Jeudi 23 juin, le groupe Génération Entreprise – Entrepreneurs Associés qui comprend plus de 160 parlementaires a remis à Nicolas Sarkozy, président du LR, le Livre Blanc intitulé « La croissance d’abord ! ».
Nicolas Lecaussin
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Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
Après l’attaque contre les écoles libres, le gouvernement s’en prend aussi aux manuels d’économie. Un arrêté sera pris fin juin afin d’ « alléger les programmes d’économie en classe de seconde ». Le but visé est celui de « soulager » les enseignants de SES (sciences économiques et sociales) qui serait une « demande ancienne » de l’APSES (Association des professeurs de sciences économiques et sociales). En réalité, c’est l’étude du fonctionnement du marché et de l’entreprise qui est surtout visée par cette mesure idéologique.
Le sujet des inégalités ne serait-il plus tabou ? Commencerait-on à s’intéresser à d’autres recherches que celles de Piketty ? C’est en effet le cas dans d’autres pays et moins en France. Mais l’IREF veille et ne cesse de montrer les impostures du gourou de l’égalitarisme.
A la place de la réforme, on continue l’arrosage. A moins d’un an de l’élection présidentielle, le gouvernement a annoncé à ceux qui travaillent à l’Education nationale que l’Etat allait leur consacrer 1 milliard d’euros d’ici à 2020 , dans le cadre du protocole sur les parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) de la fonction publique. S’il y a un secteur où il faudrait réformer c’est bien celui de l’Education, un secteur étouffé par la bureaucratie et par les syndicats et intoxiqué par l’idéologie « pédagogiste ».
Exception française relatée récemment dans les journaux : la Banque de France est la seule banque centrale à ne pas publier la rémunération de son gouverneur. Mais, surtout, ce qu’il faudrait rendre publique c’est la différence énorme entre les dépenses de personnel de la Banque de France et celles des autres banques centrales : 2 fois plus qu’en Allemagne et presque 6 fois plus qu’en Angleterre.
La CGT bloquerait la France pour « l’intérêt général », en réaction contre une loi soi-disant dictée par les intérêts du capital. Est-ce la réalité ? N’y a-t-il pas une stratégie derrière ce radicalisme ? Pour comprendre sa stratégie de la terre brûlée, il convient de mettre en perspective la situation actuelle – la loi El Khomri n’étant qu’un prétexte – avec le lourd passé de ce syndicat. Organisation totalitaire, financement opaque et illégal, activités irrégulières… Désormais non représentative, la CGT ne devrait plus exister. Analyse sans concession d’une mafia syndicale prête à tout pour sa survie.
Lancée par Mao il y a 50 ans, en mai 1966, la Grande Révolution culturelle est devenue rapidement à l’époque un modèle pour une très grande partie de l’intelligentsia occidentale, en particulier française, et aussi pour les étudiants. On a appris par la suite que cette « révolution » déboucha sur des millions de morts et sur une terrible catastrophe économique. Celui qui dénonça ce drame fut le sinologue Simon Leys dans un ouvrage intitulé Les habits neufs du président Mao, paru en septembre 1971.
L’Italie, l’Espagne et la Roumanie : ces trois pays ont plusieurs points en commun. Ils ont été parmi les plus touchés en Europe par la crise de 2008. Pourtant ils affichent aujourd’hui une croissance économique solide. La raison ? Des réformes politiques courageuses et douloureuses afin de redresser leur marché du travail. Leurs gouvernements n’ont pas reculé devant les protestations sociales. Et s’ils inspiraient nos dirigeants ?
Dans sa dernière (18 mai) Chronique du Figaro , Yves de Kerdrel fait l’éloge de la proposition fiscale du candidat Hervé Mariton, c’est-à-dire l’instauration d’une flat tax à deux taux…
L’Etude de l’IREF sur la réforme de l’assurance chômage est présentée (12 mai) dans Le Figaro Economie . Lire.