Notre système de protection sociale que tout le monde nous envie mais que personne ne copie a été l’objet d’une grande mystification historique afin de cacher ses origines. De même, le fait qu’il aurait été le résultat d’un souhait général ne correspond pas du tout aux réalités.
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
Il est très à la mode en France, surtout dans les milieux de droite, de faire l’éloge de Vladimir Poutine, le président de la Russie. L’autocrate de Moscou, ancien officier du KGB, la sinistre police politique soviétique, est pourtant à la tête d’un grand pays complètement à la dérive. Plusieurs fois au pouvoir depuis la fin des années 1990, Poutine n’a rien fait pour essayer de redresser économiquement la Russie. Au contraire, il l’a laissé devenir complètement dépendant de l’exportation des matières premières comme un pays du tiers monde.
Dans une tribune publiée par Le Figaro (6 avril) et intitulée « L’école de la République et rien d’autre », Nicolas Sarkozy a raison d’écrire que l’enseignant doit être « le pilier et le centre de l’école ». Mais pour lui rendre sa place, il faut réformer l’école : autonomie, concurrence et rémunération au mérite pour les enseignants.
Le chiffre de l’IREF sur le taux de chômage en France est cité par l’équipe dirigeante de l’association Entreprise et Progrès dans une tribune publiée dans Le Monde (15 février).…
Le chiffre de l’IREF sur le Code du travail est cité (3 avril) par le magazine VSD . Lire.
Malgré le plein emploi (taux de chômage à 5 %, taux d’emploi à 74 %) et la croissance économique (entre 2 et 3 % en 2016), le Royaume-Uni ne compte pas faire une pause dans les réformes et l’amélioration de ses atouts économiques. Le budget de printemps présenté par le chancelier George Osborne fait de nouvelles propositions dans ce sens.
A un an des élections, le gouvernement vient d’annoncer une augmentation du point d’indice des fonctionnaires de 1.2 % en plusieurs fois. Cette hausse est d’ailleurs la plus forte augmentation sur un an depuis 2005 ! Or, la hausse du point d’indice c’est le coût de 44 000 emplois dans le privé.
Il faut en finir avec l’assistanat des jeunes ! Ce qu’il faut c’est libérer le marché du travail et leur donner la possibilité de réussir.
D’après les récentes déclarations du premier ministre, de nombreuses modifications ont été apportées au projet du loi sur la réforme du droit du travail. Si le texte complet n’a pas encore été dévoilé, le gouvernement semble avoir reculé sous la pression des syndicats non représentatifs. Pourtant, pour faire accepter la loi El Khomri, le gouvernement devrait tout simplement dire la vérité : ces réformes ont marché ailleurs en Europe !
Les statistiques officielles du « Budget Office » américain montrent que les rentrées fiscales sont inversement corrélées aux taux maximum d’imposition. C’est quand ils sont au plus bas que l’impôt sur le revenu rapporte le plus. Moins d’impôts, c’est plus d’argent dans les caisses de l’Etat. C’est la première loi économique que les politiques devraient apprendre.