C’était il y a exactement 40 ans, le 30 mars 1981. Devant l’hôtel Hilton de Washington, un homme tire sur le président Ronald Reagan, en fonction depuis à peine deux…
Nicolas Lecaussin
Nicolas Lecaussin
Directeur de l'IREF, Nicolas Lecaussin est diplômé de Sciences-po Paris, ancien président de l'IFRAP (Institut Français de Recherche sur les Administrations Publiques), fondateur de l'association Entrepreneur Junior et auteur de plusieurs ouvrages sur le capitalisme, l’Etat et les politiques publiques. Auteur et co-auteur de plusieurs ouvrages dont : Cet État qui tue la France (Plon, 2005), L’absolutisme efficace (Plon, 2008), Au secours, ils veulent la peau du capitalisme ! (First Editions, 2009), A quoi servent les riches, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Lattès, 2012), L’obsession antilibérale française (Éditions Libréchange, 2014), Anti-Piketty, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions Libréchange, 2015), Echec de l'Etat, coauteur avec Jean-Philippe Delsol (Éditions du Rocher, 2017), Les donneurs de leçons (Éditions du Rocher, 2019).
La crise actuelle c’est du pain béni pour les anti-européens. Il y a quelques mois, Bruxelles soutenait que la bataille contre la Covid allait être gagnée ensemble, avec tous les…
C’est l’histoire d’un professeur de religions dans un collège public britannique. Il aurait montré, dans le cadre de son cours, des caricatures de Mahomet. C’est la version avancée par une…
L’Amérique et l’économie : le « visionnaire » Jacques Attali n’a pas bien vu l’avenir
Il est partout et il se prononce sur tout. Jacques Attali, l’ancien conseiller de François Mitterrand, est toujours très demandé pour analyser l’actualité et prévoir l’avenir. Comme un vrai gourou,…
Les cinémas sont fermés mais il passe en ce moment sur Canal+. L’ombre de Staline, le film d’Agnieska Holland, raconte l’histoire – vraie – d’un journaliste, Gareth Jones, qui a……
Le saviez-vous ? Les entreprises françaises ne sont pas suffisamment taxées, ne payent pas beaucoup de charges et très peu de réglementations pèsent sur elles. C’est ce que doivent croire ceux qui ont conçu et ceux qui ont voté le « délit d’écocide » dans la loi Climat et résilience.
Notre tableau publié il y a quelques jours a fait beaucoup de bruit. Et pour cause. Il est saisissant car nous avons pu montrer que le total des charges payées par l’employeur et par l’employé pourrait représenter une somme plus élevée que le montant du salaire net : 101 %. C’est deux ou trois fois plus que dans les autres pays européens comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou le Royaume-Uni. Cette charge est pénalisante pour l’employé car il s’agit de l’argent qui devrait lui revenir grâce aux richesses créées par l’entreprise dans laquelle il travaille.
Jean Barraud : Le feuilleton hallucinant des deux sièges de Paris: 1870 – 1871 : la guerre – la capitulation – la Commune
Cet ouvrage est une chronologie, qui va du 5 juillet 1870 à la « Semaine sanglante », fin mai 1871. Avec un préambule sur les années 1854-1870 rappelant les événements qui ont conduit au premier siège de Paris par les Prussiens. Il a été réalisé par un ancien journaliste du Figaro, maintenant décédé, Jean Barraud.
Une enquête du Canard enchaîné (10 mars) a apporté, comme on pouvait le prévoir, quelques révélations. Créé en mars 2020 par l’Etat, le fonds de solidarité était destiné, à l’origine, aux petites entreprises et aux indépendants pour faire face aux mesures exceptionnelles prises à cause de la pandémie. Il a été élargi aux PME des secteurs du tourisme, de la restauration et de la culture. Environ deux millions d’entreprises ont touché, en dix mois, quelque 15 milliards d’euros. Avec le temps, le confinement, la persistance de la crise, le système a encore pris de l’ampleur. Selon Bercy, on distribue actuellement à peu près 4.5 milliards d’euros par semaine. Dès le début, les demandes ont été traitées à grande vitesse et les aides sont arrivées en express. Sans le moindre contrôle et sous 72 heures. Il suffisait de prouver que le chiffre d’affaire avait baissé. C’est la raison pour laquelle la DGFIP (Direction générale des finances publiques) estime aujourd’hui, selon le Canard enchaîné, qu’environ 30 ou 40 % des fonds auraient été distribués sans raison valable.
Il y a exactement un an, les Etats, les uns après les autres et en très grande majorité, ont décidé un confinement total et la fermeture des frontières. Les conséquences de ces mesures sont pratiquement impossibles à évaluer, tant sur le plan économique que sur le plan humain. Une chute vertigineuse du PIB mondial, des milliers de milliards d’euros de dépenses publiques en plus, des dettes et des déficits qui explosent, des millions de chômeurs, ne sont que les aspects visibles de la crise provoquée par la pandémie. Il faudra sûrement des années pour retrouver la vie économique « d’avant ». Aurait-on pu éviter tout cela ? Question difficile et un peu prétentieuse car le consensus pour « fermer » a été presque mondial. Quelques arguments existent néanmoins pour soutenir que ce n’était peut-être pas la seule option…