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Quand la mairie de Paris soutient un hors-la-loi

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En passant devant la mairie du XIe arrondissement de Paris, le regard est attiré par une banderole, accrochée sur la façade, demandant la libération de Paul Watson.

Ce défenseur des baleines, et plus largement militant écologiste et antispéciste, n’est pourtant pas un enfant de chœur, à tel point qu’il fut exclu de Greenpeace pour ses méthodes controversées. A la tête de l’organisation Sea Shepherd qu’il a fondée en 1977, il a multiplié les actions plus ou moins violentes, allant jusqu’à prendre d’assaut des bateaux voire les couler (une douzaine à ce jour). Certains le considère comme un « écoterroriste ». Même Sea Shepherd a fini par prendre ses distances avec lui. Il n’est aujourd’hui plus soutenu que par quelques associations nationales, comme Sea Shepherd France présidée par Lamya Essemlali, vice-présidente du parti antispéciste d’Aymeric Caron et ancienne candidate à la mairie du XIVe arrondissement de Paris avec l’appui de LFI.

Watson a eu maille à partir avec la justice de plusieurs pays (Etats-Unis, Canada, Norvège, Costa Rica). Le Japon, qui continue de pratiquer la chasse à baleine, a émis un mandat d’arrêt international à son encontre pour « complicité d’agression » et « intrusion sur un navire » en 2010. C’est pourquoi il a été arrêté au Groenland le 21 juillet 2024, et attend désormais d’être extradé par le Danemark.

Le président Macron a demandé au Danemark que Watson ne soit pas envoyé au Japon. C’est, semble-t-il, également le souhait du maire du XIe arrondissement de Paris. Ce dernier a tout à fait le droit de soutenir Paul Watson et de demander sa libération. Mais doit-il engager la mairie dans ce combat ? Je ne crois pas. Ce n’est pas le rôle d’une collectivité que prendre ainsi parti. Que les élus parisiens s’occupent donc des questions purement locales et gèrent efficacement la ville sans trop l’endetter. Cela devrait suffire à les occuper !

De Cesare Battisti, protégé par François Mitterrand, aux meurtriers du Hamas, encensés par Rima Hassan et ses collègues de LFI, en passant par Jean-Marc Rouillan, une certaine gauche a toujours aimé côtoyer les terroristes.

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