Le 25 novembre, de nombreuses mobilisations ont eu lieu, syndicat CGT en tête, en protestation contre la possible diminution du budget du secteur culturel annoncée par la présidente du Conseil régional des Pays de la Loire, Christelle Morançais (qui appartient au parti Horizons dirigé par Edouard Philippe). Des chiffres différents circulent : on parle d’une baisse de 73 ou de 75 %.
Invitée par un journaliste très complaisant sur Franceinfo le même jour, la directrice du théâtre Le Grand T de Nantes, Catherine Blondeau, a dénoncé le ton « agressif et un peu insultant » de la présidente de région, et la « brutalité » de sa démarche. Elle s’est défendue des accusations de culture de gauche subventionnée, tout en faisant part du fait qu’une pétition avait été mise en ligne et qu’une tribune avait été publiée le 24 novembre… dans le quotidien très à gauche Libération.
La pétition et la tribune sont identiques. Il y est notamment indiqué que le modèle français, « qui repose sur le financement croisé des collectivités et de l’Etat, a produit partout émancipation, désenclavement et partage des savoirs ». Elles ont été signées entre autres par les personnalités de gauche que sont Zaho de Sagazan, Mathieu Amalric, Jérôme Clément, Philippe Torreton ou encore le très modéré Edwy Plenel.
En consultant le programme du théâtre Le Grand T de Nantes dont nous parlions plus haut, on constate, écriture inclusive à l’appui, qu’un festival intitulé « Etre un homme » a eu lieu cette année. Il est ainsi présenté : « Comment réinventer un masculin pluriel débarrassé de ses tendances toxiques au virilisme et à la domination ? Qu’est-ce que les femmes ont à dire sur le sujet, et qu’en disent les hommes, qu’ils et elles soient cisgenres, non-binaires ou trans, et quelle que soit leur orientation sexuelle ? Comment réinvestir joyeusement les espaces de liberté ouverts par la critique du patriarcat ? » Comme nos lecteurs peuvent le constater, nul gauchisme et nul wokisme dans tout cela…
Pour paraphraser Frédéric Bastiat, le salaire de l’ouvrier ne doit pas subventionner l’artiste. Le problème, c’est que l’Etat capte les richesses pour les redistribuer et intervenir tous azimuts. Or, la culture doit devenir ce qu’elle aurait toujours dû être : l’empire de la société civile (qu’il s’agisse de la sphère marchande ou non). Pour cela, il faut un désengagement massif de l’Etat au sens large, État central et collectivités locales, et une remise en ordre des finances publiques avec en préliminaire une redéfinition du rôle de l’Etat, une baisse drastique des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires.
8 commentaires
La plupart des associations à caractère culturel subventionnées, sont des foyers de militants hostiles à notre civilisation et à notre culture. il serait plus normal qu’elles vivent de dons privés et au besoin disparaissent si elles n’intéressent personne.
Félicitations a Mme Christelle Morancais , enfin une élue courageuse
Sous le mot culture on dissimule tout un fatras de cocasseries qui seraient risibles si elles n’étaient pas nuisibles. Le tout avec la CGT en porte drapeau et les quémandeurs en file indienne. Il est peut-être opportun de mettre un peu d’ordre dans tout cela, une présidente de région, plus clairvoyante que d’autres, ose s’y attaquer. Scandale une élue qui sait compter et reconnaître l’utile du dommageable.
Des gigolos de la « culture »,on en trouve partout,ne vivent que de subventions,se prennent pour des artistes,font dans le morbide.
le salaire de l’ouvrier ne doit pas subventionner l’artiste si le premier ne le souhaite pas!!!
Bravo à Mme Christelle Morançais! Espérons qu’elle restera ferme. Elle devrait servir d’exemple utile aux autres politiciens.
Le ministère de la culture, l’Arcom, et bien d’autres machins qui captent l’argent et servent à recaser les copains.
Là aussi il y aurait de sacrées économies à faire
Et cette soi disante culture qui nourrit toute une flopée de * charlots * ça ressemble plus à du chômage déguisé pour un grand nombre sans aucun talent .