Dans une précédente pendule à l’heure, nous vous avions décrit la situation de ce Toulousain de 88 ans dont la maison s’est retrouvée squattée. La police est intervenue, mais pour…
Aymeric Belaud
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Aymeric Belaud
Chargé d'études Diplômé en Science politique de l'Institut Catholique de Vendée et en Sciences politiques et Affaires publiques à HEIP. Spécialisé dans les questions agricoles, le fonctionnement de l'Etat et les questions politiques. Viticulteur
Les Républicains ne veulent pas s’attaquer à la dette, mais allonger sa durée
On serait presque rassuré de voir la droite française ne pas proposer l’annulation de la dette. Aurélien Pradié, Agnès Evren et François Baroin signent une tribune dans le Figaro alertant…
Les anciens pays d’Europe de l’Est, appelés « démocraties populaires » sous le communisme, connaissent un développement économique grandissant et une amélioration des conditions de vie de leur population. C’est un véritable boom. L’un des exemples les plus marquants est celui de la République Tchèque. En effet, les Tchèques deviennent plus riches que les Espagnols et les Italiens. Quelle est la recette de cette réussite? La réponse est simple, c’est le libéralisme économique.
La Commission européenne a lancé sa consultation publique sur une nouvelle taxe numérique. Cette initiative vise à garantir une taxation « plus équitable » de l’économie numérique tout en contribuant à la relance de l’économie européenne. A l’IREF, nous avons déjà attiré l’attention sur les dangers de la taxation et de la réglementation des GAFA. Une piqûre de rappel semble tout de même nécessaire.
Le 5 janvier dernier, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) s’est fendue d’un tweet alertant sur les dangers, pour l’environnement et la santé, des semences génétiquement modifiées.
Il est très grave qu’un organe d’Etat produise et mette en avant de fausses informations. Les OGM mis sur le marché dans bien d’autres pays ne sont pas dangereux pour la santé et l’environnement, plusieurs études scientifiques le démontrent.
Etats-Unis : nouvelle hausse des droits de douanes sur les vins et spiritueux
Dans un précédent article relatant la bonne performance du cognac sur le marché américain, nous avons expliqué que les Etats-Unis étaient le partenaire le plus fiable pour les producteurs du spiritueux charentais. Notre conclusion prenait la forme d’une espérance, que le cognac ne subisse pas de futures taxes protectionnistes dans le conflit commercial opposant les Etats-Unis et l’Union européenne.
Malheureusement, ce souhait n’a pas tenu l’année. L’administration Trump a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi qu’elle allait imposer des droits de douanes supplémentaires sur les vins et les spiritueux à base de vin, dont le cognac fait partie.
Cette hausse risque de fortement pénaliser le cognaçais. Mais c’est en réalité une réponse américaine aux dernières taxes imposées par l’UE sur 4 milliards de produits américains.
Le 15 décembre dernier, la Cour des comptes a présenté son rapport annuel sur les finances publiques locales. Dans le fascicule numéro 3, consacré à l’examen de la mise en place des métropoles, elle rend un verdict qui n’est hélas guère étonnant.
Selon la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM) du 27 janvier 2014, la création de métropoles devait permettre une gouvernance plus efficiente, une meilleure coordination des fonctions sociales, économiques, urbanistiques et environnementales, la mutualisation et la mise en commun de services et d’équipements. Tout cela entraînant, en principe, de substantielles économies soulageant tant les budgets et finances des communes de ces métropoles, que le porte-monnaie des contribuables locaux. Or, à l’arrivée : rien. La Cour des comptes juge que « la mise en place des métropoles n’a pas eu les effets bénéfiques attendus et qu’aucun des objectifs ayant motivé leur création n’a été pleinement atteint. » Un échec, encore…
Mme Wargon, pour le logement social, laissez faire les maires et le privé !
Invitée de RTL le 7 décembre dernier, la ministre déléguée chargée du Logement, Emmanuelle Wargon, a fait part de son souhait de casser les ghettos en encourageant, sur un ton quasi menaçant, les communes à construire plus de logements sociaux. La ministre estime que les maires n’ont pas à juger que « les logements sociaux c’est bien, mais pas chez eux ».
Madame Wargon veut construire 100 000 logements sociaux de plus par an alors que nous en avons déjà trop. Et elle veut utiliser la méthode forte à l’encontre des maires qui n’en feraient pas assez. Elle a dit en effet qu’elle durcirait les sanctions à l’encontre de ceux qui n’atteindraient pas les quotas, allant jusqu’à vouloir substituer notamment le préfet au maire dans l’attribution des permis de construire : « Le maire ne veut pas construire de logements sociaux, c’est le préfet qui signera les permis de construire », a-t-elle indiqué. Un chantage inadmissible.
Pourtant, c’est bien le maire, premier élu de terrain, qui est le plus à même de décider de la pertinence ou non de la construction de logements sociaux dans sa commune.
Et il semblerait judicieux de revoir la politique du logement social de façon globale. Car elle se révèle être un échec total.
Selon une analyse de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), EDF, producteur et fournisseur d’électricité en France détenu à plus de 83 % par l’Etat (en situation de monopole jusqu’à l’ouverture à la concurrence en 2007), a perdu près de 8 % de ses clients en deux ans. Et le rythme s’accélère.
Paris 2021 : une nouvelle hausse des taxes pour combler une dette abyssale
Afin de pouvoir finaliser son budget 2021 et augmenter ses revenus, la mairie socialiste de Paris prévoit une augmentation drastique de diverses taxes. Elle souhaiterait aussi rendre payant le stationnement des deux roues.
Pour justifier cette hausse, le prétexte est tout trouvé : la gestion de la COVID-19, qui aurait coûté 800 millions d’euros à la ville. Mais le virus ne fait que masquer l’incompétence et la dépendance des élus parisiens à la drogue de la dette et de la taxation.
La dette de la ville va s’élever à plus de 7 milliards d’euros en 2021 ! Pour un budget avoisinant 10 milliards… La gestion de la ville lumière par les socialistes est une catastrophe. Et semble loin d’être terminée.