Selon une récente étude publiée par la société Knight Frank, spécialiste de l’immobilier d’entreprises à l’international, le nombre de riches vivant à Londres devrait croître de 30 % d’ici 2026 alors que de nombreux journalistes et autres spécialistes prévoyaient un désastre économique au Royaume-Uni après le vote en faveur du Brexit et un retour des riches (et des footballeurs !) en France.
Nicolas Lecaussin
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Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
Finalement, ils seront 11 candidats aux présidentielles de 2017. Une particularité française : 10 d’entre eux présenteront des programmes économiques anti-libéraux, voire marxistes.
Quel paradoxe de voir que pratiquement tous les candidats à la présidentielle proposent encore plus d’Etat dans un pays où celui-ci phagocyte 57 % de la richesse nationale ! Et où nous avons essayé toutes les recettes sauf celle qui recommande moins d’Etat !
Taux de l’IS : 33,33 % contre 17 %, soit 16 points de plus en France qu’au Royaume-Uni
Le Brexit focalisant toute l’attention, c’est passé presque inaperçu : Philip Hammond, le chancelier de l’Echiquier, vient d’annoncer plusieurs projets fiscaux et budgétaires à l’approche de la date du 31…
La proposition de l’IREF concernant l’instauration d’une assurance chômage privée en France est reprise par le quotidien l’Opinion dans son édition du 7 mars. Lire.
Les débats actuels et le contenu des programmes de la majorité des candidats à la présidentielle prouvent que les politiques français n’ont rien compris. Sont-ils à ce point autistes ? Ne voient-ils pas que le monde change et que pratiquement tous les pays – riches et démocratiques – ont réformé leur Etat et redressé leurs fondamentaux économiques ? Ne voient-ils pas que les taux de chômage dans ces pays sont deux à trois fois moins élevés qu’en France ? On se demande s’il n’y a pas une sorte d’inconscience chez eux… On espère se tromper, sinon la France aura du mal à s’en sortir.
Voici un livre qui devrait inspirer les candidats. Réformes et création d’emplois n’ont rien d’incompatible. C’est ce que démontre brillamment, chiffres et statistiques à l’appui, Nathalie Droal, chargée d’études à l’IRDEME (Institut de recherche pour la démographie des entreprises) créé par l’infatigable Bernard Zimmern. Que pourraient trouver nos politiques dans ce livre ? Tout d’abord le constat que l’ancien Premier ministre David Cameron a supprimé 800 000 postes de fonctionnaires tout en facilitant l’émergence de 2.5 millions d’emplois privés. En France, sous la présidence de François Hollande le solde est un peu différent : 600 000 chômeurs supplémentaires (et beaucoup plus si l’on tient compte de ceux que le découragement pousse à se désinscrire du chômage, du travail à temps partiel, etc…). Aujourd’hui donc, à population égale, le Royaume-Uni a 6 millions d’emplois privé de plus que la France !
Il existe déjà un fonds de pension réservé aux fonctionnaires : le RAFP. Pourquoi ne pas l’ouvrir aussi à ceux qui travaillent dans le privé ? Ce serait un grand pas vers une réforme systémique des retraites et aussi une mesure d’équité entre le public et le privé. Tout le monde serait gagnant.
Sous la pression médiatique et probablement mal conseillé, François Fillon a présenté un semblant de réforme de la Santé en France. D’une part, on a eu droit à l’interventionnisme qui colle à la peau de nos politiques – dans quel autre pays riche et démocratique, le Président décide-t-il du taux de remboursement des lunettes ? – et, de l’autre, on nous a proposé – encore ! – une Agence de contrôle… Si tous les organismes publics et parapublics créés ces vingt dernières années étaient utiles, la France serait le pays le plus réformé au monde. M. Fillon souhaite, il est vrai, faire des économies et renforcer le rôle des cliniques privées. Pourquoi alors ne pas réformer le système de la Sécurité sociale de plus en plus coûteux ? Des rustines, on y a déjà eu droit. Ce qui manque, c’est la réforme. D’autant plus que, selon les sondages, 1 Français sur 3 renonce à se soigner pour des raisons financières.
« Vade retro, conservator ! », est le mot d’ordre de la gauche bien-pensante mais aussi de la droite frileuse. Pourtant, ceux qu’on désigne comme « conservateurs » avec mépris sont aussi ceux qui ont fait l’Histoire de la France. Le talentueux journaliste et essayiste Guillaume Perrault leur rend hommage et réhabilite avec brio les valeurs du conservatisme. En quoi le respect des traditions ou l’amour pour la famille seraient-ils ringards ? Pourquoi ne cesse-t-on de caricaturer et de diffamer des comportements qui sont pourtant tout à fait sains et naturels ? La génération de mai 1968 a transformé des valeurs en tares et des qualités en défauts incorrigibles.