancées informatiques, la dématérialisation a gagné ce secteur comme bien d’autres. Mais pourquoi a-t-on l’impression que la simplification annoncée n’est pas tout à fait réelle ?
L’autorité judiciaire est la parente pauvre du budget français, 11ème poste de dépenses de l’Etat derrière les ministères de l’Ecologie, de la Cohésion des territoires et de la Santé et des solidarités. La méfiance du pouvoir politique envers le système judiciaire ne date pas d’hier, tout comme le sous-investissement chronique qui l’affecte. En 2014, l’IREF publiait une note de recherche sur ses moyens, ses effectifs et son efficacité, en se basant sur les données de 2010. Une dizaine d’années plus tard et après diverses réformes, la situation n’a guère évolué.