J’ai été scandalisé par les propos du pape François. Il appelle les Ukrainiens à hisser le drapeau blanc et à négocier, avec l’aide de la Turquie engagée dans la destruction de l’Occident aux côtés de la Russie et du Sud global. Par contraste, je me rappelle le courage et la lucidité de Jean Paul II : il faut se battre pour la liberté, elle passe avant la paix.
L’Occident est menacé de l’intérieur. Comme cela se produit sous la présidence d’Emmanuel Macron, le peuple est dérouté, formaté, découragé, apeuré par le pouvoir qui excelle dans l’hypocrisie : plus de limite au pouvoir de l’Etat, plus de respect de la vie privée, ni même de la vie.
L’Occident doit se battre pour la liberté. Chacun doit balayer devant sa porte et la France en particulier : avant de donner des leçons au reste du monde elle a grand besoin d’une rupture avec ses politiques, sa législation, sa pensée unique. Actuellement la conduite de nos dirigeants est une honte, la France doit retrouver sa fierté en restaurant les valeurs morales et spirituelles qui caractérisent une civilisation : le respect de la vie, de la liberté et de la propriété.
Mais, comme je ne cesse de le rappeler, se battre est difficile, la liberté est exigence. Elle a besoin de notre engagement personnel mais aussi d’un esprit de conquête, de diffusion des idées de la liberté et d’explication des réformes structurelles et libérales. Il n’y a pas à cultiver la nostalgie d’un passé révolu, on ne gagne pas une guerre en pensant à la dernière défaite.
Nous devons aller vers la victoire et nous battre : pour la liberté, pour l’Occident, pour la civilisation.
9 commentaires
La seule victoire possible est celle qui sortira des négociations INEVITABLES. Alors pourquoi ne pas les entreprendre dès maintenant?
Mais, si vous pensez réussir là où Napoléon et Hitler on échoués et aller jusqu’à Moscou, n’hésitez plus et faites votre paquetage!
La seule victoire et la seule négociation possibles c’est la liberté pour les Ukrainiens !
NL
Monsieur,
Je vous écris pour exprimer mon désaccord avec l’article récemment publié dans votre journal, lequel traite des propos tenus par le Pape encourangeant à la négociation dans des contextes de conflit. Bien que je respecte la liberté de la presse et la diversité des opinions, je tiens à souligner une perspective que j’estime cruciale dans ce débat.
Le Pape, en tant que figure spirituelle de paix, appelle naturellement à la négociation et au dialogue, ce qui est en accord avec les principes humanistes les plus élémentaires. Cependant, votre article semble interpréter ces appels comme une forme de complaisance ou d’indifférence face aux agressions et injustices qui justifient certains conflits. Je tiens à rappeler qu’il est essentiel de distinguer entre le désir de paix et la nécessité de se défendre contre l’oppression.
En effet, il est important de se remémorer les paroles de Benoît XV, qui, durant la Première Guerre mondiale, a appelé à la paix et à la fin des hostilités, en insistant sur l’« inutilité d’un tel massacre ». Benoît XV avait clairement exprimé sa préoccupation face à la destruction et à la souffrance engendrées par la guerre, en promouvant la paix comme le seul chemin véritable pour l’humanité. Cette perspective historique réaffirme que, même dans le contexte de la lutte pour la liberté, l’aspiration à la guerre ne devrait jamais être encouragée. La guerre entraîne invariablement des pertes et des souffrances incommensurables, et les efforts devraient toujours être orientés vers la recherche de solutions pacifiques.
En conclusion, tout en reconnaissant les défis complexes auxquels le monde est confronté aujourd’hui, il est primordial de ne jamais perdre de vue l’importance de la paix et du dialogue. Encourager à la négociation, comme le fait le Pape, n’est pas un signe de faiblesse, mais plutôt une affirmation de la force morale nécessaire pour surmonter les différends sans recourir à la violence.
Je vous prie de considérer ma perspective et j’espère que vos futurs articles refléteront une compréhension plus nuancée de ces questions complexes.
Cordialement,
Grégoire JACOB
Vous avez raison, cher Monsieur. Mais il s’agit d’un peuple qui risque sa survie et la seule négociation possible est sa liberté. Ce qui est plus grave dans les propos du Pape c’est qu’il n’en a pas parlé… Vous avez vu aussi que le Vatican est revenu dessus.
Cordialement
Nicolas Lecaussin
Bonjour et merci, bravo, honneur à vous d’avoir écrit cela. La liberté n’a pas de prix! Il faudrait que l’esprit du Général De Gaulle plane à nouveau sur notre pauvre pays! Jadis si fière de lui et, aujourd’hui, si triste de voir ce qu’il est devenu.
Il est certain que le combat est difficile, les fameux « progressistes » bénéficient de la complicité de la majorité des médias !
Cette politique est le résultat du coup d’état constitutionnel de 2001, puis 2007 .. . Avant de prendre le balais il faudrait s’accorder sur la porte devant laquelle balayer.
Bien à vous
Pas de souci, mais pas avec l’argent du contribuable français… à moins que l’IREF abrite des va-t-en-guerre pour un pays qui ne fait parti ni de l’UE, ni de l’OTAN…
L’IREF est pour la souveraineté et la défense des peuples.
NL